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  • Les bouffons, passez le premier tour s.v.p.!

    Côté baraka, c’est la bérézina pour ce malheureux Frei, qui a réussi l'exploit de se blesser encore plus tôt qu'en 2008. Mais dans le fond, ce sera aussi bien s’il ne joue pas. Je partage l’avis du rappeur Stress, qui trouve Alex surestimé grave. Avec lui, c’est en effet souvent bonjour les dégâts !

    Remarquez, j’ai le loisir d’y revenir jusqu’à mercredi prochain. En attendant, ce qui m’intéresse, ce sont évidemment les bouffons en chef  du Mondial. Je veux naturellement parler de mes footeux préférés, les Bleus, gugusses parentés sans lesquels la vie me serait carrément insupportable pendant ces quatre semaines.

    Je ne m’arrêterai pas sur le vide sidéral du match des Tricolores vendredi soir contre les Uruguayens. Tout ce que je leur demande c’est d’atteindre les huitièmes de finale, histoire de m’illuminer le quotidien le plus longtemps possible par leur simple présence dans la compétition.

    Je sais, après ce qu’on vient de voir, ils auront un sacré mérite. Cela friserait même le miracle, avec un entraîneur tel que Domenech, qui s’est à nouveau illustré récemment en coach privé pour le magazine «Femme Actuelle», expliquant notamment à ces dames la règle du hors-jeu.

    Une performance ridiculement folklorique où le capricieux Raymond s’est montré à la fois sottement macho et totalement incompréhensible. Inutile donc de préciser que les carottes seront cuites s’il expose sa stratégie, déjà brouillonne à la base, d’une manière aussi saugrenue et fumeuse à ses ouailles.

    Heureusement, on n’en est pas là. De surcroît, il n’y avait pas que les vedettes du crampon pour me faire vibrer ces jours. Les stars de la raquette s’y sont pareillement efforcées en se préparant sur gazon pour Wimbledon entre les tournois de Halle et du Queen’s, l’anglais se prétendant beaucoup plus relevé que l’allemand.

    Sur le papier seulement. Car il n’y a plus personne au stade des demi-finales. Dans la foulée du soit-disant redoutable Djokovich, deuxième tête de série, d’Andy Roddick, suante et soufflante "terreur de l’herbe" et de Murray la belette tenant du titre, Sa Majesté Nadal, qui n’avait plus qu’à se royaumer jusqu’à la victoire comme à Roland Garros, a achevé de semer la consternation chez les organisateurs, en s’effondrant honteusement en quarts et en deux petits sets face à son compatriote Feliciano Lopez.

    Un fessier douloureux serait en partie responsable de l’échec mortifiant du pitbull. La meilleure des nouvelles à mon avis. Si seulement cela pouvait lui enlever sa détestable et exaspérante manie de se le gratter furieusement à chaque service !

    Je ne vais pourtant pas me plaindre d’une situation qui profite à Federer. Egalement au bénéfice d’une voie royale, la légende n’a plus qu’à se remuer le popotin contre Lleyton Hewitt pour brandir son premier trophée depuis l’Open d’Australie. En grappillant au passage quelques minuscules points au taureau de Manacor. Plutôt mesquin, c’est vrai. Mais j’en suis sûre, tellement jouissif pour Sa Grâce suite à son pitoyable parcours parisien.

    Lien permanent Catégories : Les pieds dans le plat
  • Les bouffons, passez le premier tour s.v.p.!

    Côté baraka, c’est la bérézina pour ce malheureux Frei, qui a réussi l'exploit de se blesser encore plus tôt qu'en 2008. Mais dans le fond, ce sera aussi bien s’il ne joue pas. Je partage l’avis du rappeur Stress, qui trouve Alex surestimé grave. Avec lui, c’est en effet souvent bonjour les dégâts !

    Remarquez, j’ai le loisir d’y revenir jusqu’à mercredi prochain. En attendant, ce qui m’intéresse, ce sont évidemment les bouffons en chef  du Mondial. Je veux naturellement parler de mes footeux préférés, les Bleus, gugusses parentés sans lesquels la vie me serait carrément insupportable pendant ces quatre semaines.

    Je ne m’arrêterai pas sur le vide sidéral du match des Tricolores vendredi soir contre les Uruguayens. Tout ce que je leur demande c’est d’atteindre les huitièmes de finale, histoire de m’illuminer le quotidien le plus longtemps possible par leur simple présence dans la compétition.

    Je sais, après ce qu’on vient de voir, ils auront un sacré mérite. Cela friserait même le miracle, avec un entraîneur tel que Domenech, qui s’est à nouveau illustré récemment en coach privé pour le magazine «Femme Actuelle», expliquant notamment à ces dames la règle du hors-jeu.

