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  • A côté d'Hitzfeld, Hercule se les roulait!

    Quand je pense qu’on a parlé de JO dans l’enfer chinois! Alors que ça baigne à Pékin. Notamment pour les bêtes. Bolt la panthère et Phelps le dauphin, dont les exploits font pourtant tousser les esprits chagrins. Surtout ceux du second. Dire qu’on lui cherche bêtement des poux dans la tête sous prétexte qu’il sale drôlement ses sandwiches-mayo!
    On devrait au contraire le plaindre. Imaginez l’existence sordide de ce malheureux garçon: nager, dormir et se gaver le reste du temps d’immondes cochonneries graisseuses, sous peine de s’éteindre comme un dinosaure!
    A part ça, nous autres Helvètes sommes évidemment moyennement concernés par ces joutes d’extraterrestres. Heureusement que nous avons le fabuleux succès de nos footeux pour nous réjouir après la cacade de l’Euro…
    Rassurez-vous, je plaisante. Il m’a suffi de voir contre qui et comment pour déchanter aussi sec. Remarquez, cela n’a pas empêché la jubilation de nos inénarrables de la TSR. Pour eux, le bémol se résume à un léger manque de communication. Un euphémisme! A regarder évoluer les Suisses, il y avait une sacrée friture sur la ligne…
    Plus fâcheux, je les sens victimes du syndrome Federer, qui n’admet pas errer sur les courts depuis des mois et s’écroule pathétiquement de bonheur en décrochant une médaille d’or… en double. Du genre, je vise l’Everest, mais le Salève par la face sud, c’est l’extase. Pareil chez les Rouges, délirant à l’idée de s’être payé des Chypriotes dont même Servette serait venu à bout les doigts dans le nez.
    Aussi me demandé-je si ce cher Hitzfeld mesure bien l’ampleur de sa tâche. A côté du boulot qui l’attend pour espérer la victoire de ses troupes en Israël, Hercule c’est simple, il se les roulait!
    Edmée

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  • Un improbable Léopard d'Or

     

    Contrairement à certains qui se lèchent les babines ou presque à l’idée de cette compétition 2008, je n’aurais pas attribué de Léopard d’Or, aucun film n’ayant à mon humble avis l’allure du fauve en question. A se demander pourquoi Frédéric Maire n’avait pas jugé bon d’y inclure La Forteresse de Fernand Melgar, incontestablement l’un des gros événements de la quinzaine, au lieu de nous fourguer un documentaire particulièrement calamiteux pour clore le concours. Couchepin en personne a eu toutes les peines du monde à lui trouver un vague charme... Et ce ne sont pas les explications vaseuses du directeur dimanche matin sur les ondes de la Première qui me convaincront d’une visibilité hautement supérieure de l’opus helvétique dans une section différente.

    Mais puisqu’il n’était pas question de passer outre à la consécration suprême, j’avais  imaginé deux ou trois titres possibles parmi les dix-sept proposés. Dont  Kisses, de l’Irlandais Lance Daly, montrant la fragilité de deux jeunes fugueurs confrontés à la dureté des adultes. Ou même, soyons fous, Un autre homme de Lionel Baier, un des Romands en forme dans cette édition.  

    Inutile de dire que j’étais complètement à côté de la plaque. Au point qu’aucun de mes éventuels prétendants n’a été mentionné au palmarès. Depuis le temps remarquez, je devrais avoir l’habitude, les jurys locarnais  s’ingéniant souvent  à nous dégotter l’improbable. En l’occurrence Parque Via, du Mexicain Enrique Rivero, sorte d’avatar du décoiffant Japonais gagnant de l’an dernier, avec une mise en scène principalement basée sur la répétition des gestes quotidiens d’un vieil  employé de maison menacé de se retrouver à la rue. Du genre repassage et nettoyage, agrémentés d’un peu de sexe. Inutile d’en raconter davantage, dans la mesure où je ne suis pas certaine que vous le voyiez un jour…

    Pendant que j’y suis, on ne s’est pas beaucoup plus éclaté sur la Piazza Grande, à part avec la saga d’ouverture Brideshead Revisited de Julian Jarrold, ou  Son of Rambow, la fameuse comédie potache  de Garth Jennings, qui a logiquement reçu le prix du public. Et je n’oublierai pas Palombella Rossa de Nanni Moretti. La rétrospective, les choix  et la présence magnétique de l’icône italienne ont largement contribué à relever le niveau général.

    Bref, vivement l’année prochaine ! Mais pitié, sans les détails plombants. Comme l’album panini ou les obsessions glamour de Nicolas Bideau qui s’obstine à mélanger Cannes et Locarno. Et surtout, de grâce monsieur Solari,  sans mystère autour du successeur de Frédéric Maire. Il n’y a rien de tel que ce suspense à la noix, vous forçant à traquer l’info au lieu d’aller au cinéma, pour vous pourrir un festival.

     

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  • Faute de grive...

    A l'issue de la demi-finale remportée par la paire Federer-Wawrinka dans l'enfer de Pékin, Pascal Droz, n'en pouvant plus d'un tel exploit, remarquait avec humeur que les méchants journalistes vilipendeurs de Rodgeur après son quart pitoyable face à Blake, allaient sans doute s'en mordre les doigts. A croire que cette rencontre "exceptionnelle" contre les jumeaux Bryan effaçait d'un coup les errements coupables du Suisse sur les courts depuis des mois.

    Quelle blague! Certes, je suis contente que l'ex-numéro un mondial ait enfin réussi à rafler de l'or olympique en gagnant le tounoi avec son pote. Mais c'est vraiment le cas de dire que faute de grive on mange du merle. D'autant que c'est surtout grâce au tennis dévastateur du Vaudois, je sais une fois n'est pas coutume mais quand même, que le Bâlois a pu vaincre le sommet. Une montagne à vaches entre nous. A part aux JO et en Coupe Davis où on ne peut pas faire sans, je ne me souviens pas que le double ait été sérieusement pris en considération ailleurs. La preuve, la télé ne retransmet pratiquement jamais les matches. 

    Aussi attendrais-je l'US Open pour cultiver l'espoir de voir mon tennisman favori revenir aux affaires. Un espoir extrêmement mince, je ne vous le cache pas. Car en constatant la facilité déconcertante avec laquelle Nadal le cannibale a joué les Midas en simple en terrassant le malheureux Gonzalez,  notre roi déchu n'est pas franchement près de remonter sur son trône...

     

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