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  • Avec Christophe, la France s'est trouvé un nouveau maître...

    Il est magique, c’est une pépite, un joyau, un diamant, un prodige. Je veux bien entendu parler de Christophe Lemaitre, l’éclair d’Aix-les-Bains, sprinter au nom prédestiné, seul Blanc à être descendu en-dessous des 10 secondes au 100 mètres et tout frais médaillé d’or aux Championnats d’Europe d’athlétisme de Barcelone.

    Vous imaginez donc si nos voisins n’en peuvent plus et en ont plein la bouche de leur Christophe, vingt ans à peine et un cheveu sur la langue. C’est déjà pour eux une  légende, un mythe qui a réussi une course historique. «Enormissime». Comme il n’y en a jamais eu, vous vous en doutez évidemment, depuis l’avènement de la discipline.

    D’autant que la merveille hexagonale est restée un rien scotchée dans les starting-blocks, pour remonter ensuite royalement ses rivaux. Et coiffer au poteau quelques célébrités qui, un rien fatiguées à l'image du «vieux» Britannique Dwain Chambers, traînassaient sur la piste.

    Mais bref. Le fantastique exploit du Bleu permet à ses compatriotes ulcérés d’oublier le fiasco humiliant des Tricolores au Mondial sud-africain. Un moyen de s'offrir une parcelle de gloire en surfant sur celle du phénomène. Comme Nicolas Sarkozy, qui s'est fendu d'un gros compliment  à l’égard du champion. Tellement qu’il est formidable et qu’il fait honneur à la patrie.

    De leur côté, les experts du cru pris de vertige se demandent jusqu’où ce môme génial au potentiel hors du commun va aller. Du coup, étant donné l’extase, ça me tarabuste un chouia. Je m’explique. Vingt-sept ans  après, les journalistes ne se sont pas véritablement remis de la victoire de Yannick Noah à Roland Garros. Alors je ne vous raconte pas si on risque d’en prendre pour perpète au cas où la perle blonde s’avisait de remettre la compresse en finale du 200 mètres. Réponse ce soir...

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  • Et si la légende n'était pas la seule à tomber?

    Les Brésiliens prématurément sortis pour la deuxième fois consécutive, décidément ça vole bas pour les quintuples champions du monde. Remarquez, c’est moins grave qu’il y a quatre ans où ils avaient été humiliés par les Bleus!
    En revanche, il y a un crack, qui tient superbement son rang jusqu’ici. Je veux évidemment parler du pitbull de Manacor, qui a retrouvé un sacré mordant.
    Ce brave Nadal doit quand même savourer un début de revanche en atteignant la finale, lui qui fut outrageusement déclassé à Wimbledon au profit de Federer, sous le fallacieux prétexte que les organisateurs souhaitaient mieux refléter les résultats des joueurs sur gazon.
    Du coup, ils ont eu l’air malins en portant au pinacle un numéro un d’opérette, piteusement relégué de surcroît à la troisième place du classement.
    Mais je vous l’avais dit, j’avais eu un affreux pressentiment en voyant l’impuissance du Bâlois à tenir tête au laborieux Lleyton Hewitt sur la pelouse allemande de Halle.
    Au point que j’imaginais le phénix tout juste capable de passer les huitièmes de finale à Londres. Un cap d’abord franchi dans la douleur d’ailleurs, avant qu’il n’affronte d’autres «nobodies» comme le Français Clément puis l’Autrichien Melzer, l’improbable demi-finaliste de Roland Garros.
    Ce n’est pas le bon Federer, celui qu’on a l’habitude d’admirer, ne manquait pourtant pas de relever ingénument le commentateur de la TSR, après le traumatisant et mortifiant échec de Sa Grâce en quarts de finale dans son jardin préféré.
    Si seulement! A l’image des perfides représentants de l’All England Club, Pascal Droz n’avait pas les yeux en face des trous. Car c’était justement l’homme que je ne cesse hélas d’observer en me rongeant les ongles et les sangs depuis l’Open d’Australie. Celui que n’importe qui parvient donc à battre à plate couture et en trois coups de cuillère à pot.
    Certes, le maestro s’est plaint d’une petite gêne au dos et à la jambe. Des douleurs dont il avait cependant affirmé s’être enfin débarrassé. Et qui ne seraient certainement pas revenues en cas de victoire.
    Mais j’y songe. Alors que les footeux helvétiques prient pour que l’Espagne rafle la Coupe en Afrique du Sud, Federer doit au contraire espérer que le redoutable Berdych remporte son premier Grand Chelem en terrassant l’Ibère dimanche.
    Outre priver ce dernier de quelques points, cela mettrait peut-être du baume au cœur meurtri de la légende, en constatant qu’elle n’est pas la seule à s'effondrer...

