Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 6

  • Cinéma: "Sous les jupes des filles", avec un "onze" qui se veut explosif...

    allez-vous-vous-laisser-tenter[1].jpgUn film de femmes, pour des femmes, joué par des femmes et réalisé par une femme, cela ne présageait rien de franchement très bon. Et c’est le cas même si le premier long-métrage d’Audrey Dana, se situe au-dessus des affligeantes comédies hexagonales vues ces derniers temps.

    Il faut dire que ce n’est pas très difficile lorsqu’on considère des calamités récentes comme Avis de mistral, Fiston, Situation amoureuse c’est compliqué, Une rencontre, Barbecue. Ou encore Qu’est-ce qu’on a fait au bon Dieu? dont il faut reconnaître (hélas) l’énorme succès. 

    Pour son opus choral, l’égérie de Claude Lelouch qui œuvre aussi devant la caméra a convoqué le top ten des actrices françaises. A savoir Isabelle Adjani, Laetitia  Casta, Vanessa Paradis, Marina Hands, Géraldine Nakache, Sylvie Testud, Alice Taglioni, Alice Belaïdi, Audrey Fleurot et Julie Ferrier. Un "onze" qui se veut explosif, joyeux, complexe et insolent dans une comédie prétendument féministe oscillant entre le trash, le culotté, le fun et le grand n'importe quoi.

    N’hésitant pas à casser leur image à l’écran, ces adeptes du girl power sont censées incarner les différentes facettes de la femme d’aujourd’hui, mère de famille en quête de piment dans l’existence,  business women régnant sur un monde d’hommes, épouse trompée pétant les plombs, lesbienne vacharde ou copine perfide. 

    Audrey Dana ne manque certes pas d’énergie. Elle n'a toutefois pas toujours les moyens de son ambition en proposant ce portrait de femmes dans tous leurs états, brossé en une succession de numéros de comédiennes malheureusement trop inégaux. Carrément navrants, certains ont même tendance à plomber l’ensemble, par ailleurs beaucoup trop long pour emporter l’adhésion.

    Film à l’affiche dans les salles de Suisse romande dès le 4 juin

     

     

    Lien permanent Catégories : Sorties de la Semaine
  • Cinéma: "Les drôles de poissons-chats", entre drame et comédie

    Les-droles-de-poissons-chats_pics_390[1].jpgC’est l’histoire de Claudia, 22 ans, qui habite seule dans une grande ville mexicaine, trravaille dans un supemarché et se protège de tout contact social. Victime d’une crise d’appendicite, elle atterrit une nuit aux urgences où elle rencontre Martha, une quadragénaire mère de 4 enfants, atteinte d’une grave  maladie chronique.

    Mais en dépit de son état critique, Martha est une grande amoureuse de la vie. Enthousiaste, optimiste, pleine d’humour, elle s’attache à Claudia et l’invite à habiter chez elle à sa sortie de l’hôpital. La jeune orpheline prend petit à petit sa place au sein d’une tribu matriarcale à l’organisation un peu chaotique. Elle renforce ses liens avec chacun de ses membres tandis que Martha, en qui elle trouve la mère qu’elle n’a jamais eue, s’affaiblit de plus en plus.

    Les drôles de poissons-chats est le premier long-métrage de la Mexicaine Claudia Saint-Luce. Entre drame et comédie, elle livre une chronique familiale loin des thèmes de la corruption, de l’insécurité et de la violence qui dominent généralement dans les films de son pays. On y découvre aussi l’excellente actrice Ximena Ayala dans le rôle de Claudia.

    Misant sur la sobriété et la délicatesse, évitant la mièvrerie et le pathos, ce film est un essai joliment trsnsformé. Présenté au dernier Festival de Locarno, il avait obtenu le Prix du jury des jeunes.

    Film à l’affiche dans les salles romandes dès mercredi 4 juin.

    Lien permanent Catégories : Sorties de la Semaine
  • Roland Garros: Nadal se balade. Normal vu l'injustice du tirage au sort

    14082607444_cbc6403b07_z[1].jpgJ’avoue que ça m’énerve. Depuis le début du tournoi, on ne cesse de louer les extraordinaires qualités de Nadal, qui pourrait donc réussir l’incommensurable exploit de remporter son neuvième Roland Garros.

    Certes loin de moi l’idée saugrenue de nier ses immenses mérites. En même temps, je ne peux m’empêcher de trouver qu’on lui facilite exagérément les choses en général et en particulier cette année.

    J’irais jusqu’à qualifier d'injuste, sinon de carrément scandaleux, le tirage au sort, pour autant qu’on y croie, qui lui a été réservé pour les quatre premiers tours.

    Jugez plutôt: un vieux de la vieille américain qui ne pige rien à la terre battue histoire de s'échauffer en douceur, puis un débutant autrichien balbutiant, un quasi inconnu argentin à la rue et un timide ixième couteau serbe pour s’aiguiser les quenottes.

    Franchement limite et surtout de quoi arriver dans un fauteuil en quarts de finale, où l’ogre de l’ocre va de surcroît rencontrer David Ferrer. Et à une ou deux exceptions près on connaît l'issue de la bataille, étant donné le gros complexe d’infériorité que nourrit l'infatigable mobylette de Valence face au pitbull de Manacor. Outre évidemment le fait que le mille-pattes évolue à la façon de son illustre compatriote, mais fait tout un poil moins bien.

    Bref, vraiment pas de quoi s’extasier sur le parcours de Rafa face à des adversaires aussi faibles. Il aurait fallu qu’il joue de la main droite et la gauche attachée dans le dos, pour envisager de le voir perdre très éventuellement un set! 

    Lien permanent Catégories : Les pieds dans le plat