On n'a pas fini de l'entendre, les tournois de Toronto et Cincinnati ont donc marqué un tournant dans l'histoire de la raquette actuelle. Eh bien, je trouve que ce n'est pas franchement pour le mieux quoiqu'on en dise. Chez les garçons d'abord, où, à peine assuré de sa place de numéro un mondial, Nadalator, en dépit des dithyrambes dont il est l'objet, se laisse pitoyablement balayer par Djokovic. Le malheureux Federer doit en être malade. D'autant qu'il a sans doute dû voir à quel point Murray s'est facilement débarrassé de Karlovic, celui-là même qui a ignominieusement précipité sa chute en huitièmes de finale...
Et c'est encore moins engageant chez les filles, Jankovic allant devenir la reine des courts non seulement après avoir lamentablement perdu contre une seconde lame, mais sans avoir gagné le moindre tournoi du Grand Chelem. Remarquez, il y a plus saugrenu dans le genre. C'est la façon dont les commentateurs français ont tendance à se gausser de la jeune Serbe en rappelant la chose. Oubliant qu'il y a quatre ans, ils portaient follement aux nues... Amelie Mauresmo, qui n'avait pourtant pas procédé autrement pour s'asseoir sur le trône du tennis féminin!
Edmée