Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

La TSR lui préfère la Schlager...

Juste en passant, il devrait profiter de son prochain statut de roi pour s’acheter un caleçon. Parce que décidément, il me tue à décoincer son string de plus en plus frénétiquement. Mais bref. Puisque je vous en cause, la couronne de l’Ibère va elle aussi vaciller dès qu’il se la posera sur la cafetière, à en croire les analyses pointues de certains experts.
Qualifiant Rafa de phénomène galactique, ils mentionnent dans la foulée et d’un ton un poil emprunté ses biscotos dantesques. Ça ne tiendra pas. Ou alors… Et c’est là que semble se dessiner un gros point d’interrogation sous les crânes, à l’évocation du physique stupéfiant de Monsieur Muscle.
Maigre consolation. C’était quand même très dur d’assister en direct à la chute inexorable de l’icône. Enfin, tant qu’on se débrouille par ses propres moyens en se délestant d’une poignée de dollars. Car les pontes de la TSR, fondus de Schlager-Parade allemande, ont évidemment jugé inutile de se procurer quelques images de Toronto ou Cincinnati, pour nous laisser partager de visu l’agonie du plus grand héros helvétique depuis Guillaume Tell. Nous permettant accessoirement de vivre un tournant historique dans la raquette.
Encore que Federer mérite moyennement que je me mette au lit pour le plaindre. A son habitude, il s’est montré d’une désespérante platitude saupoudrée d’une exaspérante fatuité dans ses explications, à la suite de ce nouvel échec honteux. Reconnaissance furtive du talent de l’adversaire et, comme toujours, pas l’ombre du début d’un soupçon d’une vague tentative de remettre un tant soit peu son jeu en question. Alors qu’en le regardant évoluer, j’en suis à craindre le pire contre absolument n’importe qui, de Gasquet à Wawrinka, à la perte d’un seul service! En outre, quand on lui demande s’il souhaite la défaite de Nadalator dans l’Ohio, Rodgeur prend un air méprisant pour répondre qu’il s’en fout, dans la mesure où il ne s’agit que d’un minable Masters Series.
Le comble pourtant, c’est qu’en dépit de ses onze défaites, le futur ex-king du tamis juge que sa saison, plutôt satisfaisante au demeurant, se révélerait carrément explosive s‘il venait à gagner l’US Open. Et avant à Beijing.
Drôle de pékin! Etant donné l’état actuel comateux de Sa Grâce, je ne l’imagine pas une seconde nous ramener une quelconque médaille de l’enfer chinois. Et vu qu’il constitue l’un de nos meilleurs atouts, sinon le seul, je ne vous raconte pas à quel point je les sens mal ces JO. Du coup, compte tenu de la situation générale, nous ferions tous mieux d’aller à la plage en août… Edmée

Lien permanent Catégories : Les pieds dans le plat

Les commentaires sont fermés.