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le blog d'Edmée - Page 449

  • De Brisbane à Chennai: faute de Bâlois, on se rabat sur le Vaudois!

    8a168[1].jpgUne chose est sûre, ce n’est pas de cette manière que ce cher Rodgeur va pouvoir revenir au plus haut niveau, contrairement à ce qu’il ne cesse de clamer urbi et orbi.

    Je ne vous raconte pas le souci que je me fais pour l’Australie. Car à moins d’avoir dû "babysitter" toute la nuit, sa vilaine performance plombée grave par un affreux premier set en finale du tournoi de Brisbane, me paraît plus qu'inquiétante.

    En dépit d'un semblant de révolte dans la seconde manche, il a été littéralement balayé par un Lleyton Hewitt déchaîné, certes à la maison et toujours dingue de la petite balle jaune, mais quand même 60e mondial à l'heure de l'affrontement. 

    Je crois qu’en-dehors de cette cauchemardesque finale à Roland Garros face à l’inévitable ogre de l'ocre où il n’avait marqué que cinq jeux, je ne n’ai jamais vu Sa Grâce jouer aussi mal. Et le local de l’épreuve a eu beau raconter avec une rare élégance, lors de la remise de son trophée, que la foule s'était surtout précipitée au tournoi grâce à la présence du Bâlois, ce dernier serait drôlement bien inspiré de se remuer le popotin s’il veut que l'engouement perdure.

    Le malheureux s’est montré encore plus inconstant que Monfils, pareillement atomisé par Nadal à Doha, en dépit là aussi d’une vague rébellion dans le second set. Ses compatriotes experts pensaient pourtant le plus grand bien de leur Gaël chéri. Et notamment qu’il pouvait venir aisément à bout du pitbull, à la fois parce qu’il y avait déjà réussi deux fois dans l'émirat et surtout en raison de ses extraordinaires exploits jusqu’en finale.

    Mais c’était une chose de briller face à des seconds couteaux émoussés, comme il l’a prouvé contre les deux Allemands Brands et Mayer plus cuits que des spaghettis à Berlin. Et une autre de faire des étincelles en se mesurant à la plus fine lame actuelle du circuit. Survitaminé le pitbull depuis qu’il a tout raccourci pour s’éviter du poids inutile. Comme les cheveux ou les shorts qui, révélant audacieusement de solides cuissots, lui donnent un air de dangereux petit garçon monté en graine. Son tricolore adversaire en a fait la cruelle expérience.

    Wawrinka_w484[1].jpgAvec Jérémy Chardy vaincu à Brisbane (de surcroît par un Federer médiocre) il y a de quoi donner quelques sueurs froides à Jean-Paul Loth, qui annonçait fièrement  sur Eurosport prévoir du très bon pour la légion française à Melbourne. Sans compter qu'Edouard Roger-Vasselin a été par la suite plus ou moins écrasé à Chennai par Wawrinka.

    Un miracle. Décidément, heureusement qu'on l'a, le Vaudois! Le cas de dire que faute de grive on mange du merle... Mieux, on peut très éventuellement espérer quelque chose de sa part de l'autre côté du globe. "Stan The Man" a en effet quasiment opté pour la même longueur de bermuda que Rafa. C'est déjà ça!

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  • De l'inconvénient, pour Federer, d'être une légende...

    1117967-17665086-640-360[1].jpgDans sa rétrospective consacrée au sport, le télétexte évoquait la saison de Federer et Wawrinka, nos deux champions de la raquette. En commençant par celle, catastrophique, du malheureux Rodgeur, prétexte à remettre sur le tapis la question cruciale de son déclin désormais  inéluctable.

