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  • Masters: Federer, l'art de s'autodétruire...

    910836-15165861-640-360[1].jpgSi Federer misait sur une éventuelle fatigue de Djokovic en lui balançant Del Potro dans les pattes en demi-finales, il s’est lourdement trompé. Pas exsangue pour un sou, le vampire de Belgrade, bien au contraire! Il n’y avait que l’inénarrable Marc Rosset pour  trouver le nouveau patron du circuit un peu court physiquement et frileusement retranché en défense!

    Imaginez un peu la pâtée que le Serbe eût pu flanquer à ce pauvre Federer si d’aventure il eût été en pleine forme… Mais je n’en attendais pas moins du grand blond, qui n’a quand même pas cessé de nous bassiner avec ses théories fumeuses tout au long de cette semaine des Masters. 

    Malheureusement, je ne suis pas non plus hyper surprise par la défaite de la légende qui se plaît à nous interpréter à l’envi sa sempiternelle partition. A savoir se laisser battre sur son service alors qu’il possède deux balles de set ou de match, le pire cauchemar tennistique dans le genre pour ses fans demeurant la demi-finale ratée de l’US Open 2011.

    Sans oublier celle de Roland Garros de mai denier avec un break ou même un double break d’avance dans chaque manche. Là Djokovic dominé, quasiment dans les cordes, fut même à cinq reprises à deux doigts de perdre la première manche. Mais c’est connu, il n’y a rien de plus dangereux qu’un fauve blessé… 

    Alors certes la plupart des spécialistes de la raquette ne tarit pas d’éloges sur cette rencontre superbe, fantastique, splendide, admirable, où les deux adversaires se sont mutuellement poussés dans leurs derniers retranchements et qui s’est finalement conclue en deux sets avec un tout petit point de plus pour Dracula.

    J’avoue pourtant qu’au-delà d’un duel au sommet qui a vu ce brave Nole conforter sur le court sa place de numéro un conquise devant sa télé lors du tournoi de Bâle, j’ai surtout constaté la tendance de plus en plus fâcheuse de Sa Grâce à pratiquer en maitre l’art de l’autodestruction. En plus c’est ce que le phénix, attendant de renaître à Melbourne, a appelé jouer son meilleur tennis…

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  • Masters: le calcul de Federer va-t-il payer en finale?

    908403-15136674-128-96[1].jpgMême en regardant Federer rallier le dernier carré en quatre sets, j’étais assez loin de croire à sa victoire sur Murray, en principe porté par tout un peuple. Un peu à l'image de Djokovic, déclarant que désormais les finales des gros tournois se dérouleraient entre lui et l'Ecossais!

    Et il faut bien admettre qu’avant son match contre la belette, le king ne s’était pas montré spécialement royal face à des adversaires qui, de surcroît, n’étaient pas franchement à la hauteur de l’événement.

    S’il s’est logiquement plutôt bien débrouillé face à un Tipsarevic déjà au bout du rouleau avant l’entame des hostilités, le grand Rodgeur a en effet eu du mal à éliminer le petit Ferrer. Il confirmait une forme apparemment aléatoire lors de son dernier match de poule contre Juan del Potro, où il s’inclinait en trois sets.

    D'où la nervosité de Marc Rosset au micro de la RTS, qui manifestait son extrême inquiétude quant au potentiel fort diminué de la légende. Ce qui ne l’a évidemment pas empêché, le lendemain, de nous affirmer sans vergogne qu’il n’avait jamais douté des exceptionnelles qualités du meilleur joueur indoors. Et qu’on se rassure, il aura encore bien des occasions de jouer les girouettes aux côtés de Pascal Droz lors de la finale…

    Alors que dans le fond, le phénix a probablement et tranquillement concocté son scénario. Comme il ne lui manquait pratiquemnent qu’un set pour terminer en tête de son groupe, contrat rempli en gagnant la seconde manche, il n’est en effet pas exclu de supposer, après l’avoir vu soudainement et curieusement balbutier son tennis dans la troisième, qu’il ait simplement laissé l’asperge argentine remporter la rencontre. 

    Cela lui évitait dans un premier temps, imaginant avec raison Murray plus friable, de se mesurer au vampire de Belgrade en demie. Par ailleurs, del Potro semblait mieux à même de pousser le Serbe dans ses derniers retranchements que l’infatigable Ibère, même monté sur roulement à billes.

