Le mythe face à une attaque de mites! (09/01/2010)
Si ça continue comme ça, je n’aurai plus que McSornette et ses ouailles pour me remonter le moral. Parce qu’au niveau national, quel catastrophique début d’année pour nos « champions ».. Où qu’on se tourne. Bon d’accord, ces dames n’ont pas eu la latte trop triste ce week-end. En revanche, nos cadors de la spatule n’en voient quasiment plus une après les tombereaux d’orchidées sous lesquels les médias les ont noyés après leur démarrage canon.
Et ce n’est pas Sa Logorrhée Jaton qui va y changer grand-chose avec sa sempiternelle méthode Coué. Non seulement il les voit constamment tout gagner, mais il n’a pas hésité à qualifier Zurbriggen de génie. A se demander où il a les yeux. D’autant qu’il a fallu l’annulation du géant d’Adelboden pour effacer la vingt-cinquième place en première manche de ce brave Sylvan. Qui a tout juste réussi à terminer dixième dans sa super spécialité. Et je ne parle pas de la chute de ce malheureux Didier Cuche. Quant aux autres, il est préférable de tirer l'échelle.
Mais le plus grave, c’est indéniablement Rodgeur. Quand je songe que le Bâlois, matamore en diable, clamait l’autre jour qu’il allait remporter davantage de tournois qu’en 2009 ! A mon avis ce n’est pas demain la veille, étant donné la manière calamiteuse dont les choses se présentent. Il paraît en effet qu’il a une nouvelle bête noire en la personne de Davydenko.- Qu’en termes élégants ces choses-là sont dites. Car hélas, depuis l’US Open, Sa Grâce n’a décidément plus que des bêtes noires.
Imaginez la meute : Del Potro à New York, Djokovic à Bâle, Davydenko au Masters de Londres, Soderling à Abu Dhabi et et re-Davydenko à Doha. Et très franchement, j’ai eu les pires craintes lors du match du maître contre le jeune Gulbis, où il s’est véritablement imposé par les poils et un chouïa avec l’aide de l’arbitre.
Alors j’espérais quand même que la légende allait se remettre sérieusement en question. Ce qui m’aurait changée de son discours lancinant sur ses quinze Grands Chelems et sa satisfaction béate à nous raconter à quel point il s’est montré souverain en 2009. Oubliant que l’année compte douze mois et pas sept ou huit. Eh bien non. Le Suisse est content de lui. Tout baigne. Il faut que je diminue mes fautes directes, mais à part ça, j’ai bien bougé et je pense n’avoir pas trop mal joué. Je ne sais pas si vous visualisez ses chances en Australie avec cette perception flatteuse d’une performance pourtant indigne.
A part ça, je pensais devoir faire un grand mea culpa à propos de Rafael Nadal que je voyais plus cuit qu'une carotte. Il me semblait que le pitbull avait retrouvé toutes ses dents et qu'il était allé jusqu'au détartrage d'enfer. Mais il est vrai qu'il n'est pas tombé sur des foudres de guerre, au contraire. Et j'avoue que le revers en finale de l'Ibère contre le désormais redoutable Poutine des courts me rend un peu moins amère la défaite de Federer...
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