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  • L'incroyable audace de Jaton

    Eh bien, le Vaudruzien le plus célèbre de Suisse a terminé l'année en confirmant , avec son cinquième rang en descente, qu'il était loin de pouvoir prétendre attteindre des sommets dans la hiérarchie mondiale cette saison. Même si d'après lui, beaucoup ont trouvé très malin sa stratégie, c'est-à-dire ne pas finir le deuxième entraînement à Bormio, tant il connaissait toutes les trajectoires.

    C'est donc de sa rare intelligence qu'il est venu parler au micro de Jaton, qui lui en revanche s'est surpassé. D'abord en bavant des ronds de chapeau à l'idée extravagante de discuter le bout de gras en direct avec Buechel, Defago et Cuche. Ce n'est pas facile d'avoir de si grands champions à l'antenne, clamait Sa Logorrhée, plus excitée qu'une puce. Grands champions, voire, étant donné leurs résultats. Ensuite, je me demande bien ce qu'ils ont d'autre de si urgent à fabriquer, une fois arrivés en bas!

    Quant à la conversation avec le Liechtensteinois, je ne vous raconte pas. Ne voilà-t-il pas que ce brave Fabrice lui confie, à croire qu'il s'agit d'un exploit, aimer traîner dans les hôtels à la recherche d'infos. Et a ainsi appris cette chose effarante selon laquelle Marco avait... des ennuis de combinaison. "Alors mon cher qu'en est-il exactement de cette histoire?". On se pince...

    Enfin l'audacieux, à mon avis pour la première fois, a osé l'invraisemblable. Manifester un brin de mauvaise humeur concernant l'affaire Miller. Cela ne vous a sans doute pas échappé, celui-ci a dû partir en quarante-sixièmee position pour avoir dédaigné se montrer au tirage au sort. Alors évidemment tout le monde atend des plombes que Monsieur s'élance. Dont Jaton. En s'excusant toutefois auprès des télespectateurs de l'effronterie de l'Américain qui joue sa star et squatte le parking avec ses trois camions. Sans convaincre les foules pour autant.

    Et, comble du comble, l'ineffable apprend par Cuche, toujours très au courant que Bode risque de ne pas se présenter au portillon. Fausse nouvelle évidemment. L'as des ondes ne s'en offusque pas moins. Non mais pour qui se prend cette vedette au rabais, s'agace-t-il presque. Pour aussitôt se reprendre, de crainte que Miller nous fasse une course d'enfer. Ce qui ne fut pas le cas. Mais l'inénarrable n'a pas moufté. Parce que le Yankee a eu beau rater son coup, cela ne l'a pas empêché de brûler la politesse au Neuchâtelois si méritant...

    Allez Joyeuses Fêtes quand même!

    Edmée 

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  • Superchampion, mais indigne d'images!

