Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 4

  • La grosse colère du président Solari

    Locarno ne s’arrêtera jamais. Quoi que vous disiez et quoi que vous écriviez, rien n’empêchera la marche en avant de ce trésor du patrimoine tessinois…, martèle en substance et très fâché du haut de la tribune,  le président du festival lors du traditionnel cocktail d’ouverture. De quoi freiner la progression vers le buffet de la foule dense et impatiente, pressée comme d’habitude d’enfourner champagne et petits fours, mais un instant décontenancée par la brutalité du discours. Un instant seulement. Le directeur Frédéric Maire avait à peine énoncé sa dernière phrase que tout était englouti par les pique-assiettes avides d’économiser sur le repas du soir….

     

    ll n’empêche. Remonté comme une pendule, l’élégant Marco Solari, plus habitué aux ronds de jambes qu’aux règlements de comptes en public et qui nous faisait penser aux diatribes de l’ex-président Marco Muller à l’égard des «ayatollah » zurichois.

     

    Eh bien on  n’en était pas loin, dans la mesure où il s’agissait de répondre aux perfidies de la presse alémanique, se gaussant du programme de cette 61e édition. A l’image de la Neue Zürcher Zeitung, évoquant le plus petit des grands festivals qui se targue surtout de découvertes dans ses différentes sections. La pire chose qu’on puisse dire d’une telle manifestation, ajoute la célèbre gazette, qui la compare méchamment à une dégustation de vins. Pour résumer, pas assez de bon cinéma,  pas assez de stars. Profitant de l’occasion pour remuer le couteau dans la plaie en rappelant  le forfait de dernière minute d’Angelica Huston.

     

    Mais pourquoi tant de haine? Une jalousie mal placée, semblerait-il. Car pour nos amis d’outre-Sarine, il n’est de bon film que de chez eux ! Or ils se plaignent que cette année, il n’y en a que pour les Romands. Une manière comme une autre de se persuader qu’il faut absolument transférer Locarno à Zurich. Histoire de combler enfin les vrais cinéphiles, ainsi que le prétendent certains.

     

    Cette cérémonie un rien orageuse, prélude aux menaces d’une météo capricieuse n’a pas empêché le festival de s’ouvrir avec une belle saga du Britannique Julian Jarrold, auteur du biopic Becoming Jane. Commençant en 1925 et s’étendant sur dux décennies, Brideshead Revisited, adapté du roman d’Evelyn Waugh et dont la télévision s‘était emparée pour une série mythique il y a vingt ans, est une violente  critique de l’aristocratie catholique anglaise. Avec tous les ingrédients pour plaire, amour interdit, passion, religion, trahison. Sans oublier le craquant Matthew Goode et Emma Thompson, jamais vue en mère abusive, dotée d’une vision très arrêtée de la foi. L’œuvre, qui connaît un joli début de succès aux Etats-Unis, devrait bientôt conquérir l’Europe.    

     

     

      

    Lien permanent Catégories : La griffe du léopard
  • Drôle de tournant dans la raquette

    On n'a pas fini de l'entendre, les tournois de Toronto et Cincinnati ont donc marqué un tournant dans l'histoire de la raquette actuelle. Eh bien, je trouve que ce n'est pas franchement pour le mieux quoiqu'on en dise. Chez les garçons d'abord, où, à peine assuré de sa place de numéro un mondial, Nadalator, en dépit des dithyrambes dont il est l'objet,  se laisse pitoyablement balayer par Djokovic. Le malheureux Federer doit en être malade. D'autant qu'il a sans doute dû voir à quel point Murray s'est facilement débarrassé de Karlovic, celui-là même qui a ignominieusement précipité sa chute en huitièmes de finale...

    Et c'est encore moins engageant chez les filles, Jankovic allant devenir la reine des courts non seulement après avoir lamentablement perdu contre une seconde lame, mais sans avoir gagné le moindre tournoi du Grand Chelem. Remarquez, il y a plus saugrenu dans le genre. C'est la façon dont les commentateurs français ont tendance à se gausser de la jeune Serbe en rappelant la chose. Oubliant qu'il y a quatre ans, ils portaient follement aux nues... Amelie Mauresmo, qui n'avait pourtant pas procédé autrement pour s'asseoir sur le trône du tennis féminin!

    Edmée     

    Lien permanent Catégories : Les pieds dans le plat
  • La TSR lui préfère la Schlager...

    Juste en passant, il devrait profiter de son prochain statut de roi pour s’acheter un caleçon. Parce que décidément, il me tue à décoincer son string de plus en plus frénétiquement. Mais bref. Puisque je vous en cause, la couronne de l’Ibère va elle aussi vaciller dès qu’il se la posera sur la cafetière, à en croire les analyses pointues de certains experts.
    Qualifiant Rafa de phénomène galactique, ils mentionnent dans la foulée et d’un ton un poil emprunté ses biscotos dantesques. Ça ne tiendra pas. Ou alors… Et c’est là que semble se dessiner un gros point d’interrogation sous les crânes, à l’évocation du physique stupéfiant de Monsieur Muscle.
    Maigre consolation. C’était quand même très dur d’assister en direct à la chute inexorable de l’icône. Enfin, tant qu’on se débrouille par ses propres moyens en se délestant d’une poignée de dollars. Car les pontes de la TSR, fondus de Schlager-Parade allemande, ont évidemment jugé inutile de se procurer quelques images de Toronto ou Cincinnati, pour nous laisser partager de visu l’agonie du plus grand héros helvétique depuis Guillaume Tell. Nous permettant accessoirement de vivre un tournant historique dans la raquette.
    Encore que Federer mérite moyennement que je me mette au lit pour le plaindre. A son habitude, il s’est montré d’une désespérante platitude saupoudrée d’une exaspérante fatuité dans ses explications, à la suite de ce nouvel échec honteux. Reconnaissance furtive du talent de l’adversaire et, comme toujours, pas l’ombre du début d’un soupçon d’une vague tentative de remettre un tant soit peu son jeu en question. Alors qu’en le regardant évoluer, j’en suis à craindre le pire contre absolument n’importe qui, de Gasquet à Wawrinka, à la perte d’un seul service! En outre, quand on lui demande s’il souhaite la défaite de Nadalator dans l’Ohio, Rodgeur prend un air méprisant pour répondre qu’il s’en fout, dans la mesure où il ne s’agit que d’un minable Masters Series.
    Le comble pourtant, c’est qu’en dépit de ses onze défaites, le futur ex-king du tamis juge que sa saison, plutôt satisfaisante au demeurant, se révélerait carrément explosive s‘il venait à gagner l’US Open. Et avant à Beijing.
    Drôle de pékin! Etant donné l’état actuel comateux de Sa Grâce, je ne l’imagine pas une seconde nous ramener une quelconque médaille de l’enfer chinois. Et vu qu’il constitue l’un de nos meilleurs atouts, sinon le seul, je ne vous raconte pas à quel point je les sens mal ces JO. Du coup, compte tenu de la situation générale, nous ferions tous mieux d’aller à la plage en août… Edmée

    Lien permanent Catégories : Les pieds dans le plat