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  • Festival de Cannes: les stars prêtes à fouler le tapis rouge

    aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaabereni.jpgComme toujours, le peuple squatte la Croisette, avide d’apercevoir les people. "Les stars, c’est bon pour tout le monde", affirme le président du festival Gilles Jacob. Cette année encore, elles vont contribuer à l’éclat de l’événement le plus glamour de la planète. Et le plus médiatique après les jeux Olympiques. Il sera ouvert par Bérénice Bejo, maîtresse de cérémonie (photo), en compagnie de Nanni Moretti, président du jury.
     
    De Marion Cotillard, pour la première fois en compétition avec De rouille et d’os de Jacques Audiard à Nicole Kidman,  en passant par Brad Pitt, Robert Pattinson, Kristen Stewart, Kylie Minogue, Bruce Willis, Sean Penn,  ils sont tous prêts à fouler dès ce soir et jusqu'au 27 mai, le tapis rouge déroulé mercredi matin à 10 heures sur les fameuses marches du Palais du festival. Sous le portrait géant de Marilyn Monroe, affiche officielle 2012, qu’on ne vit jamais dans la station cannoise.

    Le cinéaste américain Wes Anderson lancera la compétition avec Moonrise Kingdom. Le film qui sort simultanément dans les salles romandes, nous emmène sur une île au large des côtes de la Nouvelle Angleterre. En plein été 1965, deux enfants de 12 ans tombent amoureux et s’enfuient. Toute la ville se mobilise pour les retrouver…

    Pour son 65e anniversaire, Cannes propose 91 films entre la compétition (22 œuvres en lice pour la Palme d’Or), Un Certain regard, les séances spéciales, la Quinzaine des Réalisateurs et la Semaine de la critique. Sans oublier le grand marché destiné aux professionnels de la branche. En tout près de 1500 projections.

    Côté concours, le délégué général Thierry Frémaux a promis des chocs et des inventions aptes en principe à séduire le président du jury, le cinéaste italien Nanni Moretti. A voir si ce dernier sera surpris, comme il le demande, avec le retour de l’Amérique latine, l’émergence de jeunes nations comme la Colombie, l’apparition de l’Australie et du cinéma aborigène, le renouveau de l’Amérique et du cinéma d’auteur. Ou encore par le doyen Alain Resnais, qui propose à 90 ans Vous n’avez encore rien vu, un opus en forme de testament.

    Radiographie de la planète, le festival montre aussi les tourments qui agitent le monde. Comme la révolution égyptienne un an après, deux films sur le terrorisme venus du Maroc et d'Algérie,  le documentaire sur la guerre en Libye de Bernard-Henri Lévy, engagé au côté des rebelles ainsi que Trashed, l'opus écologique sur les déchets de la Britannique Candida Brady, soutenu par Jeremy Irons.

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  • Madrid: Les deux princes jouent les pinces et le roi s'en sort!

    aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaafed.jpgLà je crois que je vais devoir momentanément passer au mea culpa, alors que je craignais le pire, trouvant carrément le mythe un rien mité. Particulièrement après l'avoir vu osciller dangereusement à l’extrême bord du précipice contre le jeune Canadien Raonic à grande bouche, bizarrement sinon vilainement bâti avec ses interminables gambettes qui ont l’air de lui rentrer dans le cou.

    En effet, plus ça va et plus Rodgeur semble en passe d’écrire un nouveau chapitre de sa légende à Madrid, sur la terre battue bleue des mers du sud, qui fait couler des tonnes d'encres et provoque la colère de certains joueurs. Par exemple des quatre mousquetaires français pour qui tout baignait mercredi, et qui sombraient corps et biens le lendemain en incriminant cette damnée surface d’un nouveau genre.

    Le plus virulent toutefois c'est Nadal. Un sacré mauvais coucheur et d'une mesquinerioe crasse en cas de revers sur son terain de prédilection. Certes, après son duel avec Davydenko, il a émis quelques critiques à propos de cette brique pilée azur. Mais comme il avait impitoyablement dompté le Russe, promu nouveau fantôme des courts, il avait ajouté dans la foulée que s’il venait à plier, ce serait principalement à cause de son niveau pas assez élevé.

    Sauf qu’il n’imaginait évidemment pas une seconde devoir s’incliner en huitièmes de finale. Surtout pas contre Verdasco qui nourrit un sérieux complexe d’infériorité face à l’ogre, à l’instar des autres Espagnols. Hyper vexé de s’être laissé terrasser par son compatriote alors qu’il menait 5-2 dans le troisième set, il a soudain entonné un autre air, balançant que "n’importe qui pouvait l’emporter". Minimisant ainsi grossièrement la victoire de ce brave Fernando. Le malheureux ne s’en est d’ailleurs pas remis puisqu’il a été carrément atomisé en quarts de finale par le redoutable Tomas Berdych.

