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  • Juste normal. Y nada mas!

    Je sais qu’il va encore s’en dire et s’en écrire jusqu’à l’indigestion à propos du nouveau roi de la vieille Europe.</p><p>Mais tout bien considéré et nonobstant la montagne d’analyses bredouillantes d’avant match sur l’opposition des styles doublée du choc des cultures, l’ensemble plombé par une glorieuse quoique pesante incertitude, pour moi c’est simple. Rien de plus normal que la victoire de l’Espagne sur l’Allemagne. Y nada más!

    Aussi, pour terminer cet Euro sur une note apaisante pour nos ego d’Helvètes un poil traumatisés, aimerais-je vous faire part d’une découverte intéressante. A chaque grand-messe du crampon, il y a toujours une flopée d’experts pontifiants, invités à se prononcer sur le pourquoi de l’incroyable ferveur suscitée par ce sport planétaire.

    C’est ainsi que l’un d’eux a d’abord aligné un certain nombre de banalités sur le lieu de communion et la géographie du monde qu’est ce bastion masculin attaqué par les femmes, l’union et la division qu’il provoque, sans oublier l’indispensable fonction sociale qu’il remplit à travers l’expression de repères identitaires. Pour gloser ensuite sur l’extraordinaire côté tragédie grecque d’une discipline qui confine à l’art.

    Et là j’ai compris la raison essentielle des sempiternelles défaites prématurées des Helvètes. C’est tout simplement qu’ils ne jouent pas vraiment au foot… 

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  • Un succès trop facile

    La victoire était trop facile pour les Espagnols. Même porteurs de ce maillot jaune qui file à chaque coup un surcroît de couperose à l’affreux Luis Aragones.
    La défaite des malheureux Russes n’a pas traîné. A la fois en manque de potion magique et victimes d’un lourd handicap: le soutien inédit de nombreux Français. Non par pure bonté d’âme, vous vous en doutez. Les fans des Bleus estiment simplement que rapport à leur drapeau, les sujets de Poutine ont quelque chose de tricolore en eux. Cela dit, c’est encore loin d’être dans la poche coté ibère. En dépit de ce que j’ai lu, ils vont devoir affronter de sacrés adversaires. A commencer par le très véloce Ballack, qui m’époustoufle par son approche révolutionnaire du crampon. Pour lui le foot ce n’est pas seulement courir, c’est aussi… taper dans un ballon.
    Avouez que face à cette découverte décoiffante, Saint-Casillas dieu du stade et idole des foules a du mouron à se faire!

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  • A l'Ouest, les Turcs

    Et voilà. Terminé le miracle ottoman! Logique. A force de revenir de nulle part, les malheureux devaient être complètement à l’Ouest.
    Contrairement à Angela Merkel, au septième ciel grâce à son «Schweini» adoré.
    Enfin, comme on dit en
    Allemagne depuis hier, mieux vaut être décevants en poule et jouer les coqs ensuite.
    Simple. Pourtant cela n’a pas empêché les spécialistes du crampon de nous bassiner pendant des jours en nous livrant les clefs pour chaque équipe à l’occasion de ce match si particulier. Tout ça sous prétexte qu’il y a deux millions de Turcs en Allemagne. Alors qu’on n’en a pas mal non plus en Suisse. Dont trois chez les Rouges, ce qui vous booste drôlement le pourcentage.
    A cet égard d’ailleurs, je regrette presque la défaite
    des Turcs. Fatih Terim
    se serait trouvé à court de main-d’œuvre et on lui aurait volontiers prêté Yakin, Derdiyok et Inler. Histoire de donner une vraie chance à l’Espagne, si par bonheur elle atteint la finale ce soir…
    Edmée

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