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  • Encore une humiliation pour Federer à Gstaad. Ou plutôt son fantôme!

    6acf6f869ec0ba199e1e8bd1fcaa8137_640x306[1].jpgOn n’ose pas imaginer une nouvelle défaite de Federer, déclarait terriblement inquiet le commentateur de la RTS, après avoir commencé par chanter les louanges du Suisse, qui foulait pour la première fois la terre de Gstaad depuis neuf ans.

    Mais funérailles. Ainsi que je vous le racontais dans ma précédente chronique, je craignais le pire pour la légende dans l’Oberland bernois.  Et il ne m’a pas fallu attendre bien longtemps l’échec de ce malheureux Rodgeur, complètement dépassé après quatre jeux seulement face au grand Allemand Daniel Brands qui lui avait déjà posé des problèmes à Hambourg.

    Ce revers était en effet couru dès l’instant où le Bâlois, qui décidément ne peut plus se le permettre, a perdu son service dans la première manche et du coup évidemment le set, car il ne parvient toujours pas à prendre celui de son adversaire. Ce qui est d’autant plus ennuyeux qu’il s’est en l’occurrence procuré de nombreuses balle de break.

    Dès lors sous pression extrême, le Bâlois a paumé sans surprise a mise en jeu d’entrée dans la seconde manche. C’est que l’Allemand se montre coriace, relevait l’expert de l’antenne romande complètement démoralisé. Même si en face il a Federer…

    Des clous! Dans la mesure où il s'agissait de son fantôme, il n’y avait vraiment pas de quoi paniquer en ce qui concerne Brands. Il n’a de surcroît pas eu à se défoncer, à l'instar de n’importe quel second couteau d'ailleurs. Bref, le maestro s’est donc vu logiquement humilié pour la troisième fois depuis Wimbledon. En à peine plus d'une heure et deux misérables sets cette fois.

    Certes il aurait mal au dos, mais quand même, c'est moche. Surtout pour les organisateurs, qui doivent être aux cent coups, eux qui comptaient sur une finale entre lui et Wawrinka dimanche, après avoir concocté en outre une super cérémonie avec cadeau d’une vache, joueurs de cors des Alpes et lanceurs de drapeaux, pour rendre hommage au king de la raquette.

    Cela dit, elle était fâcheusement emmenée par… une bande de cloches. Prémonitoire, hélas!

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  • Cinéma: "Wolverine 2": le mutant à griffes affronte les épées des yakuzas

    36877-636879[1].jpgAprès son passage calamiteux chez les X-Men, Logan, alias Wolverine le célèbre mutant à griffes à qui Hugh Jackman prête son visage revient. Il vit désormais en ermite hirsute et en plein questionnement existentiel dans les bois, où il ne peut se remettre de la mort de sa chérie Jean Grey. Voilà pourtant qui ne fait pas un film. Mais le réalisateur James Mangold a de la ressource…  Surgit en effet une jeune Japonaise de choc qui emmène notre héros barbu et chevelu au pays du soleil levant, où le réclame le puissant Yashida, régnant sur un empire technologique.

    Fraîchement lavé, rasé, grotesquement coiffé façon ananas, il se rend au chevet du PDG. Sur le point de rendre son dernier soupir Yashida, qui avait été sauvé du bombardement de Nagasaki par Logan, tient à le remercier et lui propose de lui céder cette immortalité qu’il semble traîner comme un boulet. Et voilà ce brave Wolverine, perdu entre scènes oniriques où apparaît Jean Grey et une amorce d’amourette avec la petite-fille de Yashida, nettement plus vicieux que reconnaissant, confronté aux affres du choix.

    Mais surtout aux complots de famille, à la corruption et aux intentions meurtrières d'affreux yakuzas avides de frotter l’acier de leurs épées aux griffes d’adamantium d’un Logan souffrant d’un coup de mou. Passagèrement, toutefois, le film s’intitulant Le combat de l’immortel et nous valant sans  surprise une série épuisante de scènes d’action.

    Pour tout dire, on ne tarde pas à s’ennuyer ferme dans cet interminable et ridicule voyage introspectif, donnant davantage dans le thriller que dans la SF. Cette nouvelle aventure, prélude à une inévitable suite, bénéficie naturellement de la 3 D. Ce qui n’arrange rien. Comme toujours ou presque.

    Film à l'affiche dans les salles romandes dès mercredi 24 juillet.

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  • Cinéma: "L'esprit de 45" évoque le rêve d'un idéal social

    lespritde45604-tt-width-604-height-410-attachment_id-391839[1].jpgPour son premier essai dans le documentaire historique, Ken Loach revient sur l’année 1945, qui marque un profond tournant en Grande-Bretagne. Au sortir de la Seconde Guerre mondiale, Winston Churchill le héros de la nation est, à la surprise générale, battu par les travaillistes aux élections législatives.
     
    Le cinéaste, qui a fourni un énorme et rigoureux travail de recherche, s’appuie sur des images d’archives en noir et blanc mêlées à des témoignages poignants d’ouvriers, mineurs, dockers, infirmières, pour rendre hommage au programme du gouvernement d’alors, dirigé par Clement Attlee. Il décline ainsi avec ferveur les conquêtes de l’Etat providence, création du système de santé publique, nationalisations, un programme porteur d’un nouvel idéal social, mis à mal trente ans plus tard par Margaret Thatcher.
      
    L’esprit de 45 qui est aussi celui de la lutte des classes, est clairement le manifeste politique d’un cinéaste depuis toujours engagé à gauche. On peut lui reprocher un côté un peu répétitif dans le discours, un manque de nuances et d’analyse dans son implacable réquisitoire anti Dame de fer. Mais on n’en attendait pas moins de cet infatigable militant. Tout en s’élevant contre les politiques de rigueur et d’austérité mises en place aujourd’hui en Europe, Ken Loach livre un vibrant plaidoyer pour la solidarité et la fraternité, ainsi qu’une passionnante leçon d’histoire.

    Film à l'affiche dans les salles romandes dès mercredi 24 juillet.

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