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  • Coupe Davis. le mythe un rien bouffé aux mites dans le double!

    7093485[1].jpgLes pompiers de luxe ayant daigné se déplacers, l’affaire devait être bouclée les doigts dans le nez en neuf sets secs. Une promenade de santé donc pour nos cadors du tamis, Federer en tête face à une équipe hollandaise bout-de-bois privée de Robin Haase, son meilleur élément. 

    Mais il a fallu rapidement déchanter, Wawrinka, le premier Helvète sur le court frisant le code, forcé de batailler jusqu’au bout du bout pour accoucher dans la douleur et par les poils d’un premier point pour la Suisse.

    Les choses prenaient heureusement meilleure tournure ensuite, Federer corrigeant logiquement Jesse Huta Galung, son adversaire quasi inconnu, pour l’emporter en trois petites manches. Tricotées à la diable cependant, le maestro jouant parfois comme un pied entre deux fulgurances. Ce qui n’a pas empêché le traditionnel tandem de la RTS Dupuis-Rosset de hurler au miracle à chaque échange réussi par la légende.

    Outre ces ululements limite insultants pour la légende, je trouvais que son jeu sur courant alternatif n’augurait rien de bon pour le double. Alors qu’il avait notamment en face un nommé Matwé Middlelkoop, matricule 583 à l’ATP (!), le mythe a semblé parfois bouffé aux mites tant il commettait d’erreurs que son compère Chiudinelli était incapable, malgré de louables efforts, de rattraper tout seul.

    Dès lors la paire bâloise s’effondrait misérablement, évitant même de justesse la roue de vélo au cinquième set. C’est rageant et les occasions manquées me restent en travers de la gorge, a déclaré Federer en conférence de presse. Oubliant un peu, à l’image des experts de la chose et des fans de l'intouchable, de préciser qu'il en était souvent le premier responsable.

    Du coup je suis vraiment désolée que cela tombe sur ce brave Marco. Pour une fois il aurait mérité de gagner ce double, dont il a même été le patron à une ou deux reprises. Enfin, comme l’espoir fait vivre, souhaitons que les gambettes de notre gloire nationale, massées car un chouïa lourdes pendant la rencontre, parviendront à le porter vers la victoire.

    Sinon, il faudra attendre Wawrinka et là, très franchement, ce n’est pas gagné. Au cas inimaginable où, je ne sais pas si vous voyez la honte…

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  • Grand écran: retour à la guerre froide avec "The Man from U.N.C.L.E"

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    Nous sommes en pleine guerre froide au début des années 60. Napoleon Solo, ex-cambrioleur génial recruté par la CIA et Ilya Kuryakin, un espion du KGB sont contraints de s’unir en dépit de leur antagonisme.

    Ils se lancent alors dans une folle course contre la montre pour mettre hors d'état de nuire une organisation criminelle internationale déterminée à détruire le fragile équilibre mondial en favorisant la prolifération des armes atomiques.  

    L’objectif: retrouver la trace d’un ancien ingénieur nucléaire nazi enlevé par des néo-nazis, après avoir fait sortir sa fille de Berlin-Est. Aussi belle qu’intelligente, genre James Bond girl lookée Audrey Hepburn, elle est censée aider les deux agents très spéciaux à récupérer le papa et la redoutable bombe, pour l'heure aux mains de super vilains. So British, chic, stylé et fringué couture, le trio suranné débarque à Rome.

    Signé Guy Ritchie, le réalisateur de Snatch et Sherlock Holmes, The Man from U.N.C.L.E est basé sur une série d'espionnage diffusée aux Etats-Unis entre 1964 et 1968. Revenant à l’ambiance sixties, il joue l’humour d'abord, en reprenant les codes des thrillers de l’époque et en misant sur la rivalité entre l’Est et l’Ouest. Sauf que la tension entre les deux principaux  protagonistes vire trop rapidement à l'entente cordiale. 

    On dira que cela fait en somme partie du jeu. Entre un brin d’élégance et un soupçon de classe, ne se prenant pas au sérieux, Guy Ritchie ne propose certes rien d’inoubliable, mais un film sans prétention, plutôt divertissant malgré quelques tunnels. Second degré, il assume comiquement ses invraisemblances et son côté futile. Avec Henry Cavill, Armie Hammer, Alicia Vikander (photo) et Hugh Grant dans le rôle secondaire du boss des renseignements de la marine britannique.

    A l'affiche dans les salles de Suisse romande dès mercredi 16 septembre.

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  • Grand écran: "Au plus près du soleil", drame famllial autour de l'adoption

    090923.jpg-rx_640_256-b_1_D6D6D6-f_jpg-q_x-xxyxx[1].jpgOn connaît mieux Yves Angelo comme directeur photo que comme réalisateur. Dans ce dernier rôle, il s'était surtout fait remarquer par Les âmes grises, adapté du roman de Philippe Claudel. Onze ans après, il revient avec une tragédie aux accents raciniens, Au plus près du soleil.

    L'histoire se déroule dans un milieu judiciaire. l'auteur explorant des esprits tourmentés en semant le désordre au sein d'une famille. Juge d'instruction mariée à un avocat, Sophie harcèle Juliette, une jeune femme qu'elle vient d'auditionner pour des faits d'abus de faiblesse sur son vieil amant, en découvrant qu’elle est la mère biologique de l'enfant qu'elle a adopté.

    Farouchement décidée à l'éloigner le plus possible des siens, Sophie lui cache la vérité, refusant de suivre les conseils de son mari qui rencontre alors secrètement Juliette. Entre non-dits, mensonges, dissimulation, impossibilité de communiquer, d’affronter la réalité, l'affaire ne peut que mal tourner.

    En dépit d’un scénario parfois tarabiscoté, d’une mise en scène manquant du coup de fluidité et d’une tendance au pathos, Yves Angelo parvient à nous livrer un drame psychologique prenant autour de l'adoption et la problématique de la vérité. Il est porté par des comédiens inspirés, à l'image de Sylvie Testud dont la sécheresse du jeu colle parfaitement à son personnage, ou de Grégory Gabebois, qui squatte avec bonheur les écrans depuis quelque temps.

    Sans oublier la belle et impétueuse Mathilde Bisson (photo ci-dessus avec Grégory Gadebois). Déjà vue dans quelques longs métrages dont Left Foot Right Foot du Lausannois Germinal Roaux, elle se révèle véritablement chez Yves Angelo.

    A l'affiche dans les salles de Suisse romande dès mercredi 16 septembre.

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