Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Les pieds dans le plat - Page 130

  • Ottmar Hitzfeld se "köbikuhnise" déjà!

    C’est loin d’être dans la poche, cette affaire. N’en déplaise à l’ingénu Pont, les Suisses ont bien d’autres lacunes à combler que de «petites imperfections à gommer», s’ils veulent avoir l’ombre du début d’une vague chance d’aller se royaumer en Afrique du Sud.
    Remarquez, ce n’est pas étonnant de la part de ce brave Michel. Il a toujours l’espoir chevillé au corps, mais rarement les yeux en face des trous en ce qui concerne ses ouailles.
    En revanche je suis extrêmement surprise par la réaction mollassonne d’Hitzfeld. Etant donné que les spécialistes du crampon ne cessent de porter l’impitoyable aux nues, j’imaginais le dragon cracher le feu, sinon menacer de repartir illico pour son Allemagne natale après cette misérable performance à La Praille.
    Que nenni. Ottmar s’est déjà «köbikuhnisé». La preuve. «J’entends redynamiser le groupe, car la Suisse doit faire mieux contre la Moldavie»,
    a-t-il déclaré en substance.
    Vous parlez d’une analyse-choc et d’un changement radical de langage par rapport à avant!
    Heureusement qu’il y a la latte pour nous titiller un peu la fibre nationaliste. Au moins six médailles, attention l’exploit! D’autant que nos champions pourraient quitter Val d’Isère en tête du classement des nations.
    Mais pour ne rien vous
    cacher, je trouve simplement dommage que les Helvètes choisissent de s’illustrer autant dans un sport, au moment où il n’intéresse quasiment plus personne. Car certains ont beau évoquer un événement «planétaire», se déroulant de surcroît dans l’Hexagone, il fait en tout
    à peine une minute au 20 Heures de TF1...
    Par ailleurs la TSR s’y connaît pour décourager les derniers fans du cru avec ses retransmissions à la noix, où la seule chose qui passionne Fabrice Jaton est de se demander, malgré l’absence de risque, si oui ou non William Besse se rasera enfin la moustache.
    Et pourtant c’est un sacré fortiche comparé aux gugusses d’Etoiles des neiges, l’émission quotidienne qui a atteint des sommets lors d’un pathétique pastiche des B ronzés font du ski. Sauf que nos rigolos de l’antenne ne se rendent pas compte qu’ils n’ont nullement besoin de parodie pour camper des Jean-Claude Dusse plus vrais que nature depuis le début des Mondiaux!
    P.-S. Ingratitude crasse, jean-foutre attitude? Toujours est-il que McSornette est prêt à
    larguer ses Aigles au profit des pigeons lausannois. J’espère juste qu’il va le payer très cher, «W», de lâcher aussi négligemment la proie pour l’ombre!

    Lien permanent Catégories : Les pieds dans le plat
  • Larme à l'oeil, le nouvel atout de Federer!

