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  • Cinéma: "Le Quatuor" emmené par des comédiens virtuoses

    A-Late-Quartet_02[1].jpgA ne pas confondre avec Quartet, le premier long-métrage de Dustin Hoffman, Le Quatuor du cinéaste israélo-américain Yaron Zilberman met en scène quatre musiciens mondialement connus. A grand renfort de répétitions, ils préparent activement  le concert qu’ils vont donner pour célébrer le vingt-cinquième anniversaire de leur groupe, lorsque le violoncelliste, le plus âgé de la formation, apprend qu’il est atteint d’un inéluctable Parkinson.

    En annonçant à ses collègues qu’il va devoir prendre sa retraite à la fin de la saison, il provoque un déchaînement inattendu d’ego et de passions. Du coup, la longue amitié qui unit les membres de "The Fugue" est menacée. Volera-t-elle en éclats à la veille de ce qui sera sans doute leur ultime spectacle ? 
     
    Yaron Zilberman a certes tendance à abuser des cas de conscience, des crises psychologiques et des  émotions refoulées sur fond de relations amoureuses et familiales compliquées. En même temps, cela lui permet de nous laisser pénétrer dans les arcanes d’un univers professionnel très privé, révélant les gros sacrifices consentis par ceux qui ont choisi de se consacrer à la musique.
     
    Mais la réussite de ce psychodrame à la réalisation classique repose avant tout sur une brochette de comédiens virtuoses, évoluant dans des  registres inédits. On pense notamment  à l’impeccable Philip Seymour Hoffman et à Christopher Walken, qui nous offre une partition particulièrement  juste, émouvante et sobre dans son rôle d’artiste talentueux, trahi par les ans et la maladie.

    Film à l'affiche dans les salles romandes dès mercredi 24 juillet.

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  • Cinéma: "Kon-Tiki", l'incroyable aventure du Norvégien Thor Heyerdahl

    images[1].jpgEn février dernier, L’odyssée de Pi raflait quatre Oscars lors de la célèbre cérémonie hollywoodienne. Celle de Kon-Tiki dont on pourrait imaginer qu’Ang Lee s’est inspiré a dû se contenter  d’une nomination dans la catégorie du meilleur film étranger. Il faut dire que le film des réalisateurs norvégiens Joachim Renning et Espen Sandberg avait affaire à rude concurrence avec Amour de Michael Haneke.

    Voilà pourtant qui n’enlève rien à l'intérêt de l’œuvre, retraçant la fomidable et incroyable aventure de l’explorateur et anthropologue Thor Heyerdahl. Un Norvégien curieux, audacieux qui, accompagné de cinq hommes prêts à le suivre au bout du monde, a traversé le Pacifique en 1947, du Pérou en Polynésie, sur un frêle radeau en bois de balsa. Un voyage de 101 jours et de 8000 kilomètres.

    La raison de cette aventure dantesque où Thor et ses compagnons héroïques ont dû affronter les tempêtes,  les requins, les récifs ? Prouver que la Polynésie avait été peuplée, il y a 1500 ans par des habitants venus d’Amérique du Sud. D’où l’idée de cette expédition hasardeuse conçue par des marins d'opérette avec un minimum de préparation. Et une coquille de noix construite à l’ancienne sans clous ni rivets pour bénéficier des mêmes conditions de leurs prédécesseurs, quinze siècles plus tôt.

    Pas de super héros mais un comédien charismatique Pàl Sverre Valheim Hagen, des images magnifiques, des séquences impressionnantes, telle celle, terrifiante, de l’attaque des requins (photo)qui évite la surenchère désormais inévitable dans le genre, tout cela donne un film d’aventure original et fascinant.

    Les réalisateurs ont par ailleurs inséré des bouts du film tourné pendant la fantastique épopée et qui lui, en 1952, remportait un Oscar.

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  • Federer humilié en deux sets par un qualifié à Hambourg!

    537248-l-argentin-federico-delbonis-au-tournoi-d-hambourg-le-19-juillet-2013[1].jpgJe ne pensais certes pas assister à une démonstration de tennis, dans la mesure où le maestro nous en prive depuis le début de l’année. Mais je croyais naïvement voir une petite victoire à Hambourg, où sa Grâce tentait, avec sa nouvelle raquette censée lui offrir davantage de puissance, de glaner quelques précieux points dans le but de participer aux Masters de Londres.

    Eh bien non, ce qui prouve que son éviction au second tour de Wimbledon n’était pas un malheureux hasard… Après s’être laborieusement appliqué à battre trois seconds couteaux, dont deux en frisant sérieusement le code, Federer s’est laissé honteusement dégommer en deux misérables sets dans le dernier carré par Federico Delbonis (photo), un Argentin de 22 ans, 114e mondial et donc issu des qualifications.

    Qui, s’offrant non seulement la légende mais le premier top ten de sa carrière, n’en pouvait plus de bonheur, à l’image de Stakhovsky sur les courts de Sa Majesté. Et pourtant, alors qu'on évoque une "énorme sensation", cela devient très banal n’importe qui pouvant désormais se payer le scalp du king. Et pour cause. Ce pauvre Rodgeur a un très gros problème. Il est devenu si  médiocre à la relance qu’il ne peut plus se permettre de perdre son service.

    Sur lequel il était de surcroît fréquemment en danger, ramant ferme pour effacer des balles de break, tandis que son adversaire bouclait souvent le sien sur un jeu blanc. Du coup logiquement poussé deux fois au tie-break et constamment sous pression, il les perdait les deux tout aussi logiquement.

    Dans ces conditions, inutile de préciser qu’une victoire dans un Masters 1000 au plateau nettement mieux garni qu’en Allemagne s’annonce totalement inimaginable. Sans parler d’un dix-huitième  succès en Grand Chelem que certains ahuris, l’espoir chevillé au corps, lui prédisent encore. J’avoue même  craindre le pire pour son parcours à Gstaad, où on lui prépare une cérémonie de derrière les fagots!

    Par ailleurs, j’imagine les rires sous cape de Djokovic, Nadal ou Murray, qui n’ont sans doute jamais dû subir pareille humiliation depuis leur débarquement dans le trio de tête…

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