L'incroyable audace de Jaton (31/12/2008)
Eh bien, le Vaudruzien le plus célèbre de Suisse a terminé l'année en confirmant , avec son cinquième rang en descente, qu'il était loin de pouvoir prétendre attteindre des sommets dans la hiérarchie mondiale cette saison. Même si d'après lui, beaucoup ont trouvé très malin sa stratégie, c'est-à-dire ne pas finir le deuxième entraînement à Bormio, tant il connaissait toutes les trajectoires.
C'est donc de sa rare intelligence qu'il est venu parler au micro de Jaton, qui lui en revanche s'est surpassé. D'abord en bavant des ronds de chapeau à l'idée extravagante de discuter le bout de gras en direct avec Buechel, Defago et Cuche. Ce n'est pas facile d'avoir de si grands champions à l'antenne, clamait Sa Logorrhée, plus excitée qu'une puce. Grands champions, voire, étant donné leurs résultats. Ensuite, je me demande bien ce qu'ils ont d'autre de si urgent à fabriquer, une fois arrivés en bas!
Quant à la conversation avec le Liechtensteinois, je ne vous raconte pas. Ne voilà-t-il pas que ce brave Fabrice lui confie, à croire qu'il s'agit d'un exploit, aimer traîner dans les hôtels à la recherche d'infos. Et a ainsi appris cette chose effarante selon laquelle Marco avait... des ennuis de combinaison. "Alors mon cher qu'en est-il exactement de cette histoire?". On se pince...
Enfin l'audacieux, à mon avis pour la première fois, a osé l'invraisemblable. Manifester un brin de mauvaise humeur concernant l'affaire Miller. Cela ne vous a sans doute pas échappé, celui-ci a dû partir en quarante-sixièmee position pour avoir dédaigné se montrer au tirage au sort. Alors évidemment tout le monde atend des plombes que Monsieur s'élance. Dont Jaton. En s'excusant toutefois auprès des télespectateurs de l'effronterie de l'Américain qui joue sa star et squatte le parking avec ses trois camions. Sans convaincre les foules pour autant.
Et, comble du comble, l'ineffable apprend par Cuche, toujours très au courant que Bode risque de ne pas se présenter au portillon. Fausse nouvelle évidemment. L'as des ondes ne s'en offusque pas moins. Non mais pour qui se prend cette vedette au rabais, s'agace-t-il presque. Pour aussitôt se reprendre, de crainte que Miller nous fasse une course d'enfer. Ce qui ne fut pas le cas. Mais l'inénarrable n'a pas moufté. Parce que le Yankee a eu beau rater son coup, cela ne l'a pas empêché de brûler la politesse au Neuchâtelois si méritant...
Allez Joyeuses Fêtes quand même!
Edmée
17:30 | Lien permanent