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  • Wawrinka et les footeux suisses: que de plans sur la comète!

    wawrinka-federer[1].jpgPour ne rien vous cacher, je vous avouerai que je suis un rien perplexe. Vous avez probablement regardé comme moi le quart de finale entre Wawrinka et Nadal à Shanghai. Et vous avez entendu Pascal Droz évoquer sérieusement  la possibilité pour ce cher Stan de se retrouver dans le dernier carré, étant donné la façon magistrale dont il s’était débarrassé du Canadien Milos Raonic. Il est vrai que j’en suis personnellement quasiment restée comme deux ronds de flanc.

    Ce qui ne m’empêchait pas de conserver de gros doutes quant à la suite des opérations. Contrairement à notre commentateur frisant l’extase. Pour lui la victoire du Vaudois était tout près de devenir une certitude vu la façon il tenait courageusement tête à au pitbull ibère. Il avait même une balle de set. Qu’il galvaudait à son habitude, ratant pareillement celles qu’il se procurait dans le T-break. Pour ensuite d’effondrer misérablement 1-6, le moral soudainement sous zéro. Pour un champion, ça craint...

    Rien ne pouvait cependant effacer cette exceptionnelle première manche, où Wawrinka avait joué à armes égales avec l'extraordinaire Nadal. Il n’est pas seulement à la hauteur d’un top 10, mais d’un top 5, clamait Pascal Droz débordant d’enthousiasme et vantant sans réserve le prodigieux talent de notre nouveau roi helvétique du tennis.

    Opinion qui fut abondamment relayée par sa collègue des  Sports au téléjournal. Juste en passant, le si redoutable ogre espagnol s’est laissé copieusement humilier le lendemain en deux sets secs en demi. Et par un Juan Martin Del Potro à son affaire, sans plus. Mais à la décharge des fans de Stan, ils ne le savaient pas encore.

    Reste que ce Stanisl-as qui les a mis en transes n’a pas fait mieux contre le taureau de Manacor que le compatriote de la tour de Tandil, l’Argentin Carlos Berlocq. Dont absolument personne ne parle, pour autant même qu’on le connaisse et qui a réussi exactement le même résultat que Wawrinka face à l'Espagnol, mais à l’envers. Autrement dit 1-6  6-7. Vous imaginez à quoi tient le génie!

    293743_heroa[1].jpgC’est comme en foot, où nos valeureux Helvètes bénéficiant d’un pot pas possible, ont réussi par les poils à se qualifier directement en Albanie pour le Mondial brésilien, avant même la dernière rencontre à Berne. Ce qui à défaut d’être transcendant, vu le côté bout de bois du groupe bien qu’on cherche subrepticement à nous convaincre du contraire, est en effet historique.

    Du coup, les experts du ballon, à l’image de Pascal Droz, ne peuvent s’empêcher de concocter bêtement des plans sur la comète. J’entendais ce matin à la radio romande que les Rouges devaient viser les quarts de finale. Car pour l’expert qui causait de la chose, il est évident que le brillantissime Shaqiri et ses fabuleux potes vont tout simplement passer le premier tour les doigts dans le nez. 

    Ben voyons! A mon humble avis, c’est aussi aléatoire que la participation de Federer à la finale des Masters à Londres. Autrement dit, dans les deux cas, il faudrait un miracle…

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  • Wawrinka coiffe Federer à la race. Le calice jusqu'à la lie pour la légende...

    stanislas-wawrinka5[1].jpgSi Federer connaît la pire année de sa carrière, cette journée du 10 octobre en fut le triste reflet. Non seulement il a perdu en simple et en double en huitièmes de finale, mais il a bu le calice jusqu’à la lie en se laissant coiffer à la Race par Wawrinka.

    Celui-ci retentait la chose après avoir raté une nouvelle fois le coche la semaine dernière à Pékin, en s’inclinant bêtement devant l’Américain Sam Querrey. A croire qu’il renâclait à passer devant son illustre aîné.