    C’était couru. Ils sont déjà tous ou presque à radoter que les carottes sont archicuites, voire carrément carbonisées pour le phénix. A commencer naturellement par Mats
    Wilander. Se rengorgeant façon Madame Soleil, le Suédois se complaît à exalter follement le talent de l’Ibère et à chipoter misérablement sur celui de l’Helvète.
    Au-delà des mesquineries du Viking, je dois hélas avouer que Sa Grâce m’a beaucoup déçue. Par cette finale pathétiquement ratée et pourtant à sa portée bien sûr, mais surtout par ses larmes qui ont fait le tour de
    la planète. Chipant du coup la vedette à Nadal et lui volant sa première victoire sur dur dans la foulée. Plaçant le pauvre Rafa dans le rôle du cadet affreusement gêné aux entournures, craignant de trop exulter, hésitant à brandir trop haut sa coupe. Obligé d’assurer au grand frère qu’il restait le meilleur pour le consoler et l’empêcher de se remettre à lui pleurer dans le gilet. Franchement un tel cirque, ça la fichait mal pour celui qui prétend devenir le maître incontesté de l’histoire du tamis.
    Vous me rétorquerez que Melbourne c’est loin et que depuis mercredi dernier on a un champion d’une autre trempe à célébrer. Un as à côté duquel – si j’en juge par ce que j’ai lu ou entendu en général et de la part des inénarrables de la TSR en particulier – quiconque a accompli un exploit quelconque dans quel domaine que ce soit depuis l’aube de l’humanité est un mickey.
    Mais non, rassurez-vous. Loin de moi la pensée saugrenue de mégoter sur le succès
    de Cuche en super-G, vous me connaissez. Je trouve juste limite désobligeant à son égard de s’extasier pareillement à l’idée extravagante qu’il ait enfin réussi à rafler de l’or après quinze ans de compétition!
    Ou de marteler à l’envi qu’il l’a drôlement méritée, cette médaille, sous prétexte qu’il a quasiment bossé jour et nuit pour l’obtenir. A croire qu’il est insensé pour le Neuchâtelois d’aller au turbin comme tout le monde. Ou que ses potes se la sont coulée douce en dehors des Mondiaux.
    Peu importe dans le fond. Car à mon avis, la véritable héroïne de Val d’Isère jusqu’ici, c’est baby Gut. Malgré la conquête d’une breloque un peu moins prestigieuse.
    Remarquez, je n’ai aucune illusion. Avec le mépris lancinant des phallocrates de service envers le sport féminin, il est évident que même une victoire de la fusée de Comano n’égalera jamais celle de la flèche des Bugnenets.

    Lien permanent Catégories : Les pieds dans le plat
  • Et Droz voyait Wawrinka défier Federer!

    Vivement lundi, qu’on ait d’autres bobines à se mettre sous la rétine. C’est vrai, ça. Elle pousse la première chaîne d’Eurosport. Parce que si vous n’avez pas les moyens de vous payer la 2, bonjour la misère des retransmissions de l’Open d’Australie. En dépit du tintouin pour nous convaincre du contraire.
    C’est pire qu’à Roland Garros, où on vous exile des joueurs sur des courts étriqués ou sans télévision à Perpète-les-Oies, sous prétexte que les malheureux n’ont pas le sang bleu.
    Donc on n’a eu droit qu’à des matches de filles toutes les nuits de la semaine. Et de surcroît uniquement ceux où il y avait… des Françaises. Avec resucées en boucle la journée. Sauf quand on vous passait, entre dix-huit et vingt heures, des résumés de rencontres masculines où évoluaient de préférence… des Français.
    Mais le comble, c’est d’arrêter le direct en deuxième partie de soirée. Et de nous priver, par exemple, de l’entreprise de démolition de la belette écossaise, histoire de nous montrer une ixième fois les efforts titanesques d’Amélie Mauresmo pour dompter une redoutable qualifiée britannique!
    Sans parler des barrissements d’admiration des experts hexagonaux face aux extraordinaires prouesses de leur armada à Melbourne, sous la houlette des «Fantastic Four». A la place de Gasquet ou Monfils d’ailleurs, je serais vexée d’une telle extase à chaque coup gagnant. Etant donné le talent que les spécialistes tricolores du tamis prêtent à leurs idoles, la moindre des choses serait d’estimer juste normal d’en retrouver la plupart en deuxième semaine!
    Cela dit, ils ne valent quand même pas Droz. Dès son premier jeu, ce brave garçon voyait Schnyder passer le troisième tour les doigts dans le nez. En allant jusqu’à rêver mieux.
    Inutile de préciser que la pathétique Patty s’est effondrée dans le deuxième. Guère surprenant après son mal de chien à se débarrasser de la… 999e du classement. On a les exploits qu’on peut, remarquez.
    Et je ne vous raconte pas la façon pascalienne de nous bassiner à propos du fabuleux événement qu’auraient constitué les retrouvailles entre Wawrinka et Federer dimanche! Nous assurant notamment un Helvète en quarts.
    Non seulement notre comique supposait sottement que le Vaudois, en l’occurrence plus mou qu’une limace apathique, parviendrait à franchir l’écueil Berdych. Mais surtout je ne saisis pas l’intérêt de voir nos deux seuls Suisses en course se tirer bêtement la bourre. A moins que ce soit en finale. Pas demain la veille!
    Edmée

    Lien permanent Catégories : Les pieds dans le plat