Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

  • Les Rouges virent au rose très pâle

    Eh bien, c'est une chance que saint Ottmar, le meilleur des entraîneurs, savait ce qu’il devait faire. En clamant même que c’était un gros avantage. Sinon, je me demande ce qui serait arrivé à ces malheureux Rouges!
    Soyons sérieux, cet échec attendu n’est ni retentissant ni cuisant. Depuis le début du Mondial, la plupart des spécialistes critiquent vertement une Suisse incapable de marquer des buts. Et soudainement on imaginait qu’elle allait en mettre deux au Honduras les doigts dans nez.
    Vraiment folklorique. Remarquez, cela évitera au moins de noircir inutilement du papier, contrairement à ce qui se passe chez nos voisins. En effet, on maintient fermement la pression avec Henry chez Sarkozy, puis à Canal, ou encore Eric Abidal sur TF1, tous deux prétendument avides de s’épancher.
    Question grand déballage cependant, les curieux peuvent repasser. Ils ont juste appris que ce brave Thierry en avait drôlement gros sur la patate.
    Il s’est senti exclu d’une tribu qui ne lui manifestait plus le moindre respect, figurez-vous. «Limite c’est moi qui dois porter les sacs», remarquait-il plein de rancœur. Pauvre chéri, quelle humiliation douze ans après avoir emmené la France au sommet!
    Je me moque, mais je dois à nouveau constater qu’aucune autre équipe n’est capable de provoquer un tel séisme en étant si nulle. Prenez par exemple l’Italie. Championne du monde en titre, elle a été à son tour virée comme une malpropre, terminant aussi dernière de son groupe.
    De quoi enflammer les esprits en principe. Que nenni. Car la différence, c’est qu’en dehors de la Péninsule, personne n’en a cure de la piteuse sortie de la Squadra Azzurra. Le sélectionneur prend la responsabilité du naufrage, basta cosi!
    Mais moi , il y a une chose qui m'éclate. Pendant que les médias hexagonaux s’accrochaient furieusement à leurs footeux clownesques, deux de leurs compatriotes accomplissaient un fantastique exploit.
    Je veux évidemment parler de Nicolas Mahut qui, avec John Isner, marquera peut-être à jamais l’histoire du tennis. Pour la simple beauté du geste, de surcroît, tant il était évident que le vainqueur de ce match de folie, plus cuit qu’une carotte, n’allait pas franchement en profiter par la suite.
    Sans oublier le 57e titre de championne de France de l’inoxydable Jeannie Longo à 51 ans. Performances anecdotiques toutefois en regard d’une débâcle certes honteuse, mais qui n’en est finalement que plus juteuse en faisant grimper les audiences. Dans le fond c’est la seule chose qui compte, non?

    Lien permanent Catégories : Les pieds dans le plat
  • Tout ça, c'est de la faute de Roselyne Bachelot

    «Cette fois, le monde entier vous regarde», titrait l’Equipe sur deux pages avant l’ultime match des Bleus. Drôlement gonflé, je trouve. Ou alors  la simple confirmation que pour nos voisins, la planète se résume décidément à l’Hexagone.

     

    Evidemment, cet oeil prétendument universel n’aura servi à rien. Au final, c’est  "le cauchemar absolu".  Là encore d’ailleurs, TF 1 exagère un poil dans la mesure où les Tricolores ont quand même réussi à marquer un petit but, évitant ainsi de pénétrer  à nouveau dans l’histoire à reculons, comme en 2002.

     

    Mais je l’admets, les commentateurs français, qui n’ont pu s’empêcher de tirer une dernière salve en félicitant l’Afrique du Sud « d’avoir avoir battu  les vice-champions du monde», ont montré un courage exemplaire dans l’adversité, en déclarant que la compétition allait continuer, et qu’il s’y passerait de belles choses dont ils nous rendraient compte avec plaisir…

     

    En attendant voici donc mes bouffons préférés qui rentrent pitoyablement à la maison. Première chose à faire, se soigner le mental. Si je vous dis ça, c’est parce que certains, à l’image du capitaine Evra, se sont sentis psychologiquement inaptes à pénétrer sur le terrain pour cette confrontation avec l’Afrique du Sud. J’avoue que je les comprends. Outre que leurs millions leur bouffent les neurones, je pense qu’ils ont juste refusé de vivre le pire après le coup de grâce asséné par Roselyne Bachelot.

     

    En effet, tandis qu’ils nageaient déjà en plein psychodrame, il a fallu que la folklorique ministre des Sports, confondant allègrement le rugby et le foot, s’avise d’aller leur remonter les bretelles. Du coup il devenait  évident que les malheureux, non seulement éliminés, trouveraient de surcroît moyen de terminer honteusement derniers du groupe le plus facile du Mondial !

     

     

     

    Lien permanent Catégories : Vipère au pied
  • Saint Ottmar en prend un coup dans l'auréole!

    Et ce qui devait arriver arriva. Mais là franchement, je ne comprends pas pourquoi il ne  m’écoute pas, Hitzfeld. Ce n’est pourtant pas faute de l’avoir averti. Depuis mercredi dernier, je le supplie de ne rien changer, et surtout de maintenir le calamiteux duo Frei-Behrami le plus loin possible du terrain.

     

    Eh bien non. Se croyant plus malin que le commun des mortels, le coach a décidé de n’en faire qu’à sa tête. Pire, il a fallu qu’il se pique de nous la jouer à la Domenech, en se laissant embobiner par ses joueurs. Evidemment, c’est la cata et saint Ottmar en a pris un sacré coup dans l’auréole!

     

    Remarquez, ce n’est pas l’avis de tout le monde. Trouvant des tas de motifs d’espérer dans ce mortifiant échec suisse, l’inénarrable assistant Michel Pont, venu s’épancher à la TSR, est finalement sorti de la rencontre la tête haute. Du moins selon l’agaçant commentateur Maïque Perez qui, juste en passant, serait bien inspiré de cesser de nous bassiner avec son jeune âge pour masquer ses lacunes en foot.

     

    A part ça, vu que j’avais un œil sur Wimbledon et l’autre sur Port Elizabeth, le stress maximum en somme,  je ne peux m’empêcher  de cultiver également quelques illusions. Du moment que Federer  a réussi par les poils à battre le Colombien Falla, il n’y a pas de raisons que les footeux helvétiques  ne franchissent pas eux aussi le premier tour. Après, je sens que ce sera drôlement coton. Et pas uniquement pour nos besogneux du crampon…  

     

    Lien permanent Catégories : Vipère au pied