    Et de rappeler pour le prouver sa seule victoire dans le tournoi mineur de Halle et ses balbutiements en Grand Chelem. Où, contrairement à son habitude il n’a rallié que le dernier carré à Mebourne, se contentant d’un quart de finale à Roland Garros, butant piteusement en huitièmes face à l’Espagnol Robredo et s’inclinant surtout honteusement contre le très modeste Ukrainien Stakhovsy au  second tour de Wimbledon, dont il était encore l’an passé le jardinier en chef.

    Du coup, le mythe bouffé aux mites reculait à la sixième place du classement ATP. Une position on ne peut plus indigne il est vrai. Dans le même temps, l’auteur de cette analyse pointue portait aux nues le valeureux Wawrinka pour ses extraordinaires prouesses qui l‘ont propulsé au huitième rang mondial, à quelques points de son auguste aîné.

    Et là je me dis qu’il y a quelque chose de pourri au royaume du tamis. Car à y regarder de plus près, ce cher Stanislas a réussi quasiment le même parcours que son compatriote. Un unique tournoi de campagne gagné à Estoril, un huitième de finale à Melbourne, certes anthologique contre Djokovic mais un huitième quand même, un demi à Roland Garros, un quart à l’US Open et une cinglante défaite au… premier tour chez Sa Majesté britannique.

    topelement[2].jpgBref, de l’inconvénient d’être une légende pour le Bâlois et de la douloureuse obligation, pour le Vaudois, de mesurer le gouffre qui l’en sépare étant donné les réactions radicalement opposées à des performances très semblables.

    Juste en passant et bien que cela n'ait pas une importance capitale, Stan a perdu son match d’entrée à Abu Dhabi face à David Ferrer, au lieu d’en profiter pour confirmer tout le talent qu’on lui prête. Et de récidiver hélas face à Andy Murray, pour terminer bon dernier ses exhibitions tristounettes.  

    Cela posé, on n’a pas fini d’être déçu côté helvétique. Outre les piteux résultats à ski de nos mâles, à de rares exceptions, j'avoue en effet avoir les plus grands doutes quant à la faculté de ce brave Vladimir Petkovic à conduire les footeux suisses à l’Euro 2016.

    Finalement, second choix pour second choix, Michel Pont, notre Poulidor du crampon viré come un malpropre après des lustres de bons et loyaux services, aurait aussi bien fait l’affaire. Et coûté moins cher!

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  • Cinéma: "The Lunchbox", une comédie épistolaire épicée à l'indienne

    images[6].jpgDécidément le grand écran nous gâte pour Noël. Avec Le Loup de Wall Street, Tel père, tel fils, voici encore The Lunchbox, épicé à l’indienne.

    Signée de Ritesh Batra, cette comédie raconte l’histoire d’amour improbable entre Ila, délaissée par son mari et Saajan, un veuf solitaire et grognon proche de la retraite. A son grand étonnement il commence à recevoir chaque jour de savoureux repas par le truchement d’un gigantesque service de livraison de Bombay.

    Ils sont amoureusement préparés par la jeune femme dans l’espoir de reconquérir son homme. En retour, elle attend des compliments qui ne viennent pas. Et pour cause, puisque ses menus atterrissent sur le bureau de Saajan! Comprenant qu’une erreur d'acheminement s’est produite, Ila glisse dans la lunchbox un petit mot destiné à éclaircir le mystère. Aussi perplexe qu'intrigué, Saajan répond et c’est ainsi que naît une charmante intrigue romantico–culino-épistolaire.

    Mais pas que. Tout en nous initiant à la préparation de plats nous mettant l’eau à la bouche, le réalisateur incarnant la nouvelle vague indienne, en profite pour se livrer à une réflexion sociale en nous montrant le quotidien des représentants de la classe moyenne de Bombay, au travail et chez eux.

    Loin de la traditionnelle sauce bollywoodienne, il nous invite à goûter à un opus très prometteur, joliment sentimental, plein d'humanité, de saveur, d’humour, de sensibilité et de mélancolie.

    Film à l’affiche dans les salles de Suisse romande dès mercredi 25 décembre.

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