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  • Il n'y en a point comme eux!

    A de rares exceptions près, les grands vasouillent, les moyens pétouillent et les petits glandouillent. Bref, je l’avoue à mon corps défendant, heureusement qu’il y a les Français pour nous pimenter ce Mondial besogneux. La preuve, même si c'est un rien vulgaire. Domenech insulté, Anelka expulsé, Ribéry vilipendé, Malouda humilié, Gourcuff maltraité, Henry grillé, Evra traumatisé, un traître recherché, l’entraînement boycotté, un préparateur physique brisé, et pourtant, on ne parle que d’eux.

    Car peu importe la galère. Au fond du trou de la mine, les Tricolores ont encore l’énergie de creuser pour descendre plus bas, prompts à alimenter le coup de grisou. Avec Zizou dans le coup qui jouerait les gourous dans le dos du manitou. Alors franchement là, je dis chapeau les Bleus. Non seulement il n’y en a point comme eux, mais plus ça va plus ces Gaulois me mettent en joie. Je vous laisse dès lors imaginer mon désespoir s’ils devaient déjà nous quitter mardi soir!

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  • Ce pot pas possible qui passe pour du génie

    Et les médias continuent à glorifier outrageusement ceux qu’ils ont souvent vilainement vilipendés. Rassurez-vous, je ne nierai pas le côté objectivement historique de la victoire des modestes petits Suisses sur les prétentieux grands d’Espagne.
    Ni leur mental d’acier, ni la stratégie béton de Hitzfeld, canonisé d’ailleurs par le Blick. Mais trop occupés à porter aux nues ces nouveaux génies du crampon, les experts du ballon oublient complaisamment de relever un pot pas possible, composante essentielle du triomphe helvétique.
    Et ce ne sont pas les Serbes qui me contrediront, après avoir eux aussi vaincu par les poils l’ogre allemand, pareillement mégafavori de la compétition.
    Cela dit, même si les miracles n’ont en général lieu qu’une fois, saint Ottmar serait à mon avis bien inspiré de ne rien changer et de laisser ses éclopés sur le banc. Surtout Alex Frei.
    Non seulement ses potes ont démontré son inutilité, mais le matamore risque de gâcher la fête en voulant absolument s’illustrer par un but qu’il n’a pas les moyens de marquer.
    En attendant, revenons au fiasco retentissant des Bleus. Tandis qu’il va sans doute hélas me priver de mes gugusses adorés, il doit en ravir certains. A commencer par l’Irlande qui se frotte… les mains. Un bonheur pourtant teinté d’amertume. Car elle pense peut-être qu’elle n’aurait fait qu’une bouchée d’adversaires somme toute peu redoutables.
    La déroute hexagonale a en revanche évidemment provoqué la désolation chez nos voisins. Profondément traumatisés,
    ils contemplent hébétés leur champ de ruines, comme l’écrit L’Equipe, à l’unisson des quotidiens qui dénoncent férocement la nullité rare de ces pathétiques fantômes, indignes de porter le maillot tricolore.
    Tempête dans un verre d’eau cependant. Leur équipe bout de bois, flanquée de son entraîneur de pacotille, s’est en effet simplement ingéniée à prouver une incompétence crasse qui leur est reprochée depuis quatre ans. Je ne vois donc vraiment pas en quoi il est tellement humiliant, pour les Français, d’avoir plié face à plus forts qu’eux.
    A part ça, je ne sais pas si vous avez noté le gros scandale de Wimbledon. Les British, qui n’en font toujours qu’à leur tête, se sont à nouveau illustrés en laissant Federer parader au sommet, alors que Nadal vient de lui piquer sa couronne. Sans compter que Sa Grâce est gâtée pourrie jusqu’à la moelle par le tirage au sort.
    Bref, pour les uns la fourberie d’Albion n’a pas de limite. Pour les autres, la perfide se contente de s’incliner logiquement devant le talent de la légende…

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  • Le troupeau de bêtes noires ne cesse de grossir

    Que dire après cette nouvelle chute mortifiante de la légende, à part que le troupeau de bêtes noires ne cesse de grossir dangereusement ? Et que si ça continue de cette façon, le pauvre Federer va se laisser piétiner par absolument tout le monde. Pas un joueur dont il ne devra pas se méfier.

    Parce que c’était vraiment  du gâteau cet Open de Halle. Avec personne, en principe,  pour contredire le maître des lieux. Non seulement les meilleurs, dont le roi du moment, s’étaient  donné rendez-vous en Angleterre, Davydenko, deuxième tête de série  dans le tournoi allemand mais  de retour de blessure, s’est effondré sans trop attendre, mais surtout Lleyton Hewitt, qui a finalement terrassé le Bâlois, ne l’avait plus battu en quinze confrontations depuis 2003.

    Evidemment, on parle du coup d'authentique exploit de l'Australien. Histoire de minimiser la défaite cinglante de Federer. Mais pour moi, Rodgeur n'a pas la moindre excuse. Car je ne sais si vous imaginez à quel point l'occasion était belle pour lui de retrouver des couleurs et de rassurer ses fans en raflant son premier titre depuis Melbourne. Dans son jardin, sur son gazon. Mais non, il s’est à nouveau efforcé de décevoir.  

    Vous me rétorquerez  que le pitbull de Manacor s’est montré encore plus lamentable en s’inclinant en quarts de finale au Queen’s. Mais le malheureux devait être complètement cramé après son extraordinaire parcours sur terre battue , couronné d’une cinquième victoire à Roland Garros. Hélas, on ne peut en prétendre autant de Sa Grâce, étant donné ses absences ou ses passages éclairs sur les courts ces derniers temps.  

    Franchement, c’est de très mauvais augure pour Wimbledon. Voire plus cuit qu'une carotte. De quoi en tout cas permettre à Nadal de conserver sa couronne même en cas de fessier en délicatesse. Et avec la déculottée que les  footeux helvétiques vont sans doute prendre mercredi prochain en Afrique du Sud, ce n’est pas demain la veille que les Ibères cesseront de nous tenir la dragée haute!

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