Federer humilié en deux sets par un qualifié à Hambourg! (20/07/2013)
Je ne pensais certes pas assister à une démonstration de tennis, dans la mesure où le maestro nous en prive depuis le début de l’année. Mais je croyais naïvement voir une petite victoire à Hambourg, où sa Grâce tentait, avec sa nouvelle raquette censée lui offrir davantage de puissance, de glaner quelques précieux points dans le but de participer aux Masters de Londres.
Eh bien non, ce qui prouve que son éviction au second tour de Wimbledon n’était pas un malheureux hasard… Après s’être laborieusement appliqué à battre trois seconds couteaux, dont deux en frisant sérieusement le code, Federer s’est laissé honteusement dégommer en deux misérables sets dans le dernier carré par Federico Delbonis (photo), un Argentin de 22 ans, 114e mondial et donc issu des qualifications.
Qui, s’offrant non seulement la légende mais le premier top ten de sa carrière, n’en pouvait plus de bonheur, à l’image de Stakhovsky sur les courts de Sa Majesté. Et pourtant, alors qu'on évoque une "énorme sensation", cela devient très banal n’importe qui pouvant désormais se payer le scalp du king. Et pour cause. Ce pauvre Rodgeur a un très gros problème. Il est devenu si médiocre à la relance qu’il ne peut plus se permettre de perdre son service.
Sur lequel il était de surcroît fréquemment en danger, ramant ferme pour effacer des balles de break, tandis que son adversaire bouclait souvent le sien sur un jeu blanc. Du coup logiquement poussé deux fois au tie-break et constamment sous pression, il les perdait les deux tout aussi logiquement.
Dans ces conditions, inutile de préciser qu’une victoire dans un Masters 1000 au plateau nettement mieux garni qu’en Allemagne s’annonce totalement inimaginable. Sans parler d’un dix-huitième succès en Grand Chelem que certains ahuris, l’espoir chevillé au corps, lui prédisent encore. J’avoue même craindre le pire pour son parcours à Gstaad, où on lui prépare une cérémonie de derrière les fagots!
Par ailleurs, j’imagine les rires sous cape de Djokovic, Nadal ou Murray, qui n’ont sans doute jamais dû subir pareille humiliation depuis leur débarquement dans le trio de tête…
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