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  • Federer joue l'orchidée noire

    Je sens que je vais de nouveau devoir me pencher sur le mythe, la légende, le phénix et j’en passe, vu que Federer nous rejoue l’orchidée noire dans les colonnes de mon quotidien favori. Je veux évidemment parler de l’interview glamour qu’il a accordée l’autre jour à la Tribune de Genève.

    En tout cas une chose est sûre ceux qui ne l’aiment pas trop, et c’est un euphémisme, ont dû s’arracher les cheveux à la lecture de la chose. A commencer par Guy Forget, l’ex-capitaine de l’équipe de France de Coupe Davis.

    Cet esprit chagrin toujours prompt à tacler notre gloire nationale, ne l'imagine en effet pas faire de vieux os, si j’en juge par ses récents propos cavaliers à l’égard de la légende. Hurlant avec les seconds couteaux frondeurs réclamant leur part du gâteau et jugeant l’Helvète, président du Conseil des joueurs, trop suisse et trop peu enclin à se mouiller pour défendre ses pairs.

    Eh bien il faudra que toutes ces âmes mesquines s’y fassent, car le king du tamis ne va pas hésiter à jouer les prolongations. Il songerait même à battre un nouveau record en participant aux Jeux Olympiques de Rio de Janeiro en… 2016.

    Ce qui n’a dans le fond rien d’étonnant si l’on en juge par la manière dont ce farouche adepte de la méthode Coué se perçoit. Donnant une image très flatteuse de sa petite personne, pour ne pas dire irréprochable, il réfute d'un élégant revers les critiques qu’on pourrait avoirm l'audavce de lui adresser.

    Par exemple, il n’a jamais voulu critiquer Stanislas Wawrinka. Le fait qu’il lui ait mis sur le dos l’échec helvétique en Coupe Davis en février dernier n’est dû qu’à une mauvaise interprétation d’un éventuel excès de langage. Par ailleurs il s’entend parfaitement avec Djokovic et Nadal quoiqu’on prétende. 

    Sur le plan sportif,  il vise un 17e Grand Chelem, une médaille d’or sinon les deux, persuadé qu’il peut terrasser le pitbull de Manacor et le vampire de Belgrade quasiment les doigts dans le nez. Pourquoi pas, notez, ses deux principaux rivaux ayant un peu de plomb dans l’aile. Djokovic est à l’évidence moins dominateur que l’an dernier et Nadal risque toujours de se retrouver mou du genou.

    En plus, l’ombrageux Ibère déteste qu'on lui transforme son environnement. Par exemple il est furax à l’idée d’évoluer sur de la brique pilée bleue au lieu de l’ocre habituel lors de l’important tournoi qui doit se dérouler du 4 au 13 mai prochain à Madrid. Certes il n'est pas le seul. Du Serbe à l’Ecossais Murray en passant par le Suisse, personne n’est favorable à cette innovation en forme d’opération publicitaire, mais Nadal est de loin le plus virulent.

    Exaspéré par cette fantaisie ridicule et inutile, le Majorquin, vainqueur en 2010, craint d’être déstabilisé et de perdre ses repères sur cette terre inconnue. Il faut dire que pour ce garçon hyper ritualisé, le côté découverte façon Christophe Colomb n’est franchement pas son fort…

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  • Avis à Guy Forget, Federer bien décidé à s'incruster

    aaaaaaaaaaaaaaaaaafeder.jpgAu risque de me répéter, je vais de nouveau me pencher sur le mythe, la légende, le phénix et j’en passe, vu que Federer nous rejoue l’orchidée noire dans les colonnes de mon quotidien favori. Je veux parler de l’interview glamour qu’il a accordée l’autre jour à la Tribune de Genève.

    En tout cas une chose est sûre, ceux qui ne l’aiment pas trop et c’est un euphémisme, ont dû s’arracher les cheveux à la lecture de la chose. A commencer par Guy Forget, l’ex-capitaine de l’équipe de France de Coupe Davis.

    En effet, cet esprit chagrin ne voyait pas le Guillaume Tell de la raquette faire de vieux os,  si j’en juge par ses propos cavaliers récemment tenus à l’égard de la légende. Hurlant avec les seconds couteaux frondeurs réclamant leur part du gâteau et jugeantt l’Helvète, président du Conseil des joueurs, trop suisse et trop peu enclin à se mouiller pour défendre ses pairs.

    Eh bien il faudra que ces âmes chagrines s’y fassent, car le king du tamis s’incruste. Décidé à jouer les prolongations, il songerait même à battre un nouveau record en participant aux Jeux Olympiques de Rio de Janeiro en… 2016.

    Ce qui n’a dans le fond rien d’étonnant si l’on en juge par la manière dont ce farouche adepte de la méthode Coué se perçoit sur le court et en-dehors. Donnant une image très flatteuse de sa petite personne, pour ne pas dire irréprochable, il réfute la moindre critique qu’on a l'audace de lui adresser.

