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  • Cinéma: "Evasion" avec Stallone et Schwarzie dans un face à face bien peu punchy!

    The-Tomb-Movie-Picture-01[1].jpgSpécialisé dans la construction de prisons hyper hi-tech, l’ingénieur Ray Breslin teste lui-même leur efficacité en s’y laissant enfermer et trouve toujours la faille pour s’en échapper. Jusqu’au jour où il se retrouve piégé dans un bâtiment ultrasecret, ultramoderne et ultrasécurisé, par des gens qui ne lui veulent vraiment pas du bien. A commencer par un directeur sadique et un gardien corrompu. Seule solution pour s’en sortir, s’allier avec un codétenu…

    Et c’est ainsi que Sylvester Stallone et Arnold Schwarzenegger sont réunis pour la première fois à l’écran dans des rôles-titres grâce à Evasion (Escape Plan) de Mikael Hafstrom. Enfermés dans une même prison,ils sont donc forcés de coopérer pour avoir une chance de s'évader de ce lieu hostile où règne la violence. Une rencontre qui avait en principe de quoi  titiller les fans des deux géants du film d’action yankee, vu que la chose s’annonçait comme un thriller carcéral sous tension.

    Mais on est très loin du compte dans cette histoire sans intérêt, bourrée d’invraisemblances, manquant singulièrement de rythme et de punch. Du coup c'est logique, cet affrontement au sommet entre les deux tas de muscles de la pellicule hollywoodienne ne fait pas davantage tinter le tiroir-caisse que le Cartel de Ridley Scott.

    Film à l'affiche dans les salls de Suisse romande dès mercredi 13 novembre. 
      

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  • Cinéma: "Cartel", casting cinq étoiles pour un thriller façon boui-boui...

    movies-the-counsellor-cameron-diaz-penelope-cruz[1].jpgPour son premier scénario, le romancier américain à succès Cormac McCarthy, lauréat du prix Pulitzer et dont plusieurs livres ont été adaptés au cinéma dont notamment No Country For Old Men des frères Coen, n’a pas franchement mis dans le mille avec Cartel (The Counsellor pour le titre original). Un thriller réalisé par Ridley Scott, lui aussi à côté de la plaque. Résultat, des critiques sévères et un gros flop financier Outre-Atlantique .

    Ce qui n’a rien d’étonnant au vu de cet opus évoquant la lente descente aux enfers d’un ambitieux avocat. Attiré par l’appât du gain, ce pénaliste pourtant véreux  se laisse entraîner comme un bleu dans un dangereux trafic de drogue dirigé par un couple des plus douteux. Et se retrouve évidemment dans de  sales draps.

    On ne peut guère en dire davantage, car à  partir de là on nage en plein brouillard dans cette intrigue laborieuse, bavarde, outrancièrement tarabiscotée et aux dialogues impénétrables. Pour tout dire, un truand n’y retrouverait pas sa came, ce qui nuit quand même fâcheusement à un suspense qui se veut dramatique.

    Seul éventuel intérêt de l’affaire un casting cinq étoiles. Avec chez les hommes le très séduisant Michael Fassbender qui met donc naïvement le doigt dans l’engrenage pour avoir de quoi épouser sa petite amie, Javier Bardem, malfrat ridicule qui aurait fourré lui un doigt dans la prise en se coiffant le matin et Brad Pitt, un mystérieux intermédiaire mollasson qui se fait décapiter par une machine infernale pour avoir bêtement dragué la mauvaise personne.

    Côté féminin, on a Penelope Cruz, la future femme genre oie blanche du beau Michael, apparemment trop grassouillette pour apparaître en entier. Face à elle Cameron Diaz, plastique d’enfer, se glisse dans la peau d’une sulfureuse femme fatale. Dont on retiendra surtout le spectaculaire grand écart sur le capot d’une Ferrari, avant de se frotter suggestivement la chatte sur le pare-brise du bolide. Le tout sous les yeux ébahis d’un Bardem au look capillaire plus ananas que jamais.

    Alors d’ici à en déduire, comme certains, que Ridley Scott assassine Hollywood avec ses obsessions noires et ses affreuses visions d’une Amérique préfigurant l’Apocalypse, et cela grâce à la complicité de l’auteur d’un script diabolique, il y a une sacrée marge. On a plutôt l’impression qu’il a fumé la moquette en compagnie de McCarthy

    Film à l'affiche dans les salles romandes dès mercredi 13 novembre.

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  • Londres: à son tour, Wawrinka saigné à blanc par le vampire serbe

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    Il n’y avait que les Suisses pour imaginer Wawrinka prêt en vue d’une sensation contre Djokovic. Toute personne normalement constituée pouvait se douter que le Vaudois ne parviendrait pas à venger son pote Federer en affrontant l’autre saigneur des courts.

    Même si, à en croire l’ami Rosset, la nervosité de Djokovic était aussi palpable, à l'entame de la rencontre, que la fragilité de Nadal. Il voit quand même des choses bizarres, le consultant de la RTS.

    En plus le Serbe ne faisait que profiter des erreurs de ce pauvre Stanislas sans mettre quasiment un coup gagnant dans le premier set. Cavalier, certes. Mais pourquoi diable se donner du mal quand on n’arrête pas de vous offrir cadeau sur cadeau? En d’autres termes, à l’image du pitbull ibère contre Rodgeur, Nole aurait pu avoir tous les défauts du monde, ça ne l’aurait pas empêché de gagner en trois coups de cuillère à pot. Et comme il s'est montré simplement souverain, deux ont suffi...

    Pour résumer et avant d'en finir demain avec ce cru 2013 complètement dominé par les deux super cracks actuels du circuit, deux Suisses en demi-finales du Masters londonien, c’était plutôt une belle surprise. Mais avec la saison calamiteuse de Rodgeur et les débuts de Stan The Man dans le prestigieux tournoi il était illusoire, sinon fort prétentieux, d’en espérer davantage.

     

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