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  • Et Droz voyait Wawrinka défier Federer!

    Vivement lundi, qu’on ait d’autres bobines à se mettre sous la rétine. C’est vrai, ça. Elle pousse la première chaîne d’Eurosport. Parce que si vous n’avez pas les moyens de vous payer la 2, bonjour la misère des retransmissions de l’Open d’Australie. En dépit du tintouin pour nous convaincre du contraire.
    C’est pire qu’à Roland Garros, où on vous exile des joueurs sur des courts étriqués ou sans télévision à Perpète-les-Oies, sous prétexte que les malheureux n’ont pas le sang bleu.
    Donc on n’a eu droit qu’à des matches de filles toutes les nuits de la semaine. Et de surcroît uniquement ceux où il y avait… des Françaises. Avec resucées en boucle la journée. Sauf quand on vous passait, entre dix-huit et vingt heures, des résumés de rencontres masculines où évoluaient de préférence… des Français.
    Mais le comble, c’est d’arrêter le direct en deuxième partie de soirée. Et de nous priver, par exemple, de l’entreprise de démolition de la belette écossaise, histoire de nous montrer une ixième fois les efforts titanesques d’Amélie Mauresmo pour dompter une redoutable qualifiée britannique!
    Sans parler des barrissements d’admiration des experts hexagonaux face aux extraordinaires prouesses de leur armada à Melbourne, sous la houlette des «Fantastic Four». A la place de Gasquet ou Monfils d’ailleurs, je serais vexée d’une telle extase à chaque coup gagnant. Etant donné le talent que les spécialistes tricolores du tamis prêtent à leurs idoles, la moindre des choses serait d’estimer juste normal d’en retrouver la plupart en deuxième semaine!
    Cela dit, ils ne valent quand même pas Droz. Dès son premier jeu, ce brave garçon voyait Schnyder passer le troisième tour les doigts dans le nez. En allant jusqu’à rêver mieux.
    Inutile de préciser que la pathétique Patty s’est effondrée dans le deuxième. Guère surprenant après son mal de chien à se débarrasser de la… 999e du classement. On a les exploits qu’on peut, remarquez.
    Et je ne vous raconte pas la façon pascalienne de nous bassiner à propos du fabuleux événement qu’auraient constitué les retrouvailles entre Wawrinka et Federer dimanche! Nous assurant notamment un Helvète en quarts.
    Non seulement notre comique supposait sottement que le Vaudois, en l’occurrence plus mou qu’une limace apathique, parviendrait à franchir l’écueil Berdych. Mais surtout je ne saisis pas l’intérêt de voir nos deux seuls Suisses en course se tirer bêtement la bourre. A moins que ce soit en finale. Pas demain la veille!
    Edmée

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  • Monfils et Mauresmo entre Brutus et Obama

     Non seulement il a du Belzébuth en lui, mais il a tendance à s'économiser le perfide Murray. Normal pour un Ecossais, me rétorquerez-vous. Sauf  que c'est drôlement humilaint poour le phénix. Décidément, il a un mal de chien à renaître.  A le regarder évoluer depuis quelque temps, ce malheureux Federer semble en effet n’avoir désormais que des bêtes noires. Autrement posé, je suis consciente du terrible chemin de croix qui attend Sa Grâce. 
    Contrairement aux spécialistes français de la raquette qui, voyant l’un de leurs compatriotes terrasser le leader mondial et l’autre la tête de série No 1 de Brisbane (qu’eut-ce été si elle aussi s’était offert la reine du circuit…) nous ont mitonné des papiers dépassant mes espérances. En installant carrément leurs deux«champions» sur le trône.
    D’abord en nous rejouant l’assassinat de César par Brutus dans L’Equipe, avec en lettres géantes ce titre loufoque «Toi aussi Monfils!». Accompagné d’une photo tellement maousse qu’elle a rendu verts les Bleus du Mondial 98.
    Et je ne vous raconte pas cette question sidérante, s’appliquant à une simple victoire en quart de finale du petit tournoi qatari: «Après cet extraordinaire succès, peut-on dire que Gaël Monfils a définitivement changé?»
    Plus fort encore en page de gauche, je trouve. On y «obamaïsait» sans complexe Mauresmo, avec un «Yes she can» où il fallait s’accrocher ferme pour dénicher le second degré. Tout ça pour voir cette pauvre Amélie forcée de jeter l’éponge et, du coup, se révéler incertaine pour l’Open d’Australie. Remarquez, comme c’était au profit de Marion Bartoli, cela n’a pas encouragé les experts tricolores à rabattre leur caquet!
    D’autant que suite à leurs ridicules dithyrambes, ils ont dû mettre la pédale douce concernant ce brave Gaël, malmené par un Roddick pourtant pas au sommet de sa forme. Ce qui n’a rien d’étonnant, la panthère hexagonale ayant auparavant battu un peu redoutable taureau ibère, quoique prétendent ses fans. Pas de doute, le pitbull de Manacor a du mou dans la quenotte.
    Et pour cause. Au risque de me répéter, je maintiens que Nadal ne se ressemble plus depuis qu’il a abandonné ses fringues sexy pour se saper façon gendre idéal. Il me paraît également avoir abusé du gras pendant les fêtes. La preuve. Au niveau de la cambrure et de la fesse, il commence à concurrencer furieusement Serena Williams…

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  • A bout de souffle à Abu Dhabi!

    Sa Grâce serait-elle déjà en disgrâce? En tout cas, si Federer avait voulu nous convaincre que le tennis n'était pas trop son truc en ce début 2009, il ne s'y serait pas pris autrement. A bout de souffle à Abu Dhabi le pauvre chéri... Car jouer pareillement comme un pied la plupart du temps dans son match contre Murray, je crois bien que ça ne lui était jamais arrivé. Et il n'y a pas d'excuse exhibitionniste qui tienne!

    A moins que le Suisse n'ait rusé pour éviter de se laisser taper d'entrée par le pitbull de Manacor. Qui a lui atomisé son adversaires en deux coups de cuillère à pot. Mais peut-être ne fut-ce finalement pas un si bon calcul de la part de Rodgeur, l'Ibère n'ayant en somme que battu un Davydenko toujours aussi inexistant. Quoique prétende le commentateur d'Europort, acharné à nous persuader du contraire, histoire de mieux valoriser l'Espagnol.

    A propos, vous avez sans doute noté qu'il ressemble à tout le monde, ce cher Rafa, pour avoir troqué son marcel sexy moulant contre une sage chemisette à manches et son pamntacourt ultracollant contre un banal bermuda. Remarquez, ce n'est pas pour autant qu'il ne cesse de se décoincer frénétiquement le string, le numéro un mondial. Ah la la, je ne vous raconte pas à quel point ce terme est duraille à avaler depuis qu'il ne s'adresse plus au phénix bâlois!

    Edmée 

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