    Si vous persistez à regarder le sport sur la TSR, vous avez sans doute entendu, en ouverture de l’émission de dimanche dernier, Marie-Laure Viola causer avec des sanglots dans la voix de l’extraterrestre Simon Ammann. S’extasiant follement sur les mérites rares de ce champion d’exception, survolant tel un aigle impérial la Coupe du monde de saut à skis.
    Et de nous passer six secondes d’un exploit du phénomène vaguement visible en arrière-plan, en dévidant la suite de son sommaire.
    Génial! C’est en effet tout ce que les fans de la discipline ont eu à se mettre sous la rétine. Pour admirer plus longuement leur idole en action et en direct, ils ont dû se rabattre sur Europort. En revanche, il n’y a pas assez d’images sur la chaîne romande pour nous vanter les vertus des experts helvétiques de la latte alpine.
    Et je ne vous raconte pas les déluges d’enthousiasme avec les deux podiums glanés lors des épreuves d’hier. Il suffit pourtant de se référer à l’immense talent que les inénarrables de l’antenne leur prêtent pour juger simplement normal que les intéressés se remuent les fesses, histoire de se hisser sur une marche. D’autant que ce n’est pas la première.
    Et que ça cache la lenteur lancinante des deux plus grands «virtuoses» du circuit, côté garçons et côté filles. La flèche des Bugnenets n’est peut-être pas passée inaperçue à Val Gardena auprès des chasseurs d’autographes. En revanche complètement incognito sur la piste où le Neuchâtelois continue à se laisser déborder outrageusement par ses pairs.
    Pareil pour la fusée de Comano, alias le talent du siècle, qui a furieusement tendance à se comporter façon bombe à retardement.
    Bref, pour l’instant, le crack Didier Cuche et le prodige Lara Gut sont surtout bons à jouer bêtement de la cloche dans la pub Swisscom et Cie!
    A ce propos d’ailleurs, vous avez probablement découvert qu’en dépit de son annus plutôt horribilis, ce cher Federer a réussi à décrocher un titre aussi majeur que l’US Open. Aux côtés de Tiger Woods et Thierry Henry, il est devenu le héros de la pire publicité 2008, en l’occurrence celle de Gilette. C’est du moins l’avis de la rédactrice en chef de l’hebdomadaire britannique Campaign, spécialiste du secteur.
    Voilà qui risque de ne pas trop galvaniser les sponsors, déjà un poil réticents, paraît-il, à l’égard de Rodgeur. Autant dire que Sa Grâce a intérêt à cravacher sec de la raquette l’an prochain s’il veut maintenir son train de vie!
    Edmée

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  • A peine chasseur déjà gibier, le cador...

    Il y a toujours un Suisse qui se viande dans une épreuve quelle qu’elle soit. Et de surcroît il s’y colle souvent le premier. Rebelote au super-combiné de Val d’Isère. Du coup ce n’était pas franchement utile que le cador du circuit ait deux mille piquets dans les jambes, pour qu’un seul le fasse se planter lamentablement!
    Il s’agit évidemment de la flèche des Bugnenets, qui a de plus en plus de mal à atteindre la cible. A peine chasseur le voici déjà gibier, le malheureux. Pas de doute, il devra bientôt la jouer façon Sylviane Berthod, qui défaillait de plaisir à la simple idée de distinguer les pieds du podium avec des jumelles! Dire que le Vaudruzien ne supporte pas que j’ose relativiser un chouïa ses performances. Il suffit pourtant de constater qu’il se classe derrière Didier Défago au général pour mesurer l’ampleur du désastre.
    Ce qui était hautement prévisible, du moins pour les non-spécialistes de la latte. Il n’y a en effet que des experts à la noix pour se gourer autant que leurs idoles. A l’image de l’ineffable Jaton, dont on finira par le savoir qu’il skie avec les champions et s’assied à côté d’eux dans l’avion!
    Remarquez, pour une fois, j’ai trouvé Sa Logorrhée d’une rare sobriété en commentant le départ de Cuche. Il est vrai que ce brave Fabrice était forcé d’y mettre une sourdine. Clamer que son dieu allait trop vite alors qu’il parvenait péniblement à se classer trente-deuxième de la descente de Beaver Creek, ça contribue forcément à vous scotcher la menteuse…
    Mais l’incorrigible n’a pu s’empêcher de sortir quelques âneries de son cru hier, déclarant sans rire que si les autres étaient arrivés en bas, c’était grâce au Neuchâtelois…
    Bref, il ne manque plus que le talent du siècle, alias Lara Gut, se mélange à son tour les spatules pour précipiter la sinistrose helvétique sur le front de neige.
    A part ça, vous avez vu que McSornette a refait des siennes. Je veux parler de l’histoire des maillots. Chaque fois que les Aigles se piquent d’excentricité vestimentaire, ai-je lu, ils se laissent pigeonner. Certes, rien ne prouve que fringués en grenat ordinaire ils les auraient gagnées, ces rencontres. Mais peu importe.
    Récidive donc, mardi dernier. Au point que je plaignais le pauvre Big Mac. L’imaginant obligé de suivre un concept naze du marketing qui lui rapportait trois sous. Pas du tout. Ces camisoles folkloriques sortent de son imagination fertile. Vu le résultat, «W» aurait intérêt à se dénicher une vraie raison de se surmener les méninges. Et fissa!

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