    Par exemple, il n’a jamais voulu critiquer Stanislas Wawrinka. Le fait qu’il lui ait mis sur le dos l’échec helvétique en Coupe Davis en février dernier n’est en somme qu'une mauvaise interprétation d’un éventuel excès de langage. Par ailleurs il s’entend parfaitement avec Djokovic et Nadal quoiqu’on prétende. 

    Sur le plan sportif, il vise un 17e Grand Chelem, une médaille d’or sinon les deux, persuadé qu’il peut terrasser le pitbull de Manacor et le vampire de Belgrade quasiment les doigts dans le nez. Pourquoi pas, notez, ses deux principaux rivaux ayant un peu de plomb dans l’aile. Djokovic est à l’évidence moins dominateur que l’an dernier et Nadal reste sous la menace d’une mollesse du genou.

    En plus l’ombrageux Ibère déteste qu’on lui transforme son environnement. Par exemple, il est furax à l’idée d’évoluer sur de la brique pilée bleue au lieu de l’ocre habituel lors du Masters 1000 de Madrid dès le 4 mai prochain.

    Certes, il n’est pas le seul. Du Serbe à l’Ecossais Murray en passant par le Suisse, personne n’est favorable à cette innovation en forme d’opération publicitaire, mais Nadal est de loin le plus virulent.

    Exaspéré par cette fantaisie ridicule et inutile, le Majorquin, vainqueur en 2010, craint d’être déstabilisé et de perdre ses repères sur cette terre inconnue. Logique. Pour ce garçon hyper ritualisé, le côté découverte façon Christophe Colomb n’est franchement pas son fort…

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  • Décidément, ça vaut bien la peine d'être une légende!

    federer.jpgJe viens de découvrir que Djokovic figure dans la liste des 100 personnalités les plus influentes du monde, dressée chaque année depuis neuf ans par le magazine Time. Mais où donc est passé Federer? Décidément cela vaut bien la peine d'être une légende!

    Remarquez, ce n'est pas la seule raison pour laquelle il m’inquiète le gendre idéal. Non seulement il peine à tenir son rang, mais certains commencent à le prendre en grippe. A commencer par Nadal, qui ne cesse de le  tacler chaque fois qu’il en a l’occasion. Alors qu’il avait plutôt tendance à vanter ses mérites et son talent.

    Et voilà que les sans-grade s’ysont mis à leur tour. Jouant les indignés de la raquette et se déclarant irrités par la répartition inégale des richesses générées par les tournois du Grand Chelem, ils réclament leur part du gâteau.

    Menaçant sinon de boycotter l’édition 2012 de Roland Garros. Un ultimatum auquel personne ne croit vraiment. Reste que la fronde est menée par trois seconds couteaux, un Ukraininen et deux Russes et qu’ils en ont profité, figurez-vous, pour chercher noise au Bâlois, qui se trouve être le président du Conseil des joueurs.

    Carrément un crime de lèse-majesté. Car ils ne sont pas tendres. En gros ils le trouvent bien gentil et propre sur lui. Mais contrairement à l’engagement dont il peut faire preuve sur un court, d’une mollesse crasse quand il s’agit de défendre ses petits camarades.

    A les entendre, notre gloire nationale se contente de trôner du haut de sa grandeur, se gardant bien d’intervenir pour ne pas ternir son image de gentleman. Normal. Il ne va tout de même pas se battre comme un chiffonnier, le mythe!

    En plus, il faut savoir que les prétendus oubliés du tennis sont infiniment mieux lotis que les laissés pour compte de la société, étant donné qu'un éliminé du premier tour d’un Grand Chelem touche la coquette somme de quelque 20.000 francs. Pour une prestation qui frise le plus souvent la désolation.  

    Mais là n'est pas la question. Je vois surtout mal notre gloire nationale cracher dans la soupe, dans la mesure où fort de son imposant statut, il profite grassement de l’état de fait. Quand il n'en demande pas davantage, âpre au gain comme on le connaît.

    Il n’est pas le seul, notez. Si les responsables de Roland Garros ont versé l'an dernier une enveloppe de 17,5 millions d’euros de dotations pour dégager un bénéfice net de plus de 47 millions, écart colossal qui exaspère donc les besogneux du circuit, les big four, en l’occurrence Federer, Nadal, Djokovic et Murray ont tranquillement raflé les 30% de la somme versée. Comme à Melbourne, Wimbledon et New York.

    A une petite différence près. Tandis que Rodgeur se gaverait sans moufter, il paraît que le Serbe et l’Espagnol seraient montés au créneau pour plaider la cause des besogneux du circuit. Sans succès vu la réticence du Suisse à se mouiller. Mais cela n’est pas allé jusqu’à inciter Dracula et le pitbull à verser une partie de leurs mirobolants cachets aux pauvres du tamis!

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