A peine chasseur déjà gibier, le cador... (12/12/2008)

Il y a toujours un Suisse qui se viande dans une épreuve quelle qu’elle soit. Et de surcroît il s’y colle souvent le premier. Rebelote au super-combiné de Val d’Isère. Du coup ce n’était pas franchement utile que le cador du circuit ait deux mille piquets dans les jambes, pour qu’un seul le fasse se planter lamentablement!
Il s’agit évidemment de la flèche des Bugnenets, qui a de plus en plus de mal à atteindre la cible. A peine chasseur le voici déjà gibier, le malheureux. Pas de doute, il devra bientôt la jouer façon Sylviane Berthod, qui défaillait de plaisir à la simple idée de distinguer les pieds du podium avec des jumelles! Dire que le Vaudruzien ne supporte pas que j’ose relativiser un chouïa ses performances. Il suffit pourtant de constater qu’il se classe derrière Didier Défago au général pour mesurer l’ampleur du désastre.
Ce qui était hautement prévisible, du moins pour les non-spécialistes de la latte. Il n’y a en effet que des experts à la noix pour se gourer autant que leurs idoles. A l’image de l’ineffable Jaton, dont on finira par le savoir qu’il skie avec les champions et s’assied à côté d’eux dans l’avion!
Remarquez, pour une fois, j’ai trouvé Sa Logorrhée d’une rare sobriété en commentant le départ de Cuche. Il est vrai que ce brave Fabrice était forcé d’y mettre une sourdine. Clamer que son dieu allait trop vite alors qu’il parvenait péniblement à se classer trente-deuxième de la descente de Beaver Creek, ça contribue forcément à vous scotcher la menteuse…
Mais l’incorrigible n’a pu s’empêcher de sortir quelques âneries de son cru hier, déclarant sans rire que si les autres étaient arrivés en bas, c’était grâce au Neuchâtelois…
Bref, il ne manque plus que le talent du siècle, alias Lara Gut, se mélange à son tour les spatules pour précipiter la sinistrose helvétique sur le front de neige.
A part ça, vous avez vu que McSornette a refait des siennes. Je veux parler de l’histoire des maillots. Chaque fois que les Aigles se piquent d’excentricité vestimentaire, ai-je lu, ils se laissent pigeonner. Certes, rien ne prouve que fringués en grenat ordinaire ils les auraient gagnées, ces rencontres. Mais peu importe.
Récidive donc, mardi dernier. Au point que je plaignais le pauvre Big Mac. L’imaginant obligé de suivre un concept naze du marketing qui lui rapportait trois sous. Pas du tout. Ces camisoles folkloriques sortent de son imagination fertile. Vu le résultat, «W» aurait intérêt à se dénicher une vraie raison de se surmener les méninges. Et fissa!

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