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Le Prix du cinéma suisse, qui fête pour l’occasion ses dix ans, remettra ses Quartz à Genève vendredi 24 mars, lors d’une soirée au Bâtiment des Forces Motrices. Depuis lundi, pour accompagner cet événement, la traditionnelle Semaine des Nomin é-e-s se tient au Grütli, jusqu’au 26 mars.
Entre fictions et documentaires, 14 longs métrages sont proposés jusqu’à vendredi, au tarif préférentiel de 5 francs la séance. Les cinéphiles pourront notamment voir La ligne d’Ursula Meier, avec Valeria Br uni Tedeschi et Stéphanie Blanchoud (photo), DriiWinter de Michael Koch, A Forgotten Man de Laurent Nègre, Cascadeuses d’Elena Avdija ou encore (Im)mortels de Lila Ribi.
Pour clore ces journées dédiées au grand écran, un brunch ouvert à tout le monde aura lieu samedi 25 mars dès 11 heures au café du Grütli, tandis que les films primés seront proposés gratuitement tout au long du week-end.
Après Damien Chazelle dans Babylon, Steven Spielberg dans The Fabelmans, c’est au tour de Sam Mendes de déclarer son amour du septième art avec Empire Of Light. Mais si c’est à la mode, les trois ont leur manière propre de lui rendre hommage.
Années 80 dans une petite ville balnéaire d’Angleterre. Hilary, (Olivia Colman) gère consciencieusement un cinéma autrefois prestigieux, mais qui se déglingue doucement. Elle s’efforce de lui redonner vie, s’occupant de tout avant de lever le rideau. Célibataire, cette quinquagénaire à la santé mentale fragile cède parfois par abattement aux envies sexuelles dégradantes d’un patron veule (Colin Firth), qui abuse de sa faiblesse. Le passage des clients et les pauses syndicales en compagnie de ses collègues lui permettent en outre de rompre un peu avec sa solitude.
Mais ce morne quotidien va s’éclairer avec l’arrivée d’un nouvel employé, Stephen (Micheal Ward), un jeune Black plein d’énergie et de curiosité qu’Olivia prend sous son aile pour lui apprendre le métier. Elle tombe sous son charme, retrouve son amour-propre, tandis que Stephen lui permettra enfin de faire ce qui lui était refusé jusqu’ici: voir un film.
Sam Mendes suit avec délicatesse et élégance ses personnages principaux, magnifiquement incarnés par l'irrésistible Olivia Colman et le séduisant Micheal Ward. A priori tout les sépare, mais ils se rapprochent, unis à la fois par l’exclusion, les blessures et les liens artistiques qu’ils tissent. Chacun finira par trouver son chemin dans le contexte social troublé par la politique raciale des années Thatcher.
A vrai dire, on ne croit pas trop à leur petite romance mais ce n’est pas grave. Faisant écho à la situation actuelle en racontant la vie d’un cinéma et de ceux qui le font exister Sam Mendes n’en livre pas moins une histoire émouvante sur fond d’évasion face à la dure réalité grâce à la magie et au pouvoir salvateur des images.
A l’affiche dans les salles de Suisse romande dès mercredi 1er mars.
Pour sa 24e édition, le Festival International de Films Indépendants Black Movie propose une riche sélection de 91 œuvres, parmi lesquelles 51 longs et 40 courts métrages en provenance d’une cinquantaine de pays, dont la Suisse avec 54 premières. Le cru 2023 a enfin retrouvé les salles obscures depuis vendredi 20 janvier, tout en conservant un volet online, qui sera activé du 24 au 29 janvier. 23 cinéastes du monde entier feront le déplacement à Genève pour rencontrer le public.
On pourra voir des films récemment salués dans d’autres festivals, comme Godland de l’Islandais Hlynur Palmason, déroutante quête métaphysique, Trenque Lauquen de l’Argentine Laura Citarella, une enquête de quatre heures entre passé et présent, MyLove Affair With Marriage, métrage d’animation de la Lettone Signe Baumane ou encore Sous les figues, chassés-croisés sentimentaux de la Tunisienne Erige Sehiri. Ils sont déclinés au sein des huit sections thématiques où les habitués tels que Koji Fukada, Hong Sangsoo, Alassane Diago, Manuel Abramovich côtoient de niouveaux talents.
Pour coller à l’actualité, un accent particulier est mis sur les cinéastes iraniens, notamment avec How Dare You Have Such ARubbish Wish de Mania Abkari, de l’artiste pluridisciplinaire Mania Akbari, The House Of Forgetfulness de Farhad Ghodsi&Sahand Sarhaddi et Alone de Jafar Najah.
Petit Black Movie
Dédiée aux jeunes cinéphiles, ce volet comprend cette année 32 films en provenance de 27 pays, et se distingue comme d’habitude par sa diversité culturelle, formelle et thématique. formelle et thématique. La question de l’énergie, tout comme le droit à la différence et à l’autodétermination seront au cœur des débats et échanges intergénérationnels.
Enfin, un festival ne saurait se dérouler sans soirées festives, qui feront elles aussi leur retour à l’occasion de cinq événements organisés au Groove, la salle de l’Eco-quartier de la Jonction.
Maison des arts du Grütli, du 20 au 29 janvier. Programme et billetterie en ligne sur www.blackmovie.ch. Pour plus de détails: info@blackmovie.ch