    Une performance ridiculement folklorique où le capricieux Raymond s’est montré à la fois sottement macho et totalement incompréhensible. Inutile donc de préciser que les carottes seront cuites s’il expose sa stratégie, déjà brouillonne à la base, d’une manière aussi saugrenue et fumeuse à ses ouailles.

    Heureusement, on n’en est pas là. De surcroît, il n’y avait pas que les vedettes du crampon pour me faire vibrer ces jours. Les stars de la raquette s’y sont pareillement efforcées en se préparant sur gazon pour Wimbledon entre les tournois de Halle et du Queen’s, l’anglais se prétendant beaucoup plus relevé que l’allemand.

    Sur le papier seulement. Car il n’y a plus personne au stade des demi-finales. Dans la foulée du soit-disant redoutable Djokovich, deuxième tête de série, d’Andy Roddick, suante et soufflante "terreur de l’herbe" et de Murray la belette tenant du titre, Sa Majesté Nadal, qui n’avait plus qu’à se royaumer jusqu’à la victoire comme à Roland Garros, a achevé de semer la consternation chez les organisateurs, en s’effondrant honteusement en quarts et en deux petits sets face à son compatriote Feliciano Lopez.

    Un fessier douloureux serait en partie responsable de l’échec mortifiant du pitbull. La meilleure des nouvelles à mon avis. Si seulement cela pouvait lui enlever sa détestable et exaspérante manie de se le gratter furieusement à chaque service !

    Je ne vais pourtant pas me plaindre d’une situation qui profite à Federer. Egalement au bénéfice d’une voie royale, la légende n’a plus qu’à se remuer le popotin contre Lleyton Hewitt pour brandir son premier trophée depuis l’Open d’Australie. En grappillant au passage quelques minuscules points au taureau de Manacor. Plutôt mesquin, c’est vrai. Mais j’en suis sûre, tellement jouissif pour Sa Grâce suite à son pitoyable parcours parisien.

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  • Rodgeur sauvé dimanche par son bourreau?

    Federer, Djokovic, Murray, les sœurs Williams, Justine Henin, Caroline Wozniacki, toutes ces stars de la raquette ont piteusement passé à la trappe avant les demi-finales.Les vedettes des deux sexes eussent-elles été dominées par de jeunes loups ou louves aux dents longues, c’eût été excitant. Que nenni! On se retrouve juste avec une finale folklorique chez les dames, notamment squattée par Schiavone, une  trentenaire italienne qui a réussi l’exploit de gagner trois tournois mineurs en douze ans!

    C'était presque plus pathétique dans la demi-finale des hommes avec Jürgen Mezler, un gaucher autrichien quasi inconnu de 29 ans, encore moins bien loti que la Transalpine en simple et en Grand Chelem, où il n’avait jamais dépassé le troisième tour. Enfin, heureusement qu’on a pu compter sur la générosité de Nadal pour rallier le bout du chemin. Même si, contrairement aux éminents experts prétendant le contraire, le parcours de l'ombrageux Ibère s'est révélé des plus pépères.

    Cela n’empêchera peut-être pas le pitbull de plier demain devant Robin Soderling. Du coup, le bourreau de Sa Grâce deviendrait son sauveur, en lui permettant de garder sa couronne et de battre le record de 286 semaines au sommet du tamis, détenu par Pete Sampras. Mais si je remercie chaleureusement le Viking au cas où, je n‘en relèverai pas moins la médiocrité de ce tournoi. Avec cette brochette de riches coincés et frileux qui ont rechigné à s’investir, je parlerai carrément de l’Open parisien du pauvre. Il le fut d’ailleurs à quelque reprises dans le passé.

    Pour en revenir à Sa Grâce, cette nouvelle et mortifiante défaite prématurée a donné du grain à moudre à l’insupportable Patrick Mouratoglou, coach français porté aux nues, qui tacle «Rodgeur» chaque fois qu’il en a l’occasion. Moi aussi, je le reconnais, mais c’est juste pour conjurer le mauvais sort. Rien à voir avec les élucubrations de ce triste sire. Après avoir déclaré que la légende faisait du mal au tennis en perdant exprès les Masters Series, l’affreux Patrick se permet de trouver lamentable, depuis huit mois, la stratégie du roi au trône chancelant.Tout ça parce qu’il a Marcos Baghdatis et Aravane Rezai dans son écurie. On se pince!

    A part ça, le Costa Rica vous a fait rire? Attendez l’Italie ce soir au Stade de Genève! Eh oui, j’ai de gros soucis avec nos laborieux footeux helvétiques, au bout du rouleau avant même de rallier l’Afrique du Sud. Etant donné leur état comateux, je ne vois qu’une solution pour les booster au Mondial: un petit moteur dans les crampons, histoire d’en avoir enfin sous la semelle!

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