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Grand écran: "Burnt", avec Bradley Cooper au fourneaux. Pas de quoi nous exciter les papilles!

imagesYPFCL5V5.jpgLa cuisine au cinéma ne date pas d’aujourd’hui. Mais ces dernières années, boostée par le petit écran elle se bouscule sur le grand, entre Les saveurs du Palais, Chef, ou autres Recettes du bonheur, les deux derniers se révélant particulièrement consternants. A l‘image de Burnt (A vif!) très loin de nous exciter les papilles.

Comme quoi il ne suffit pas de passer derrière les fourneaux pour mitonner un bon petit film. De toutes façons c’était trop mal parti pour bien aboutir, après dix ans dans les cartons hollywoodiens et trois changements de titres. L'opus péclote d’ailleurs logiquement au box-office américain, ce qui ne doit pas réjouir son réalisateur John Wells.

Mais bref. Nous voici donc en compagnie d’Adam Jones, arrogante star parisienne auréolée de deux étoiles au Michelin qui sombre soudain dans la drogue et l’alcool. Redevenu clean au bout de quelques années, il relance un luxueux restaurant à Londres, fermement décidé à gagner une troisième étoile.

Mais le chemin de la rédemption se révèle plus ardu que prévu pour cet homme au caractère de chien, ignoble avec son personnel. Du coup, stress oblige, on a droit aux ordres aboyés à une brigade soumise, aux incessants coups de gueule et excès de colère. Sans oublier une rivalité explosive avec un rival honni.

Entre platitude et indigence

La platitude du scénario alignant les clichés le dispute à l’indigence de l’interprétation. On ne croit pas une seconde à Bradley Cooper en chef de génie irascible et capricieux, beau gosse remonté des enfers pour décrocher le graal. Ni à Sienna Miller, saucière de choc obligée de présenter ses excuses au turbot… Daniel Brühl fait peine à voir en chef de rang obsolète et gay, tout comme Emma Thompson en psy aussi improbable que mal fringuée. 

Quant au second couteau Omar Sy, heureusement pour lui qu’il est revenu en France jouer les têtes d’affiche dans une nouvelle comédie grand public. Parce que ce n’était pas la peine d’aller jusqu’à Hollywood pour servir de grouillot à Bradley Cooper et de se venger en flanquant trop de poivre de cayenne dans ses plats gastronomiques…

A l’affiche dans les salles de Suisse romande dès mercredi 4 novembre.

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