Les bouffons, passez le premier tour s.v.p.! (12/06/2010)
Côté baraka, c’est la bérézina pour ce malheureux Frei, qui a réussi l'exploit de se blesser encore plus tôt qu'en 2008. Mais dans le fond, ce sera aussi bien s’il ne joue pas. Je partage l’avis du rappeur Stress, qui trouve Alex surestimé grave. Avec lui, c’est en effet souvent bonjour les dégâts !
Remarquez, j’ai le loisir d’y revenir jusqu’à mercredi prochain. En attendant, ce qui m’intéresse, ce sont évidemment les bouffons en chef du Mondial. Je veux naturellement parler de mes footeux préférés, les Bleus, gugusses parentés sans lesquels la vie me serait carrément insupportable pendant ces quatre semaines.
Je ne m’arrêterai pas sur le vide sidéral du match des Tricolores vendredi soir contre les Uruguayens. Tout ce que je leur demande c’est d’atteindre les huitièmes de finale, histoire de m’illuminer le quotidien le plus longtemps possible par leur simple présence dans la compétition.
Je sais, après ce qu’on vient de voir, ils auront un sacré mérite. Cela friserait même le miracle, avec un entraîneur tel que Domenech, qui s’est à nouveau illustré récemment en coach privé pour le magazine «Femme Actuelle», expliquant notamment à ces dames la règle du hors-jeu.
Une performance ridiculement folklorique où le capricieux Raymond s’est montré à la fois sottement macho et totalement incompréhensible. Inutile donc de préciser que les carottes seront cuites s’il expose sa stratégie, déjà brouillonne à la base, d’une manière aussi saugrenue et fumeuse à ses ouailles.
Heureusement, on n’en est pas là. De surcroît, il n’y avait pas que les vedettes du crampon pour me faire vibrer ces jours. Les stars de la raquette s’y sont pareillement efforcées en se préparant sur gazon pour Wimbledon entre les tournois de Halle et du Queen’s, l’anglais se prétendant beaucoup plus relevé que l’allemand.
Sur le papier seulement. Car il n’y a plus personne au stade des demi-finales. Dans la foulée du soit-disant redoutable Djokovich, deuxième tête de série, d’Andy Roddick, suante et soufflante "terreur de l’herbe" et de Murray la belette tenant du titre, Sa Majesté Nadal, qui n’avait plus qu’à se royaumer jusqu’à la victoire comme à Roland Garros, a achevé de semer la consternation chez les organisateurs, en s’effondrant honteusement en quarts et en deux petits sets face à son compatriote Feliciano Lopez.
Un fessier douloureux serait en partie responsable de l’échec mortifiant du pitbull. La meilleure des nouvelles à mon avis. Si seulement cela pouvait lui enlever sa détestable et exaspérante manie de se le gratter furieusement à chaque service !
Je ne vais pourtant pas me plaindre d’une situation qui profite à Federer. Egalement au bénéfice d’une voie royale, la légende n’a plus qu’à se remuer le popotin contre Lleyton Hewitt pour brandir son premier trophée depuis l’Open d’Australie. En grappillant au passage quelques minuscules points au taureau de Manacor. Plutôt mesquin, c’est vrai. Mais j’en suis sûre, tellement jouissif pour Sa Grâce suite à son pitoyable parcours parisien.
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