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le blog d'Edmée - Page 306

  • Grand écran: "Guibord s'en va-t-en guerre", une amusante comédie politique venue du Québec

    aguibord.jpgDans ce film divertissant et sans prétention, le réalisateur Philippe Falardeau met en scène le député indépendant Steve Guibord, ancienne star du hockey aujourd’hui représentant fédéral d'une immense circonscription dans le nord du Québec. Il se trouve dans une position particulièrement inconfortable, sa voix se révélant cruciale lors du vote au parlement qui doit décider de l’entrée en guerre ou non du Canada avec le Moyen-Orient.

    Répugnant à choisir son camp, Guibord sillonne les lieux pour consulter ses électeurs avec sa femme qui est pour, sa fille qui est contre et son stagiaire Souverain Pascal, un étudiant haïtien en sciences politiques. Idéaliste, il est venu parfaire des connaissances essentiellement livresques, notamment acquises avec Jean-Jacques Rousseau. Mais au bout de leur tournée, au cours de laquelle ils croiseront des pacifistes, des miniers, des routiers et des aborigènes, le député devra bien finir par se déterminer.

    Le sujet de la guerre est un thème prétexte polarisant, qui permet aussi bien d’évoquer les différences au sein des partis, les conflits entre les citoyens et les lobbyistes de tout poil et ceux qui règnent à l’intérieur de la famille du politicien indécis.

    Philippe Falardeau, rencontré l’an dernier au Festival de Locarno avant la projection de son film sur la magique Piazza Grande, où il avait déjà présenté avec succès Monsieur Lazhar, en 2011 avait alors hâte de voir si son humour trouvait une certaine résonance. "Mais j’ai confiance. S’il y a des gens placés pour comprendre ma démarche politique, ce sont bien vous les Suisses, avec votre système complexe ».

    La différence, c’est la taille énorme du pays. "On peut mettre 241 fois la Suisse dans le Canada. Il est impossible de concilier les intérêts d’une aussi vaste région. Pour nous, la démocratie c’est compliqué. Sinon carrément le bordel. On vote de moins en moins et on cultive un cynisme malsain».

    C’est la raison pour laquelle Philippe Falardeau a introduit un personnage très cultivé mais aussi très naïf venu de Haïti et pour qui la démocratie est un système pur. "En outre la culture orale chez lui rend le débat public facile. Enfin, nous avons un rapport assez intime avec Haïti dans la mesure où il existe une forte communauté au Québec".

    Souverain Pascal alias Irdens Exantus, souvent irrésistible avec son sourire contagieux, va ainsi suivre Guibord dans ses tribulations de campagne. C’est à Patrick Huard, humoriste, comédien et cinéaste, que Philippe Falardeau a confié le rôle du député (photo des deux protagonistes en compagnie de Suzanne Clément).

    "Patrick Huard a plusieurs films à son crédit et pouvait comprendre l’humanité du personnage. Je cherchais un homme à la fois proche des gens sur le terrain ainsi qu'aux prises avec sa femme et sa fille. Je l’ai trouvé et j'estime qu'il forme un bon tandem avec Irdens Exantus . Ils s’apprivoisent, s’apportent beaucoup l’un à l’autre et à la fin, ils changent tous les deux pour le mieux".

    A l'affiche dans les salles de Suisse romande dès mercredi 29 juin.

     

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  • Euro 2016: plus belge la vie au jardin d'Eden!

    aedenha.jpgQui a dit que le hasard n'existait pas? En tout cas il y en avait un drôlement inspiré chez les Belges. Je veux bien entendu parler du virevoltant Eden qui, assumant son statut de star sans faire les manières de l’arrogant Ronaldo, a emmené temporairement ses potes au paradis.

    Cette pluie de buts alors qu’ils avaient si mal commencé leur tournoi contre l’Italie, c'est dément!. Et il y a fort à parier qu’ils vont envoyer les Gallois en enfer, normal pour des Diables, surtout s’ils continuent à scorer comme des malades. Le beau Gale est averti.

    Avant la démonstration belge, il y avait eu celle, encore plus impressionnante, des surpuissants Allemands. Eux non plus n’ont pas laissé le moindre commencement du début d’une ombre de solution aux pauvres Slovaques, écrasés telles des mouches. Et qui auraient pu souffrir davantage, si Ozil n’avait pas bêtement galvaudé un penalty.

    En revanche, il y a quelque chose de pourri au royaume du crampon en l’occurrence, dans la mesure où la Mannschaft devra affronter l’Espagne ou l’Italie en quarts. Ce qui au bout du compte fera malheureusement deux favoris au tapis, tandis que les Français ont un pot pas possible, surtout dans l’hypothèse où ils devraient se mesurer à l’Islande…

    En l’état, les Tricolores n’ont décidément pas fait le poids dans cette folle journée. Il suffit, pour s’en convaincre, de penser à leurs errements trouillards et coupables sur le terrain, qui leur ont valu un frileux 2-1 contre des Irlandais pourtant grandement à leur portée. Sinon à leur merci après avoir été réduits à dix.  

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  • Euro 2016: les Bleus en quarts, mais vraiment pas de quoi fanfaronner!

    agriezmann.jpgLa France a dominé son sujet, relevaient soulagés les experts hexagonaux, qui ont suivi la peur au ventre la première mi-temps de leurs troupes, cueillies à froid par le penalty sifflé contre Pogba quasiment d’entrée de jeu.

    Cela dit, bien que j'aie cru par moments voir jouer les Suisses en considérant les occasions manquées, un échec eût été étonnant. Etant donné tout ce qu’on raconte sur les qualités des Bleus et leurs immenses chances de gagner cet Euro, c’est quand même la moindre des choses qu’ils aient réussi à battre la modeste Eire pour se retrouver en quarts de finale!

    Surtout en songeant que non seulement les malheureux Irlandais ont eu trois jours de moins pour récupérer, qu’ils se sont retrouvés dix et qu’en plus, leurs supporters n’ont eu droit qu’à 5000 billets pour venir les soutenir. Voilà qui frise carrément le scandale…

    Du coup, je trouve la victoire des Tricolores particulièrement étriquée. Vraiment pas de quoi fanfaronner. Même si je ne vous cache pas que j’ai eu quelques frissons suite au second but de Griezmann (photo) marqué dans la foulée quasi immédiate du premier.

    J’ai alors pensé avec effroi qu’on risquait de se diriger tout droit vers un score fleuve, avec ces malheureux Verts si désavantagés. Genre celui infligé à la Suisse au Mondial. Heureusement la chose ne s’est pas produite, ce qui nous a quand même évité une inflation de cocoricos, déjà bien suffisants en l’occurrence pour la relative pauvreté de la performance.

    En résumé l’EDF est loin d’avoir prouvé la valeur qu’on a tendance à lui prêter. Il reste à espérer, pour elle s’entend, qu’elle le fasse lors de son prochain match. Mais en affrontant cette fois un adversaire à sa taille. Et je n’ai vraiment rien contre l’lslande…

     

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