    Pareil pour Djokovic, qui a jugé bon de se mettre à l'abri des critiques avant son match contre son pote Tipsarevic. Qu’il a lamentablement perdu en deux petits sets. Abondant dans le sens du pitbull, Dracula avait donc affirmé que les résultats devraient être considérés avec la plus extrême des circonspections.

    Bref, le Serbe que l’Ibère imputent pathétiquement leur défaite à cette maudite terre façon savonnette mouillée. Mais si je ne m’abuse ça glissait pour tout le monde. Pas seulement pour les deux princes qui ont en l'occurrence joué les pinces dans ce Masters 1000. Il n’y en a qu’un qui ne s’est pas plaint. Eh oui, le roi Federer. Même quand il a lui aussi drôlement frisé le code dans son premier match. Mais personne n’a jugé bon de le relever.

    PS.- Un mot sur le hockey. A voir les Suisses évoluer, on pourrait aussi supposer qu’on leur a changé inopinément la couleur de la glace! Franchement je rêve en constatant la panique de nos experts à l’idée que les Helvètes risquent de ne pas battre les Tricolores ce soir! Très franchement, s’ils en sont là, nos besogneux de la crosse n’ont  pas grand-chose à faire dans ce championnat du monde.

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  • Nadal redevient l'ogre de l'ocre

    aaaaanadal.jpgConstantin, c’est l’arroseur arrosé. A se demander qui le pétulant boss sédunois va désormais pouvoir virer à part lui-même. Nonobstant les farfelues péripéties en-dehors du terrain, il est aussi responsable que ses entraîneurs successifs du mauvais classement de son club. Ne ramenant, si je ne m’abuse, qu’un misérable point lorsqu’il s’est mêlé de coacher l’équipe.

    En revanche le sorcier Joao Alves, viré par Magic Pishyar à l'évidence jaloux de son art, a opéré deux miracles depuis son retour dans "sa" maison grenat. Servette en passe d’être européen, on croit rêver. Remarquez, je doute qu'il y arrive. Dans le cas contraire, ça donnerait quand même une preuve supplémentaire de l’insigne faiblesse de cette Coupe UEFA.

    Cela posé, il y aura probablement plus mortifiant que l’éventuelle non sélection européenne des Genevois. Oui, vous avez deviné, le futur parcours de Federer au Masters 1000 de Madrid. Son aventure sur la terre bleue espagnole m’inspire en effet les plus vives craintes. Pourquoi donc notre paresseux s’est-il encore offert de longues vacances au lieu d’aller se chauffer un peu les muscles dans un petit tournoi de campagne genre Estoril ou Munich? Sinon Belgrade, en l’absence de Djokovic, qui a quand même moins besoin de se défoncer que notre gloire nationale. 

    D’autant qu’avec son pot habituel insensé, le patron du circuit rencontrera un qualifié pour son entrée dans le tournoi, puis éventuellement  Wawrinka au tour suivant. Qui, comme prévu, s'est montré incapable de venir à bout de Juan Martin del Potro en demi-finale au Portugal, alors que je le croyais enfin parti pour faire des fleurs.

    Quant au malheureux Rodgeur, rarement gâté par le tirage au sort, il devra dès son entame se coltiner le Canadien Raonic, ou l’Argentin Nalbandian. Il vaudrait d’ailleurs mieux que ce soit ce dernier, dans la mesure où il s’est misérablement incliné en Serbie contre l’Italien Seppi, pas franchement un foudre de guerre. Seule consolation pour le Suisse, il restera troisième puisque Murray, la belette écossaise, a déclaré forfait.

    En revanche, tout baigne pour Nadal, presque aussi verni que Dracula vu qu’il retrouvera le Russe Davydenko, nouveau fantôme des courts ou le Croate Karlovic qui ne peut pratiquement plus s’appuyer que sur son service. Bref autant parier que le pitbull et le vampire rallieront la finale.

    Avec avantage Rafa. Car pour l’avoir regardé écraser impitoyablement Nole à Monte Carlo puis David Ferrer, la mobylette de Valence à Barcelone, il semble bien que l’ombrageux Ibère soit tout simplement redevenu l’ogre de l’ocre. Alors à moins d’une malencontreuse mollesse du genou…

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