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Sorties de la Semaine - Page 242

  • Grand écran: Patrick Bruel tombe Isabelle Carré dans "Ange et Gabrielle"

    hqdefault[1].jpgPatrick Bruel ne peut s’empêcher de jouer les séducteurs. Après Alice Taglioni dans Paris Manhattan et Sophie Marceau dans Tu veux ou tu veux pas, c’est Isabelle Carré qui succombe à son charme dans Ange et Gabrielle.

    Signé Anne Giafferi, notamment scénariste d’Une Famille à louer et Sous les jupes des filles, l’opus est l’adaptation de la pièce de théâtre L’éveil du chameau de Murielle Magellan.

    Pharmacienne qui élève seule da fille Claire, Gabrielle prend très mal la nouvelle quand elle découvre que l‘adolescente de 17 ans est enceinte de son petit ami Simon. Comme il refuse de se faire imposer ce bébé, Gabrielle décide d’aller voir son père Ange. Mais ce grand architecte, célibataire endurci, prétend ne pas avoir de fils et n’a pas du tout, lui non plus, l’intention d’assumer sa paternité 

    A la suite d’une première rencontre explosive dans le bureau d’Ange, Gabrielle ne baisse pas les bras, Elle le harcèle, déterminée à le faire renouer avec Simon et à changer d’avis, Elle va évidemment y arriver. Autre évidence ces deux êtres vont tomber amoureux. Et Ange devra apprendre à être grand-papa et papa en même temps.

    Pas grand-chose à dire de cette comédie romantique prétendant surfer sur des thèmes d‘actualité, au scénario cousu de fil blanc, aux diverses situations laborieusement mises en scène et auxquelles on a bien du mal à croire entre un Patrick Bruel et une Isabelle Carré d’une rare maladresse et que tout oppose. En revanche, Laurent Stocker se révèle toujours aussi amusant. 

    Signalons par ailleurs que Patrick Bruel opère un double retour puisque cet inconditionnel de Barbara va sortir le 27 novembre prochain Très souvent je pense à vous, un album entièrement dédié au répertoire de la chanteuse.

    A l'affiche dans les salles de Suisse romande dès mercredi 11 novembre.

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  • Grand écran: "Spectre" nous en met plein la vue et... la tension retombe

    spectre-new-trailer-reveals-a-big-james-bond-blofeld-plot-twist-james-bond-24-is-a-r-334871[1].jpgNé en 1953 sous la plume de Ian Fleming, James Bond serait comme les diamants, éternel. D’où le statut de mythe pour cet agent très spécial  qui, plus qu’un homme, est un fantasme propre à faire délirer les foules. Particulièrement en Suisse, notamment mises en condition grâce à la sculpturale Ursula Andress sortie de l’onde dans l’initial Dr No. 

    Passé de la guerre froide au cyberterrorisme en changeant six fois de visage,  le célébrissime 007 garde, depuis Casino Royale, celui du flegmatique et classieux Daniel Craig, qui promène donc pour la quatrième fois ses abdos, pectoraux et autres biceps de rêve dans Spectre (SPecial Executive For Counter-Intelligence, Terrorism, Revenge And Extorsion), une organisation criminelle déjà apparue dans sept autres opus.

    Ce vingt-quatrième épisode, presque aussi attendu que Star Wars dans cette saison automne- hiver, est non seulement le plus coûteux de la saga, mais également le film le plus cher jamais réalisé avec un budget de 360 millions de dollars.

    Une escale à Rome pour séduire Monica Bellucci

    Tourné, en 35 mm, sur trois continents et cinq pays (Grande-Bretagne,  Autriche, Mexique, Maroc, Italie) il a pour la première fois fait escale à Rome. Histoire que son héros puisse batifoler avec Monica Bellucci, la belle veuve d’un criminel de haut vol, Valant à la sulfureuse quinqua, qui certes ne fait que passer, d’être la James Bond Girl la plus âgée de la série.

    Comme pour Skyfall, succès historique de la saga avec plus d’un milliard de dollars de recettes dans le monde, on retrouve aux manettes Sam Mendes pour un nouveau duo avec Daniel Craig, sur fond d’espionnage à l’ancienne menacé par les nouvelles techniques du renseignement. 

    James_Bond_Spectre_3127904k[1].jpgRegard bleu acier, mâchoires serrées, visage buriné, l’espion de Sa Majesté au physique évoquant, ai-je lu mais je cautionne, un croisement entre Poutine et Steve McQueen se lance, suite à un message cryptique surgi du passé, sur la piste d’une redoutable organisation secrète. Elle est dirigée par un mystérieux Franz Oberhauser (Christoph Waltz), psychopathe flanqué d’une brute épaisse dotée d’une force extraordina

    Et voici notre agent, viré juste après avoir repris du service, embarqué dans une mission très personnelle de Mexico en pleine fête des morts à Rome, du désert marocain à Londres en passant par les Alpes autrichiennes. L’occasion de rencontrer Madeleine Swann, la star féminine de l’opus.

    Fille de tueur, elle pourrait connaître un moyen de détruire Spectre. Cette psychanalyste qui en plus sait tout de Bond, est incarnée par la Française Léa Seydoux, rendant ses compatriotes plus fiers que jamais.

