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le blog d'Edmée - Page 369

  • Grand écran: retour à la guerre froide avec "The Man from U.N.C.L.E"

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    Nous sommes en pleine guerre froide au début des années 60. Napoleon Solo, ex-cambrioleur génial recruté par la CIA et Ilya Kuryakin, un espion du KGB sont contraints de s’unir en dépit de leur antagonisme.

    Ils se lancent alors dans une folle course contre la montre pour mettre hors d'état de nuire une organisation criminelle internationale déterminée à détruire le fragile équilibre mondial en favorisant la prolifération des armes atomiques.  

    L’objectif: retrouver la trace d’un ancien ingénieur nucléaire nazi enlevé par des néo-nazis, après avoir fait sortir sa fille de Berlin-Est. Aussi belle qu’intelligente, genre James Bond girl lookée Audrey Hepburn, elle est censée aider les deux agents très spéciaux à récupérer le papa et la redoutable bombe, pour l'heure aux mains de super vilains. So British, chic, stylé et fringué couture, le trio suranné débarque à Rome.

    Signé Guy Ritchie, le réalisateur de Snatch et Sherlock Holmes, The Man from U.N.C.L.E est basé sur une série d'espionnage diffusée aux Etats-Unis entre 1964 et 1968. Revenant à l’ambiance sixties, il joue l’humour d'abord, en reprenant les codes des thrillers de l’époque et en misant sur la rivalité entre l’Est et l’Ouest. Sauf que la tension entre les deux principaux  protagonistes vire trop rapidement à l'entente cordiale. 

    On dira que cela fait en somme partie du jeu. Entre un brin d’élégance et un soupçon de classe, ne se prenant pas au sérieux, Guy Ritchie ne propose certes rien d’inoubliable, mais un film sans prétention, plutôt divertissant malgré quelques tunnels. Second degré, il assume comiquement ses invraisemblances et son côté futile. Avec Henry Cavill, Armie Hammer, Alicia Vikander (photo) et Hugh Grant dans le rôle secondaire du boss des renseignements de la marine britannique.

    A l'affiche dans les salles de Suisse romande dès mercredi 16 septembre.

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  • Grand écran: "Au plus près du soleil", drame famllial autour de l'adoption

    090923.jpg-rx_640_256-b_1_D6D6D6-f_jpg-q_x-xxyxx[1].jpgOn connaît mieux Yves Angelo comme directeur photo que comme réalisateur. Dans ce dernier rôle, il s'était surtout fait remarquer par Les âmes grises, adapté du roman de Philippe Claudel. Onze ans après, il revient avec une tragédie aux accents raciniens, Au plus près du soleil.

    L'histoire se déroule dans un milieu judiciaire. l'auteur explorant des esprits tourmentés en semant le désordre au sein d'une famille. Juge d'instruction mariée à un avocat, Sophie harcèle Juliette, une jeune femme qu'elle vient d'auditionner pour des faits d'abus de faiblesse sur son vieil amant, en découvrant qu’elle est la mère biologique de l'enfant qu'elle a adopté.

    Farouchement décidée à l'éloigner le plus possible des siens, Sophie lui cache la vérité, refusant de suivre les conseils de son mari qui rencontre alors secrètement Juliette. Entre non-dits, mensonges, dissimulation, impossibilité de communiquer, d’affronter la réalité, l'affaire ne peut que mal tourner.

    En dépit d’un scénario parfois tarabiscoté, d’une mise en scène manquant du coup de fluidité et d’une tendance au pathos, Yves Angelo parvient à nous livrer un drame psychologique prenant autour de l'adoption et la problématique de la vérité. Il est porté par des comédiens inspirés, à l'image de Sylvie Testud dont la sécheresse du jeu colle parfaitement à son personnage, ou de Grégory Gabebois, qui squatte avec bonheur les écrans depuis quelque temps.

    Sans oublier la belle et impétueuse Mathilde Bisson (photo ci-dessus avec Grégory Gadebois). Déjà vue dans quelques longs métrages dont Left Foot Right Foot du Lausannois Germinal Roaux, elle se révèle véritablement chez Yves Angelo.

    A l'affiche dans les salles de Suisse romande dès mercredi 16 septembre.

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  • US Open: La star Djokovic bat encore le tsar Federer

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    C’est déprimant, l’immensité de la déception le disputant à l’énormité de l’attente, mais je vous avouerais que je ne suis pas véritablement surprise par ce triste dénouement pour Rodgeur, à nouveau dominé en quatre sets par Djokovic. Je me suis même méfiée de cette issue au deuxième jeu de la première manche.

    Eh oui. Trop, c’était trop. Trop de dithyrambes, trop de gens persuadés que tout plaidait en faveur du maestro. Délivrant un tennis flamboyant sans perdre le moindre set, il n’avait jamais été aussi fort, assurant lui-même qu’il n’avait jamais aussi bien joué.

    Oui mais contre qui dans le fond, son plus dangereux adversire avant la finale ayant été Isner.  Oiseuses considérations toutefois, balayées d'un revers de phrase. Cette fois c’était la bonne. Le phénomène allait remporter son 18e Grand Chelem haut la main.

    Non seulement un air de déjà vu et entendu à Wimbledon avec le résultat cuisant que l’on sait pour la légende. Mais en plus pareillement seriné concernant Serena Williams co-recordwoman désignée depuis des semaines. Et pourtant l’Attila féminine du tamis s’est pris les pieds dans le tapis en demi-finale déjà, face à une adversaire que personne ne prenait au sérieux. Quand on ne s’en moquait pas carrément.

    A commencer par les Français pas contents que Roberta Vinci soit passée en quarts grâce au forfait d’Eugénie Bouchard. Ce qui selon eux, bien qu’ils nous aient pas mal bassinés avec le manque de résultats de la Québécoise, a largement contribué à la victoire de la Transalpine sur leur joyau nommé Kristina Mladenovic.

    Certes, il n’y a pas de comparaison entre Vinci et Djokovic. Il n'empêche qu'une majorité faisait la moue en regard des prouesses très relatives du Serbe, imaginant en gros le saigneur du tamis à court d’hémoglobine. Peinant contre Bautista-Agut et Lopez jusqu’à leur laisser une manche à chacun. Avant de réveiller le fauve qui sommeillait comme toujours en lui en affrontant Cilic. Même si le Croate s’est révélé encore plus incapable que d’habitude à se sortir des griffes du tigre avec sa cheville blessée.

    Mais le moteur était lancé et le Serbe n’a eu ensuite qu’à presser l’accélérateur. Raccourcis au fil de l’épreuve new-yorkaise, je ne vous raconte pas l‘état de mes ongles lors de la balle de match de la star pour achever le tsar. Et à en juger par  le jeu étincelant du king au top du top, c'est tout juste si on parvient à distinguer la hauteur où se situe Djokovic! 

    De quoi déchaîner les applaudissements frénétiques des observateurs et experts de tout poil qui, après avoir noyé Federer sous un tombereau d’orchidées ont plus ou moins retourné leur veste en chœur pour déclarer sans vergogne qu’en somme, ils l’avaient bien dit. Rien de nouveau sous le soleil, en somme. Sauf que je vois de plus en plus mal notre gloire nationale se mettre encore un Majeur dans la poche.

    Enfin, une fois de plus, heureusement qu'i y a eu Martina Hingis pour nous remonter le moral en décrochant deux nouveaux trophées pour porter sa petite collection à vingt. D'accord, c'est du double, mais en l'occurrence il serait malvenu de faire la fine bouche!  

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