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Grand écran: "La dernière leçon" ou le droit à mourir dans la dignité. Décevant

527113[1].jpgFatiguée, usée, fanée, Madeleine en a assez de la vie. Mais elle tient à rester jusqu’au bout maîtresse de son destin en fixant elle-même la date et les conditions de sa mort.  C’est ce qu’elle annonce à ses enfants et petits-enfants, le jour où elle fête avec eux ses 92 ans. 

Le choc est rude parmi les siens. Abasourdis, ils tentent de la dissuader tant cette décision ultime, alors qu’elle n’est pas malade, leur paraît inacceptable. En vain, Madeleine a choisi. Elle veut mourir debout. Alors ils s’enflamment et s’engueulent, chacun y allant de son ressenti. Diane finira par respecter la volonté de sa mère et s’en fera la complice pour partager ses derniers moments.

Adapté du livre éponyme de Noëlle Châtelet paru en 2004, La dernière leçon est signé de la Française Pascale Pouzadoux. Une déception. En dépit ou en raison de la gravité du sujet, la réalisatrice ne sait trop sur quel pied danser. Après la bonne séquence de l’anniversaire en ouverture, elle propose un film bancal oscillant sans cesse entre drame et humour, tristesse et comédie, gentillesse et emportement, colère et chagrin.

Dommage pour Marthe Villalonga qui livre une belle interprétation, aussi juste qu’émouvante. Ce n’est hélas pas le cas de Sandrine Bonnaire, une comédienne qu’on aime mais qu’on a rarement vu aussi mal dirigée, ou d’Antoine Duléry, très moyen dans le rôle du fils accablé par l’inébranlable désir maternel d’en finir. 

A l’affiche dans les salles de Suisse romande dès mercredi 4 novembre.

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