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le blog d'Edmée - Page 303

  • Roland Garros: Garbine Muguruza brise à son tour le rêve de Serena Williams. Grâce à un Français!

    agarbine.jpgRoberta Vinci trop forte pour Serena en demie de l’US Open, Angélique Kerber trop forte pour Serena en finale de Melbourne et Garbine Muguruza toujours trop forte en finale de Roland Garros pour Serena, dont elle brise à son tour le rêve d’égaler en Grand Chelem le record de Steffi Graf. En deux petits sets de surcroît, contrairement à ses deux précédentes adversaires. Avouez que cela commence à faire beaucoup pour l’inamovible numéro un mondiale.

    Mais c’est à l’image de ce que vit Federer, le pendant masculin de l’Américaine question records, et qui s’est lui aussi incliné deux fois en finale la saison dernière face à Djokovic. Une chose m’intrigue toutefois. Non seulement il y a des années que les experts, surtout français, glosent sur le déclin de la légende helvétique et n’ont aucun mal à décréter que Rodgeur a tout simplement l’âge de ses artères...

    En revanche les mêmes ne cessent de parler de stress pour tenter de comprendre la raison des trois échecs successifs de Serena, qui ne compte qu’un mois de moins que le maestro. Quant à son coach tricolore Patrick Mouratoglou, qui ne s’est pourtant jamais gêné pour évoquer les années pesant sur le talent du phénix, il ne moufte pas sur celles, apparemment taboues de son élève, qu’il voit forcément rafler le mythique 22e Majeur. 

    Et puisque j’en parle, de Mouratoglou, qui a naturellement plus que largement contribué à faire de Serena ce qu’elle est, du moins de l’avis des spécialistes hexagonaux, je vous signale que de l’autre côté du filet, il y avait l’entraîneur de Garbine Muguruza, Sam Sumyk, le second meilleur du monde dans le tennis féminin et donc … Français bien entendu. Du coup, quelle que soit la gagnante, c'était la victoire des Bleus, l'Espagnole ayant en l'occurrence surtout raflé la Coupe grâce à son excellent mentor!

    Heureusement que l’intéressé, embarrassé par ces éloges en forme d'autosatisfecit puéril, a répété qu’il n’y avait pas de bon entraîneur sans de grandes joueuses. Sans doute la raison pour laquelle il ne travaille pas avec des Françaises, j’imagine... Ajoutant que s’il était heureux de la progression de Muguruza sous sa houlette, ses prédécesseurs avaient fait du très bon boulot.

    amasarova.jpgPar ailleurs, nos chers voisins continuent à s’envoyer des fleurs car lle succès des Lopez (confirmant d'abord la vitalité du tennis ibère) sur les Bryan en double, place Nicolas Mahut au sommet de la hiérarchie mondiale dans le domaine.

    Et ils auront peut-être encore deux raisons de se frotter le ventre dimanche si le tandem Garcia et Mladenovic s’impose, à l'instar chez les juniors de Geoffrey Blancaneaux, dont les Loth et autres Millard font déjà des tartines. Logique. Pour eux, ce serait un super Roland Garros, en dépit de l’incurie coupable de leurs "purs-sangs"

    Et comme bien sûr les commentateurs n’ont pas jugé utile de le mentionner, dans la mesure où ils n'ont pas de représentantes chez les filles, je vous signale en toute modestie, au cas où vous l'auriez manqué, que la Suisse aurait pareillement la chance de fêter une jolie victoire avec la jeune Bâloise Rebeka Masarova (photo), qui s'est qualifiée pour la finale. Puisse-t-elle connaître le destin Belinda Bencic!

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  • Roland Garros: Bacsinszky et Wawrinka, même absence de combat!

    2658192.image_-590x260[1].jpgCette petite balle jaune, quel stress! A deux points de se faire éliminer au premier tour par Radek Stepanek (qui doit aujourd'hui se dire qu’il reste un sacré cador…) puis balbutiant son tennis contre un illustre inconnu tricolore (déclenchant l'hystérie chez ses compatriotes en extase), Andy Murray terrasse cruellement, au pas de charge et en quatre manches courtes dans le dernier carré, un Wawrinka au bout du rouleau.

    Pourtant j’aurais voulu y croire à la victoire de Stan. Sauf que The Man, pour une raison qui m'échappe, n’était pas sur le terrain. La chose s’est hélas imposée dès le troisième jeu du premier set. Et je n’ai aucun mérite à l’avoir remarqué si tôt. J'étais déjà certaine avant le match que c’était cuit pour le malheureux en entendant Pascal Droz et Marc Rosset le donner vainqueur sans coup férir ou presque. J'exagère à peine.

    abacs.jpgLa veille, j’aurais aussi aimé croire à la victoire de Bacsinszky, évidemment également donnée gagnante en trois coups de cuillère à pot par les comiques de la RTS. Mais, situation identique pour elle contre la Néerlandaise Kiki Bertens, issue en sus des profondeurs du classement. Autrement posé, à l'image de Wawrinka même absence de combat chez Timea. Sans doute le syndrome vaudois...

