Rogue One, réalisé par Gareth Edwards, n’a pas droit au légendaire texte déroulant, signature de Star Wars, en guise de générique d’ouverture. Frustrant, mais c’est pour mieux affirmer son statut de spin-off, puisqu’il s’agit du premier des trois films dérivés de la saga imaginés par Disney, dont le deuxième est prévu pour 2018 et le troisième pour 2020. Ils sont regroupés sous le signe A Star Wars Story.
Nous sommes dans une période de guerre civile, qui se déroule entre le troisième épisode La revanche des Sith et le quatrième, Un Nouvel espoir. L’’Etoile de la mort est en construction. Arme absolue de l'Empire galactique capable d’anéantir des planètes entières et faisant également office de base militaire, elle est destinée à inspirer la peur aux insoumis.
L'Alliance rebelle a appris l'existence de la station. Contre son avis, la jeune Jyn Erso, qui s'est révoltée contre l’Empire, prend la tête d’un commando ayant pour but de voler les plans secrets de la redoutable Etoile noire. Jyn est aidée par son coéquipier, le capitaine Cassian Andor, une équipe de mercenaires dont le pilote Bohdi et Chirrut une sorte de amouraï aveugle, ainsi que par un ancien droïde impérial, grand bipède au regard un rien tristounet, mais loin d’avoir le charme de BB-8, l’adorable robot aspirateur du Réveil de la force.
Leur périple les conduira sur différentes planètes comme l’hivernale Jedha,ou la tropicale Scarif sous domination de l’Empire, En route, ils devront affronter les véhicules terrestres et spatiaux aux ordres du cruel Directeur Orson Krennic qui contrôle la mise en place de l'Étoile noire. Et j’allais oublier le retour fugitif de Dark Vador qui supervise les opérations.
Une histoire tarabiscotée
Dit comme ça, les choses ont l’air relativement simples. Mais en réalité, ce sombre, violent, épuisant
et interminable film de guerre est parfois tellement tarabiscoté qu’une chatte n’y retrouverait pas ses petits. Du coup on se déconcentre, on perd le fil et on finit par s’ennuyer ferme entre l’absence de Jedi en vedette, d’incessantes explosions, de combats au pistolet laser aussi barbants que répétitifs et une musique assourdissante. Par ailleurs on n’en peut plus d’entendre "Je fais corps avec la force, la force est en moi…". Tout ça pour que le malheureux passe de vie à trépas à la fin de la phrase répétée à l’envi!.
Enfin le charismatique Mads Mikkelson, alias Galen le papa chéri de l’intrépide Jyn Erso, est éliminé bien trop tôt. Alors certes on aime bien, dans le rôle de cette meneuse ntrépide et pleine d’autorité, la jolie Felicity Jones, récemment à l’affiche d’Une merveilleuse histoire du temps. En outre c’est souvent visuellement bluffant et les effets spéciaux sont décoiffants. La moindre des choses, entre nous,
De toutes façons, à en juger par le nombre de critiques dithyrambiques, les fans devraient être comblés par ce Rogue One. Un titre qui peut surprendre mais qu’explique le réalisateur: "Rogue est parfois employé comme appellation militaire, mais comme il s’agit du premier film à sortir des rails et ne pas vraiment faire partie de la saga- ou plutôt de l’histoire d’Anakin- c’est donc le Rogue One (Le premier en marge) ».
A l’affiche dès mercredi 14 septembre.
Après leur première collaboration dans Sils Maria en 2014, Olivier Assayas et Kristen Stewart ont eu envie de renouveler l’expérience avec Personal Shopper, où la nouvelle muse du cinéaste se retrouve à incarner une assistante de star. Jeune Américaine dépressive et solitaire installée à Paris, Maureen s’occupe, bien qu’elle déteste ça, de la garde-robe d’une célébrité de la mode trop débordée pour faire ses courses elle-même chez les grands-couturiers et les bijoutiers.
Avant Blade Runner 2049, dont la sortie est prévue en octobre prochain, Denis Villeneuve s’est fait la main avec Premier Contact (Arrival en VO), basé sur la nouvelle Story Of your life de Ted Chiang. L’auteur, qui s’est entouré d’Amy Adams, Jeremy Renner et Forest Whitaker, rêvait de faire un film de science-fiction depuis l’âge de 10 ans. Une réussite. Se risquant à une nouvelle approche, il utilise les codes du genre pour mieux les transcender.
Dévastée par la perte d’un enfant et en quête de rédemption, Louise Banks (incarnée par l’excellente, fragile et pugnace Amy Adams) réussit l’exploit d’entrer en contact avec deux d’entre eux, Abbott et Costello, un clin d’oeil aux célèbres humoristes des années 40/50. Ils finiront par lui expliquer qu’ils sont venus initier les Terriens à leur langage. Car dans 3000 ans, ce sont les heptapodes qui auront besoin d'eux.