    Pas trop mauvais, le script. Certes, après avoir raflé assez facilement le set initial, la Tour de Tandil s’effondrait misérablement dès la moitié du second, minée sur ses bases par les coups imparables de Dracula. Mais on a pu constater quelques failles du côté du nouveau numéro un mondial, et il est envisageable qu'il soit un poil plus fatigué que s’il avait dû affronter la mobylette de Valence. Le calcul de Sa Grâce va-t-il payer? Réponse lundi sur le coup de 21 heures.

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  • Sorties cinéma: "Stars 80", un come-back en forme de gros coup de pub

    325020-affiche-francaise-stars-80-150x200-2[1].jpgA la tête d’une petite société de sosies proche du dépôt de bilan, Vincent et Antoine, deux producteurs ratés fans des années 80, ont soudain une idée de génie pour éviter la faillite. Faire remonter sur scène les idoles de leur époque et organiser une série de concerts à travers la France.

    Le projet est loin de rencontrer l’adhésion des grands de la profession. Mais obtenant un dernier crédit de leur banquier, les deux losers partent à la recherche des stars oubliées, dont la plupart se laisse tenter par l’aventure. Après des débuts peu encourageants, la troupe de ringards ne tarde pas à cartonner en province pour finir par triompher au Stade de France.

    Imaginée par Frédéric Forestier et Thomas Langmann, cette comédie en forme de gros coup de pub qui exploite le culte nostalgique voué aux anciennes gloires du Top 50, surfe sur leur tournée réelle. On revoit avec plaisir les François Feldman, Cookie Dingler, Patrick Hernandez et autres Sabrina, Et réécouter leurs tubes met de bonne humeur.

    Ces vedettes sur le retour n’hésitent pas en plus à faire preuve d’une bonne dose d’autodérision, à l’image de Peter et Sloane qui donnent dans les retrouvailles, ou de Jean-Luc Lahaye tout de cuir vêtu, qui se caricature à l’excès en mégalo dragueur de minettes.

    C’est tout ce qu’on peut dire de ce documentaire musical. Pour le reste c’est particulièrement maigre, tant côté scénario qui se résume à une bande-son que côté mise en scène où les artistes ne font en gros que se produire à tour de rôle. Mais, outre leur jeu approximatif quand ils ne poussent pas la chansonnette, ce qui plombe ce divertissement potache, c’est la consternante prestation de Richard Anconina et Patrick Timsit, orchestrateurs pathétiques d’un laborieux come-back.

    Nous York met le cap sur Big Apple

    PHOTO-Nous-York-s-affiche-avec-Leila-Bekhti-Geraldine-Nakache-Manu-Payet_portrait_w532-copie1[1].jpgAprès Tout ce qui brille, où deux filles de la banlieue se connaissant depuis le berceau rêvaient ensemble d’une autre vie, Géraldine Nakache et Hervé Mimran ont décidé de lui donner en quelque sorte une suite en traversant l’Atlantique.

    Trois trentenaires de Nanterre mettent le cap sur Big Apple pour fêter l’anniversaire de Samia, leur amie d’enfance. Une virée organisée par Gabrielle, partie avec Samia pour tenter de réaliser leur rêve américain. Avec pour slogan, si je peux réussir à New York, je peux réussir n’importe où. Samia a trouvé un job d’assistante d’une célèbre comédienne avec qui elle partage un somptueux appartement, tandis que Gabrielle travaille dans une maison de retraite…

    Aux côtes de Géraldine Nakache, on retrouve Leïla Bekhti, Manu Payet, Nader Boussandel et un petit nouveau, Baptiste Lecaplain. En revanche on cherche en vain le côté pétillant, original, drôle et enlevé qui avait fait le succès de Tout ce qui brille.

    A l'exception d'un très bon générique inédit, Nous York, comédie mélodramatique sur l’amitié qui mise sur l’humour, la tendresse et l’émotion, se révèle décevant. Suite à une ouverture des plus pénibles, les deux auteurs ne nous épargnent aucun cliché au cours des péripéties qui émaillent le séjour d’une bande de potes fans d'Obama (quand la fiction rencontre la réalité...), partis à la découverte de la ville culte, de son endroit mythique et de son envers moins gamour.

    Films à l'affiche dans les salles romandes dès mercredi 7 novembre. 

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