    Enfin, inutile de se lamenter. En débarquant à trois, dont une Victorija Golubic au départ classée bien au-delà de la centième place, il eût été un rien présomptueux de la part des deux autres Suisses pas au top d'espérer beaucoup mieux qu'un quart et une demi-finale. Evitons en effet les cocoricos ridicules de nos chers voisins, qui n'ont pas les yeux en face des trous et imaginent leurs poulains aller au terme de l'épreuve à chaque succès grappillé sur le court.

    ahinpa.jpgD'autant qu'une fois de plus, Martina Hingis a sauvé l’honneur helvétique. Certes, après avoir remporté un wagon de Grands Chelems en double dames et en mixte la saison dernière, le désormais quasi mythique «Santina» a raté le coche en s'inclinant au deuxième tour de Roland Garros. Mais Martina, en compagnie de son partenaire indien Leander Paes, a malgré tout réussi l’exploit de décrocher son 22e Majeur. 

    En revanche, cela reste jusqu'ici la Bérézina pour le tennis français qui, sur ses vingt-six participants Porte d'Auteuil, a non seulement perdu sa dernière joueuse en huitièmes et son ultime joueur en quarts, mais paumé ses combattants en double messieurs et en mixte.

    Alors, histoire de mettre du baume sur tous ces égos hexagonaux meurtris, vais-je souhaiter à Kristina Mladenovic et Caroline Garcia de remporter demain la victoire en double. De tout cœur de surcroît. Mais bien sûr qu’il m’arrive d’en avoir un!

     

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  • Roland Garros: Andy Murray, cruel briseur du rêve français

    amurrayand.jpgPendant deux sets, j’ai craint d’être contrainte à un second mea culpa. Après sa victoire sur Nishikori, à laquelle je ne m’attendais vraiment pas, Gasquet a failli nous refaire le coup en boulottant du rosbif dans "le duel du jour", selon ses compatriotes excités comme des puces à l'idée d'assister à cet extraordinaire événement. 

    D’autant que la belette ėcossaise, contrairement au paresseux Nippon, a drôlement cravaché pendant plus de deux heures avant de dėtrouler, pour empêcher ce brave Richard de l’obliger à regagner son terrier. Tout en continuant à pratiquer un assez vilain tennis, si je me réfère aux déclarations de Marc Rosset, avec qui ses homologues tricolores ne sont évidemment pas d’accord. Pour eux, Murray, qui a cruellement brisé leur rêve, a été monstrueux.

    En somme, tant mieux pour les commentateurs en transes qu’il ait perdu, Gasquet. Car je me demandais bien quels mots ils allaient pouvoir trouver pour célébrer un nouveau triomphe, suite aux tombereaux d’orchidées sous lesquels ils avaient noyé leur pur-sang, atteignant la quasi perfection par la grâce de cette première participation à un quart à Roland Garros!

    Eurosport a d’ailleurs profité du mauvais temps régnant sur la Porte d’Auteuil pour repasser en boucle son match contre Nishikori. Sans oublier de lui consacrer matin, midi et soir l’essentiel de Retour sur terre, Avantage Leconte et autre Double mixte. Et plus ils en parlaient, de Ritchie, meilleur il devenait.

    En les écoutant d'ailleurs, je me suis tricoté un petit scénario catastrophe jusqu’au t-break de la deuxième manche. Admettons, me disais-je, que le Biterrois gagne et remporte ensuite sa demi-finale contre Wawrinka. Vu la folie ambiante, que se passera-t-il si non seulement il se retrouve en finale, mais surtout remporte la Coupe des Mousquetaires, 34 ans après Yannick Noah? Eh bien c’est simple, on en aurait pris pour perpète!

    La preuve, la cuisante défaite de Richard, qui a de nouveau eu les honneurs de plus de la moitié de l’émission en raison de son immense talent, n’a pas un instant rabattu le caquet de la bande à Riton. A l’instar de ses potes, ce dernier l’a trouvé tellement hallucinant qu’il imaginait parfois voir Rodgeur sur le terrain…

    Et pourtant, en dépit de cette dithyrambe, il s'est produit un tel miracle que je n’en croyais pas mes oreilles. Figurez-vous que pour Nicolas Escudé, le meilleur joueur du monde sur terre battue c’est… Wawrinka, qui s’est donc débarrassé de l’Espagnol Ramos les doigts dans le nez pour rallier le dernier carré.

    Les autres, tout acquis au vampire de Belgrade avaient un peu de peine à suivre le Scud dans ses amours stanimaliennes. Et pour ne rien vous cacher, je ne suis pas certaine qu’il aurait asséné sa conviction avec autant de force si Gasquet avait terrassé Murray…

     

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