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  • Ces stars qui ne servent à rien

    On a beaucoup glosé ces derniers jours sur la nullité crasse des arrogantes vedettes tricolores détruites par l’oseille. Mais il y en a d’autres que le fric n’arrange pas spécialement non plus dans ce Mondial. Et notamment trois cadors que les fans subjugués ne cessent  de porter aux nues  et qui devaient figurer parmi les nouveaux dieux de la compétition sud-africaine.

    Je parle évidemment  de Cristiano Ronaldo, footeux le plus cher et fier de l’être, davantage  préoccupé de son gel capillaire que de faire trembler les filets adverses, de Wayne Rooney, la bête du championnat anglais, ainsi que de Lionel Messi, lutin magique le mieux payé de la planète. Les deux premiers, se contentant de hanter les pelouses  sud-africaines de leur fantomatique présence, ont largement contribué, par leur impuissance,  à la mortifiante défaite du Portugal et de l’Angleterre en quarts de finale. Tandis que le troisième, pas franchement mauvais mais pour le moins quelconque, a bien peu pesé jusqu’ici sur les victoires de l’Argentine.

    Du coup je les estime tout juste dignes de s’exhiber chez les Bleus. Avec Federer en guest star! Et encore si on veut de lui, dans  la mesure où, prématurément terrassé sur le gazon de Wimbledon, il figurera  dès lundi prochain et pour la première fois, depuis le 10 novembre 2003, au troisième rang  derrière Nadal et Djokovich. La honte en somme.

    Et les choses risquent de s’aggraver à l’US Open. Mais il paraît que Sa Grâce souffrait de la cuisse. Elle avait toutefois avoué lundi s’être enfin débarrassée de cette lancinante douleur. Et sans doute ne serait-elle pas revenue en cas de succès. Cela dit, sans excuser la piteuse performance de la légende, je dois avouer que je l’ai trouvée fort peu alerte face à Berdych, aussi mignon que redoutable.  

    Pour en revenir au foot, nos voisins surfent toujours aussi maladroitement sur le psychodrame de ses joueurs pour se faire remarquer. Et là franchement j’hallucine  à l’idée que l’ex- chef Jean-Pierre Escalettes et l’ex-sélectionneur Raymond Domenech ont été priés de venir expliquer le fiasco sud-africain nuisible à la grandeur de la France, devant la commission des Affaires culturelles de l’Assemblée nationale. Pourquoi pas devant la Cour de justice, tant qu’on y est?

     Naturellement, les députés n’ont rien appris. Cela n’étonnera personne, vu l’inanité de l’affaire. Il s’agissait juste d’une guignolerie de plus pour énerver la FIFA, qui s’inquiète de l’ingérence des politiques français dans les histoires sportives. En dépit des dénégations répétées de Roselyne Bachelot, qui ne s’est pourtant pas gênée pour appeler le boss à la démission…

    Décidément, il n’y a que les Français pour se ridiculiser de la sorte sans s’en rendre compte. Imaginez un instant qu’une commission du National demande à Peter Gilliéron, le pendant suisse d’Escalettes,  et à Ottmar Hitzfeld de les briefer sur les stupides échecs qui ont écorné l'image helvétique, après avoir réussi à battre l’Espagne. C’est vraiment du plus haut comique !

     

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