    Une ouverture flamboyante et spectaculaire

    Le cadre étant posé, l’idée est évidemment de nous en mettre plein la vue côté action. Et c’est le cas dans une séquence d’ouverture flamboyante, ébouriffante, éblouissante, virtuose, se terminant avec la chute fracassante d’une façade à deux doigts d’aplatir Bond comme une crèpe. Avant qu’il ne saute dans un hélico évoluant dangereusement au-dessus d’une place noire de monde.

     Mais c’est la marque du genre. Tout dans la vitrine, plus grand-chose ou presque dans le magasin. Spectre ne déroge pas à la règle. Suite à ce prégénérique qui vous scotche au fauteuil, la tension retombe et la sauce ne s’épaissit guère. Trop prévisible, l’intrigue se déroule, pour ne pas dire se traîne assez mollement pendant plus de deux heures entre poursuites et cascades peu mémorables. Et cela en dépit des moyens colossaux mis en œuvre et de la multiplication des plans aériens pour faire décoller l’ensemble.

    Un méchant et une James Bond Girl peu covaincants

    Côté comédiens, ce n’est pas non plus le top du top. Christoph Waltz, toujours sous l’emprise de sa prestation dans Inglorious Basterds, fait peine à voir en méchant nettement plus agaçant qu’effrayant. De son côté Léa Seydoux, jolie sans plus, a du mal à convaincre en James Bond Girl torride propre à faire craquer amoureusement un héros névrosé, tourmenté, et jusqu’ici fatal à toutes les femmes.

    Du coup, après le crépusculaire et exceptionnel Skyfall, l’un des meilleurs sinon le meilleur épisode pour les bondophiles, ce retour aux fondamentaux tout en collant à son époque, oscillant entre spectaculaire, glamour, séduction et humour laisse songeur.

    On se demande s’il permettra à Daniel Craig de se retrouver à nouveau dans la peau du fameux personnage. Beaucoup pensent que non, qu’’il a fait son temps. Lui-même n’en est pas trop sûr à en juger par ses réponses: "Si je fais un autre James Bond, ce sera pour le fric". Ou encore: "Je ne vois aucune raison de ne pas refaire un autre James Bond…."

    Quoi qu’il en soit, au cas où il enfilerait le costume de 007 pour la cinquième fois, ce serait bien de demander à son tailleur de lui confectionner une veste sur mesure et pas une taille en-dessous…D’accord, il a envie de mettre ses biscotos en valeur, mais en l’occurrence, il la joue franchement cheap!

    A l'affiche partout dès mercredi 11 novembre.  
      
     

     

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  • Grand écran: "Burnt", avec Bradley Cooper au fourneaux. Pas de quoi nous exciter les papilles!

    imagesYPFCL5V5.jpgLa cuisine au cinéma ne date pas d’aujourd’hui. Mais ces dernières années, boostée par le petit écran elle se bouscule sur le grand, entre Les saveurs du Palais, Chef, ou autres Recettes du bonheur, les deux derniers se révélant particulièrement consternants. A l‘image de Burnt (A vif!) très loin de nous exciter les papilles.

    Comme quoi il ne suffit pas de passer derrière les fourneaux pour mitonner un bon petit film. De toutes façons c’était trop mal parti pour bien aboutir, après dix ans dans les cartons hollywoodiens et trois changements de titres. L'opus péclote d’ailleurs logiquement au box-office américain, ce qui ne doit pas réjouir son réalisateur John Wells.

    Mais bref. Nous voici donc en compagnie d’Adam Jones, arrogante star parisienne auréolée de deux étoiles au Michelin qui sombre soudain dans la drogue et l’alcool. Redevenu clean au bout de quelques années, il relance un luxueux restaurant à Londres, fermement décidé à gagner une troisième étoile.

    Mais le chemin de la rédemption se révèle plus ardu que prévu pour cet homme au caractère de chien, ignoble avec son personnel. Du coup, stress oblige, on a droit aux ordres aboyés à une brigade soumise, aux incessants coups de gueule et excès de colère. Sans oublier une rivalité explosive avec un rival honni.

    Entre platitude et indigence

    La platitude du scénario alignant les clichés le dispute à l’indigence de l’interprétation. On ne croit pas une seconde à Bradley Cooper en chef de génie irascible et capricieux, beau gosse remonté des enfers pour décrocher le graal. Ni à Sienna Miller, saucière de choc obligée de présenter ses excuses au turbot… Daniel Brühl fait peine à voir en chef de rang obsolète et gay, tout comme Emma Thompson en psy aussi improbable que mal fringuée. 

    Quant au second couteau Omar Sy, heureusement pour lui qu’il est revenu en France jouer les têtes d’affiche dans une nouvelle comédie grand public. Parce que ce n’était pas la peine d’aller jusqu’à Hollywood pour servir de grouillot à Bradley Cooper et de se venger en flanquant trop de poivre de cayenne dans ses plats gastronomiques…

    A l’affiche dans les salles de Suisse romande dès mercredi 4 novembre.

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