    Mais foin des sentiments et des scrupules à Shanghai, où le Vaudois s’est gaillardement défait de Milos Raonic aux interminables gambettes. Certes il ne s’agit que d’une maigre avance de cinq points et Stanislas devant affronter l’ogre Nadal en quarts, il devrait en rester là pour l'instant. Un poil prématuré donc de véritablement crier victoire. Mais étant donné la difficulté qu’a désormais le Bâlois à en marquer, une chose est sûre, ils tous sont bons à prendre.

    Par ailleurs avec cette victoire et en dépit de ce mini-crime de lèse-majesté, Wawrinka apparaît  paradoxalement comme le sauveur momentané de Rodgeur. Qui peut le remercier de maintenir le Canadien, l’un des épouvantails de service dans la course aux Masters de Londres, un peu plus à distance.

    Et s’il est vraiment un pote, j’espère qu’il s’arrangera pour recommencer l’exercice, sans oublier de terrasser également Jo-Wilfried Tsonga et Richard Gasquet au cas où il les aurait dans sa partie de tableau à Bâle ou à Bercy! Parce que désormais, il semble totalement illusoire de compter sur Federer pour s’en sortir tout seul…

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  • Shanghai: Federer presque sous l'eau!

    120268a0924d07939c2c52ec30ccdd8c[1].jpgMonfils enfonce Federer, sensation à Shanghai pouvait-on lire sur le site d’Eurosport suite à l’élimination du malheureux Helvète en huitièmes de finale déjà. Il n’y a vraiment plus que les Français pour considérer qu’une victoire sur ce pauvre Rodgeur constitue encore une sensation!

    En voyant Berdych revenir sur Almagro, un commentateur relevait que seuls les grands joueurs parviennent à se transcender dans les moments importants, comme Nadal et Djokovic. Ou avant…Federer.  Eh oui on est bien obligé de dire avant, ajoutait-il navré.

    En l’occurrence il s’est lourdement trompé concernant le Tchèque vu que c’est l’Espagnol qui a fini par l’emporter. Mais peu importe. Pour en revenir à ce brave Gaël, il ne représente qu’un joueur de plus à se payer le scalp de la légende du tamis qui ne fait peur à personne plus ou moins depuis son dix-septième sacre à Wimbledon en juillet 2012, un millénaire, qui l’avait vu de surcroît récupérer sa place de numéro un mondial.

    Preuve en est la pire année de sa carrière qui a culminé cette année à ce même tournoi londonien, après son éjection précoce au second tour par le  116è, l’Ukrainien Stakhovsky. Du coup tout le monde se pose  la question qui eût encore paru surréaliste il y a peu:  Federer va-t-il réussir à se qualifier pour les finales du Masters, épreuve qu’il a disputée chaque année depuis 2002.

    La réponse est claire: non évidemment s’il joue aussi mal à Bâle et à Paris (il a de précieux points à gagner à Bercy dans la mesure où il ne s’était pas aligné l’an dernier) qu’à Shanghai, où certains ont faussement relevé qu’il avait connu un succès facile sur Seppi. A le voir aussi emprunté face à l’Italien même s’il l’a emporte en deux sets, il n’y avait pas besoin d’être Madame Soleil pour imaginer que sa rencontre face à Monfils était chronique d’un échec annoncé. Et dire qu’avant le tournoi il avait claironné s’inspirer de l’incroyable retour de Nadal pour réussir le sien !!!

    Comme si ce pitoyable revers ne suffisait pas, le malheureux Bâlois a  connu la même journée et au même stade une éviction rapide en double. Manque de pot, il avait déclaré avec un rien d’arrogance, vouloir donner un coup de main au tennis chinois en s’associant à Zhang, son meilleur représentant. Qui eût nettement mieux fait de se choisir un autre partenaire pour espérer briller dans la discipline….

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