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Les pieds dans le plat - Page 131

  • Monfils et Mauresmo entre Brutus et Obama

     Non seulement il a du Belzébuth en lui, mais il a tendance à s'économiser le perfide Murray. Normal pour un Ecossais, me rétorquerez-vous. Sauf  que c'est drôlement humilaint poour le phénix. Décidément, il a un mal de chien à renaître.  A le regarder évoluer depuis quelque temps, ce malheureux Federer semble en effet n’avoir désormais que des bêtes noires. Autrement posé, je suis consciente du terrible chemin de croix qui attend Sa Grâce. 
    Contrairement aux spécialistes français de la raquette qui, voyant l’un de leurs compatriotes terrasser le leader mondial et l’autre la tête de série No 1 de Brisbane (qu’eut-ce été si elle aussi s’était offert la reine du circuit…) nous ont mitonné des papiers dépassant mes espérances. En installant carrément leurs deux«champions» sur le trône.
    D’abord en nous rejouant l’assassinat de César par Brutus dans L’Equipe, avec en lettres géantes ce titre loufoque «Toi aussi Monfils!». Accompagné d’une photo tellement maousse qu’elle a rendu verts les Bleus du Mondial 98.
    Et je ne vous raconte pas cette question sidérante, s’appliquant à une simple victoire en quart de finale du petit tournoi qatari: «Après cet extraordinaire succès, peut-on dire que Gaël Monfils a définitivement changé?»
    Plus fort encore en page de gauche, je trouve. On y «obamaïsait» sans complexe Mauresmo, avec un «Yes she can» où il fallait s’accrocher ferme pour dénicher le second degré. Tout ça pour voir cette pauvre Amélie forcée de jeter l’éponge et, du coup, se révéler incertaine pour l’Open d’Australie. Remarquez, comme c’était au profit de Marion Bartoli, cela n’a pas encouragé les experts tricolores à rabattre leur caquet!
    D’autant que suite à leurs ridicules dithyrambes, ils ont dû mettre la pédale douce concernant ce brave Gaël, malmené par un Roddick pourtant pas au sommet de sa forme. Ce qui n’a rien d’étonnant, la panthère hexagonale ayant auparavant battu un peu redoutable taureau ibère, quoique prétendent ses fans. Pas de doute, le pitbull de Manacor a du mou dans la quenotte.
    Et pour cause. Au risque de me répéter, je maintiens que Nadal ne se ressemble plus depuis qu’il a abandonné ses fringues sexy pour se saper façon gendre idéal. Il me paraît également avoir abusé du gras pendant les fêtes. La preuve. Au niveau de la cambrure et de la fesse, il commence à concurrencer furieusement Serena Williams…

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  • A bout de souffle à Abu Dhabi!

    Sa Grâce serait-elle déjà en disgrâce? En tout cas, si Federer avait voulu nous convaincre que le tennis n'était pas trop son truc en ce début 2009, il ne s'y serait pas pris autrement. A bout de souffle à Abu Dhabi le pauvre chéri... Car jouer pareillement comme un pied la plupart du temps dans son match contre Murray, je crois bien que ça ne lui était jamais arrivé. Et il n'y a pas d'excuse exhibitionniste qui tienne!

    A moins que le Suisse n'ait rusé pour éviter de se laisser taper d'entrée par le pitbull de Manacor. Qui a lui atomisé son adversaires en deux coups de cuillère à pot. Mais peut-être ne fut-ce finalement pas un si bon calcul de la part de Rodgeur, l'Ibère n'ayant en somme que battu un Davydenko toujours aussi inexistant. Quoique prétende le commentateur d'Europort, acharné à nous persuader du contraire, histoire de mieux valoriser l'Espagnol.

    A propos, vous avez sans doute noté qu'il ressemble à tout le monde, ce cher Rafa, pour avoir troqué son marcel sexy moulant contre une sage chemisette à manches et son pamntacourt ultracollant contre un banal bermuda. Remarquez, ce n'est pas pour autant qu'il ne cesse de se décoincer frénétiquement le string, le numéro un mondial. Ah la la, je ne vous raconte pas à quel point ce terme est duraille à avaler depuis qu'il ne s'adresse plus au phénix bâlois!

    Edmée 

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  • L'incroyable audace de Jaton

    Eh bien, le Vaudruzien le plus célèbre de Suisse a terminé l'année en confirmant , avec son cinquième rang en descente, qu'il était loin de pouvoir prétendre attteindre des sommets dans la hiérarchie mondiale cette saison. Même si d'après lui, beaucoup ont trouvé très malin sa stratégie, c'est-à-dire ne pas finir le deuxième entraînement à Bormio, tant il connaissait toutes les trajectoires.

    C'est donc de sa rare intelligence qu'il est venu parler au micro de Jaton, qui lui en revanche s'est surpassé. D'abord en bavant des ronds de chapeau à l'idée extravagante de discuter le bout de gras en direct avec Buechel, Defago et Cuche. Ce n'est pas facile d'avoir de si grands champions à l'antenne, clamait Sa Logorrhée, plus excitée qu'une puce. Grands champions, voire, étant donné leurs résultats. Ensuite, je me demande bien ce qu'ils ont d'autre de si urgent à fabriquer, une fois arrivés en bas!

    Quant à la conversation avec le Liechtensteinois, je ne vous raconte pas. Ne voilà-t-il pas que ce brave Fabrice lui confie, à croire qu'il s'agit d'un exploit, aimer traîner dans les hôtels à la recherche d'infos. Et a ainsi appris cette chose effarante selon laquelle Marco avait... des ennuis de combinaison. "Alors mon cher qu'en est-il exactement de cette histoire?". On se pince...

    Enfin l'audacieux, à mon avis pour la première fois, a osé l'invraisemblable. Manifester un brin de mauvaise humeur concernant l'affaire Miller. Cela ne vous a sans doute pas échappé, celui-ci a dû partir en quarante-sixièmee position pour avoir dédaigné se montrer au tirage au sort. Alors évidemment tout le monde atend des plombes que Monsieur s'élance. Dont Jaton. En s'excusant toutefois auprès des télespectateurs de l'effronterie de l'Américain qui joue sa star et squatte le parking avec ses trois camions. Sans convaincre les foules pour autant.

    Et, comble du comble, l'ineffable apprend par Cuche, toujours très au courant que Bode risque de ne pas se présenter au portillon. Fausse nouvelle évidemment. L'as des ondes ne s'en offusque pas moins. Non mais pour qui se prend cette vedette au rabais, s'agace-t-il presque. Pour aussitôt se reprendre, de crainte que Miller nous fasse une course d'enfer. Ce qui ne fut pas le cas. Mais l'inénarrable n'a pas moufté. Parce que le Yankee a eu beau rater son coup, cela ne l'a pas empêché de brûler la politesse au Neuchâtelois si méritant...

    Allez Joyeuses Fêtes quand même!

    Edmée 

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