La victoire était trop facile pour les Espagnols. Même porteurs de ce maillot jaune qui file à chaque coup un surcroît de couperose à l’affreux Luis Aragones.
La défaite des malheureux Russes n’a pas traîné. A la fois en manque de potion magique et victimes d’un lourd handicap: le soutien inédit de nombreux Français. Non par pure bonté d’âme, vous vous en doutez. Les fans des Bleus estiment simplement que rapport à leur drapeau, les sujets de Poutine ont quelque chose de tricolore en eux. Cela dit, c’est encore loin d’être dans la poche coté ibère. En dépit de ce que j’ai lu, ils vont devoir affronter de sacrés adversaires. A commencer par le très véloce Ballack, qui m’époustoufle par son approche révolutionnaire du crampon. Pour lui le foot ce n’est pas seulement courir, c’est aussi… taper dans un ballon.
Avouez que face à cette découverte décoiffante, Saint-Casillas dieu du stade et idole des foules a du mouron à se faire!