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Les pieds dans le plat - Page 113

  • Dupuis-Wawrinka, même combat!

    Absolument confondante. Je veux parler de la nouvelle performance à l’antenne de Pierre-Alain Dupuis, encore plus calamiteuse que celles de Wawrinka dans ce quart de finale de Coupe Davis à Logrono. Qu’il s’agisse de son double avec Allegro (certes le Valaisan n’est pas un cadeau mais quand même) ­et surtout de son deuxième simple. Où, non content de jouer comme un pied, il cassait stupidement sa raquette pour précipiter sa chute.

    Ce qui n’a pas empêché la Perruche  de nous bassiner pendant deux sets avec les réelles possibilités de Stanislas de venir à bout de Ferrer, adversaire à son avis nettement plus besogneux que talentueux. Un métronome sans armes offensives, lâchait-il avec dédain. S’offusquant par ailleurs des méchantes remarques de certains internautes à l’égard de son poulain, notre comique allait jusqu’à déclarer que ce dernier  répondrait à ses détracteurs iniques par les brillants coups sortis tout droit de sa raquette magique…

    Ben voyons. Car  évidemment le Vaudois, prétendument capable du meilleur, nous a offert le pire, à son habitude. Et en le voyant se liquéfier sous les assauts furieux de l’Espagnol, PAD, s’interdisant toutefois un quelconque reproche à l’égard du malheureux,  ne tardait pas à déchanter. Forcé de se rétracter, il se vantait alors de sa redoutable perspicacité des débuts des hostilités, quand, de conserve avec son consultant, il affirmait cultiver quelques doutes sur les chances des Helvètes de battre les Espagnols!

    Surtout sans Federer, se permettait-il audacieusement d’ajouter. Mais, terrorisé à l’idée d’avoir pu émettre un jugement vaguement défavorable à Sa Grâce,  il s’empressait de corriger cette vilaine impression. On ne va pas critiquer les choix de Rodgeur, le meilleur joueur de tous les temps, se justifiait-il sottement.  

    Eh bien oui, justement, on les critique les choix du Bâlois. Et vivement en plus. Parce que ça vaut bien la peine d’être une légende si on refuse aussi systématiquement qu’égoïstement de venir aider ses camarades à écrire une petite page d’histoire.  

     

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  • Dupuis-Wawrinka, même combat!

    Absolument confondante. Je veux parler de la nouvelle performance à l’antenne de Pierre-Alain Dupuis, encore plus calamiteuse que celles de Wawrinka dans ce quart de finale de Coupe Davis à Logrono. Qu’il s’agisse de son double avec Allegro (certes le Valaisan est loin d’être un cadeau) et surtout de son deuxième simple. Où, non content de jouer comme un pied, il cassait stupidement sa raquette pour précipiter sa chute.

    Ce qui n’a pas empêché la Perruche  de nous bassiner pendant deux sets avec les réelles possibilités de Stanislas de venir à bout de Ferrer, adversaire à son avis nettement plus besogneux que talentueux. Un métronome sans armes offensives, lâchait-il avec mépris. S’offusquant par ailleurs des méchantes remarques de certains internautes à l’égard de son poulain, il allait jusqu’à déclarer que ce dernier  répondrait  à ses détracteurs iniques par ses coups, dont seuls les plus brillants naissaient de sa raquette magique…

    Ben voyons. Car  évidemment  le Vaudois, prétendument capable du meilleur, nous a offert le pire à son habitude. Et en le voyant se liquéfier piteusement sous les assauts furieux de l’Espagnol, PAD, s’interdisant toutefois un quelconque reproche à l’égard du malheureux, ne tardait pas à devoir déchanter. Forcé de se rétracter, il se vantait du coup de sa redoutable perspicacité des débuts des hostilités, quand, de conserve avec son consultant également assez folklorique dans ses analyses, il affirmait cultiver quelques doutes sur les chances des Helvètes de battre les Espagnols!

    Surtout sans Federer, se permettait-il audacieusement d’ajouter. Mais, terrorisé à l’idée d’avoir osé émettre un jugement vaguement défavorable à Sa Grâce,  il s’empressait de corriger cette vilaine impression. On ne va pas critiquer les choix de Rodgeur, le meilleur joueur de tous les temps avec une carrière personnelle à mener, se justifiait-il sottement. 

    Eh bien oui, justement, je les critique les choix du Bâlois. Vivement en plus. Et ne venez pas me causer de son infection pulmonaire. Même sans, il n’aurait pas daigné participer. Alors, je vous le demande, à quoi cela sert-il d’être une légende si on refuse aussi systématiquement qu’égoïstement de venir aider ses camarades à écrire une petite page d’histoire?

     

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  • Record de médailles d'or? Dire qu'il a fallu attendre 2010!

    Six médailles d’or au moment où j’écris ces lignes. Et c’est du lourd, avec Didier Défago roi de la discipline reine, Simon
    Ammann caracolant désormais dans la légende aux côtés de Federer (Sa Grâce a d’ailleurs fait part de son émotion), ou Michael Schmid, pionnier en skicross. Sans oublier, cerises sur le gâteau, Carlo Janka et Dario Cologna.
    De prime abord, de quoi se taper sur le ventre en se congratulant follement. D’autant qu’il s’agit du record des records depuis l’aube de l’humanité. Je l’admets, ce n’est pas mal. Mais très franchement, pas non plus extraordinaire. Moi, ce qui m’épate vraiment dans l’affaire, ce n’est pas qu’on les ait décrochées ces breloques, mais le temps qu’on a mis pour y parvenir!
    En d’autres termes, c’est la moindre des choses. Et sans vouloir enfoncer le clou en m’étalant sur les grotesques pronostics de nos rigolos de l’antenne, il en manque un sacré paquet de ces précieuses décorations. Et je ne cause même pas, tant les carottes étaient cuites, des deux que devait rafler l’arrogant Didier Cuche, entré lui à reculons dans l’Histoire pour avoir lamentablement raté ses JO.
    Car il y a plus inquiétant. Outre un crouille bronze en combiné masculin, un autre en boardercross féminin, tintin chez ces dames en curling et en spatule alpine. La dèche également en relais, half-pipe, ski acrobatique, patinage ou bob à deux. Toutes disciplines qui allaient pourtant faire briller de mille feux le sel de la terre helvétique.
    Cela dit, je nous estime mieux lotis que les Français, donnant encore davantage dans le cocorico pathétique pour avoir gagné l’essentiel de leurs palmes dans le très militaire biathlon.
    Confirmant, s’il en était besoin, le chauvinisme exacerbé qui ronge planétairement les cerveaux selon l’origine de leurs propriétaires à chacune des grand-messes sportives.
    Ce dont ne semble pas être toutefois conscient Frédéric Scola, à qui j’attribuerais le «vancouver» du plus stupide commentaire de la quinzaine olympique.
    Suite au triomphe des hockeyeuses canadiennes face aux Américaines, il a déclaré en substance que cette victoire avait permis au pays de laisser éclater sa fierté nationale, dont les journaux s’étaient repus d’un bout à l’autre de l’Etat.
    Parce qu’ailleurs non, c’est bien connu.Quand on gagne des médailles, on les cache soigneusement sous le tapis pour que personne n’en parle. Surtout en Suisse et à la TSR, ai-je remarqué…

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