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  • Grand écran: "Maze Runner 3: The Death Cure": de la casse tous azimuts

    aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaamaze.jpgDans ce troisième volet de la saga labyrintique adaptée des livres de James Dashner, Thomas et les Blocards s’engagent dans une ultime mission, plus dangereuse que jamais. Pour sauver leurs amis, ils devront pénétrer dans la Dernière Ville, univers de verre et d’acier protégé par une muraille et contrôlé par la redoutable organisation WICKD.

    Cet épisode, qui se déroule six mois après la fin de La terre brulée, clôt une franchise commencée en 2014. Elle a été  suspendue au printemps 2016 pour un an après l’accident, sur le tournage, de Dylan O’Brien. victime d’une commotion cérébrale.

    Rien de bien spécial dans cette dystopie en forme de thriller, où de jeunes rebelles s’opposent logiquement à un pouvoir dictatorial détenu par d’ignobles adultes en train de concocter leur existence future. On aurait d’ailleurs bien aimé en savoir davantage sur ce mystérieux virus issu d’une éruption solaire qui transforme les humains en zombies, à l’exception d’une poignée d’individus immunisés et capables de produire des anticorps.

    On en est pour nos frais. Démarrant par une scène westernienne spectaculaire, le film mise à fond sur l’action, en multipliant les cascades, les affrontements, les courses-poursuites, les tirs, les fusillades, les explosions. Bref tout casse et s’effondre dans d’assourdissants fracas. Epuisant à la longue. D’autant que ça dure quand même 2h20. Mais on suppose que les ados vont aimer, vu que cette épopée leur est destinée.

    A l’affiche dans les salles de Suisse romande dès mercredi 7 février.

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  • Grand écran: abus de pathos et de patriotisme dans "Stronger". Avec Jake Gyllenhaal

    jake2.jpgLa vie est un combat. Stronger raconte celui, extrêmement dur, d’un homme à terre après un tragique accident. Une histoire vraie, portée à l’écran par David Gordon Green, poursuivant dans l’exorcisme cinématographique des attentats meurtriers qui ont traumatisé l’Amérique. Comme celui de Boston, déjà mis en scène par Peter Berg l’an dernier, et qui évoquait la traque aux responsables de l’explosion d’une bombe sur la ligne d’arrivée du marathon.

    David Gordon Green s’empare du sujet mais le présente sous un autre angle. Nous sommes le 15 avril 2013. Jeff Bauman, 28 ans, est venu encourager Erin Hurley en espérant bien la reconquérir. Il attend ainsi son ex-petite amie à l’arrivée quand une bombe explose, lui arrachant les deux jambes.

    Le film est adapté du propre récit de Jeff, dont le témoignage a été déterminant pour retrouver les deux ennemis publics. Du coup, on lui colle l’étiquette de héros. Mais il a de plus en plus de mal à supporter son nouveau statut emblématique d'égérie de la nation, alors qu’il va désormais passer sa vie dans un fauteuil roulant, dans un petit logement, en compagnie de sa mère alcoolique…

    Il ne s’agit donc pas d’un thriller sur le terrorisme, mais de l’histoire d’un garçon immature de 28 ans, qui doit se reconstruire physiquement, psychologiquement, émotionnellement. Une guérison symbolisant celle de tout le pays. Ce n’est pas simple et Jeff, après avoir goûté à l’exaltation de la surexposition médiatique, va retomber dans ses travers. Il refuse progressivement de se battre en dépit du soutien d’Erin, qui se sent certes indirectement, mais terriblement responsable de son état. Jusqu’à un événement particulier qui va le forcer à grandir, à accepter son sort et assumer ses responsabilités. En un mot à se dépasser.

    Malheureusement, à force de sublimer le courage, d’abuser du patriotisme, ce (trop) long opus panégyriste tombe forcément dans la facilité, les bons sentiments et le pathos. Une tendance regrettable à laquelle participe Jake Gyllenhaal. Avec sa prestation masochiste, il se montre moins convaincant que d’habitude dans ce personnage que l’Amérique adore, un héros fracassé de l’intérieur, mais qui saura finalement se relever envers et contre tout. 

    A l’affiche dans les salles de Suisse romande dès le 7 février.

     

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  • Grand écran: "Cuori Puri", un coup de foudre qui manque d'électricité

    aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaapurs.jpgAgnese et Stefano vivent à Rome dans deux mondes opposés. Elle a 18 ans, fréquente l’église et est sur le point de faire vœu de chasteté jusqu’au mariage, comme le lui demande sa mère, catholique dure et très pieuse qui la surprotège.

    Lui a 25 ans, un passé violent, des parents déficient. Il tente de sortir de sa marginalité et de ses petits trafics en devenant vigile dans un parking. Un job précaire et parfois dangereux, dans la mesure où il est situé en face d’un grand campement de Rom. Et que les penchants xénophobes de Stefano incitent davantage à la montée de la tension qu’à une cohabitation harmonieuse.

    Tout sépare donc Agnese et Stefano jusqu’à leur rencontre inattendue. Un coup de foudre, qui constitue l'élément dominant de Cuori Puri (Coeurs Purs). Mais on le sait, qui trop embrasse mal étreint. C’est le péché du réalisateur Roberto De Paolis, venu de la vidéo et de la photographie dans cette chronique qui se veut d’abord sentimentale, mais qui a tendance à se perdre dans une étude sociale mâtinée d’accents religieux.

    Au lieu de se concentrer sur l’intéressante approche amoureuse entre les deux jeunes gens, il complique son intrigue en multipliant les sujets, de la pauvreté aux réfugiés, sans oublier des principes rigoristes et une foi catholique suprême qui laissent quelque peu perplexe.

    Mais s’il déçoit nos attentes en courant plusieurs lièvres dans ce film qu’on voyait bien au départ dans la lignée de L’intrusa, on ne peut que saluer l’interprétation convaincante de ses deux héros, Selene Caramazza et Simone Liberati, à la fois charismatiques, naturels et émouvants.

    A l’affiche dans les salles de Suisse romande dès mercredi 7 février.

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