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  • Londres: Federer dévoré tout cru par l'ogre Nadal!

    564054-l-espagnol-rafael-nadal-apres-sa-victoire-sur-tomas-berdych-au-masters-le-8-novembre-2013-a-londres[1].jpgAinsi donc Nadal était prenable selon l’inénarrable Rosset. Possible, mais une chose est sûre, pas par n’importe qui. En tout cas Rafa a fait plus que défendre sa vertu contre un Federer bien peu audacieux et entreprenant pour l’effaroucher. Je l’ai même trouvé cramé physiquement suite aux efforts titanesques fournis la veille pour venir à bout de Del Potro.

    En regardant le match laborieux livré par son adversaire contre l’ogre espagnol, qui n’a même pas eu besoin de chausser ses bottes de sept lieues pour terrasser ce malheureux Rodgeur, la sympathique asperge argentine doit avoir quelques regrets de ne pas s’être montré un rien plus coq dans son troisième match de poule.
     
    Dans le fond, dévoré tout cru, le phénix est à moitié rené de ses cendres en cette fin d’année, si j’en juge par cette demi-finale terriblement décevante, constituant à l’évidence le match de trop et représentant en somme plus qu'une simple défaite. Raison pour laquelle, en dépit de la majorité des spécialistes qui imaginent la légende du tamis accomplir des merveilles la saison prochaine, je cultive hélas de sérieux doutes à ce sujet.

    Certes, rien ne saurait me faire plus plaisir que de voir la légende remporter un dix-huitième Grand Chelem en Australie. Mais à considérer l’appétit de plus en plus aiguisé du pitbull ibère et du vampire serbe, qui vont tous les deux constamment se retrouver sur la route du Bâlois, je me demande comment il pourrait s’y prendre... pour les surprendre. Et nous avec.

     


     

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  • Londres: Federer piqué au vif rejoint Wawrinka par les poils dans le dernier carré

    dbb599ae09ddcf6ad38ec494065be2fd488d19f4[1].jpgCela va sans doute en surprendre plus d’un(e), mais je dois reconnaître que je suis plutôt bluffée par Sa Grâce. Car très franchement, même en lui prédisant l’enfer en espérant évidemment le voir au paradis en compagnie de Wawrinka, je ne croyais vraiment pas du tout à sa victoire du maestro face à Juan Martin Del Potro.

    Il faut dire que Rodgeur s’est ingénié à nous couper le souffle dans le mauvais sens du terme, avec le scénario calamiteux qu’il nous a proposé tout au long du match. Perdant son service d’entrée pour récidiver avec une rare constance, il oscillait misérablement au bord du précipice à 1-5. Marquant trois jeux d’affilée, il nous laissait un peu respirer, mais échouait hélas dans sa folle remontée.

    Nous étouffant à nouveau au début du second set, il desserrait miraculeusement l’étau en s’imposant au tie-break. Rebelote lancinante dans le genre au troisième pour finalement emporter le morceau. Au point qu’on avait un peu pitié de ce malheureux Argentin, qui s’est souvent et logiquement vu dans le dernier carré. Sans avoir parfois à forcer son talent, tant le Bâlois se démenait pour lui offrir une avalanche de  points sur un plateau. 

    Mais bon, c’est le tennis, comme dirait ce cher Rosset qui a dû perdre quelques grammes au cours de son périlleux exercice de consultant. Il a même exprimé un intense soulagement à l’idée de ne pas être obligé de commenter le match entre Djokovic et Gasquet. Eh oui il s'est déclaré "cuit". Comme quoi c'est drôlement épuisant de se défoncer inlassablement le caquet derrière à l'antenne!

    Reste à trouver une explication à l’issue démente de cette rencontre qui ne le fut pas moins. Le talent de Federer et ses qualités physiques retrouvées y sont bien sûr pour quelque chose. J’y ajouterais pourtant un élément essentiel: la crainte de se voir éventuellement relégué au rang de numéro 2 helvétique. Derrière Wawrinka, vous imaginez.

    La chose est à mon avis inconcevable pour le plus grand joueur de tous les temps, du moins jusqu’ici. D’où l'extraordinaire force de l’aiguillon qui l’a poussé à se remuer le popotin comme jamais depuis un an!

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

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  • Londres: Wawrinka en demi-finale grâce à Nadal, son idole du jour. Merci Rafa!

    topelement[2].jpgComme prévu, il fut plus facile pour Wawrinka de l’emporter face à un Ferrer déjà à terre que cela ne le sera pour Federer de se payer demain le scalp d’un del Potro toujours dans la course.

    Le Vaudois a donc rempli son contrat, non sans laisser ses fans passer par tous les états d’âme dans la première manche. Des frustrations qu’a évidemment contribué à alimenter le duo de choc Droz-Rosset. 

    A leur habitude, nos deux compères n’ont pu s’empêcher de commencer par survendre le talent de Stanislas. En substance, dès l’entame jusqu’à quasiment la fin du set initial, il n’y avait pas photo,  Wawrinka était au sommet de son art, inébranlable avec ses amorties extraordinaires et ses fabuleux coups de fusil. Bref, il n'accordait aucune chance à ce pauvre Ferrer qui, ballotté au fond du court, ne faisait vraiment pas le poids.

    La preuve, l’autre génie helvétique menait 5-2. Pour une fois, j’étais tout près de reconnaître la vista du tandem et de lui rendre hommage. Et puis caramba, la bérézina pour le pauvre Vaudois, écrasé par la mobylette espagnole repartie à toute vibure.

    Du coup, pour résumer le commentaire du tandem, on apprenait que ce n’est jamais facile de conclure un set surtout quand on est au Masters pour la première fois, et contre un adversaire aussi doué, aussi solide, aussi explosif au retour et qui n’est quand même pas numéro 3 mondial et au Masters pour rien…

    On se pince! Et le grand blond d’ajouter sans vergogne qu’il s’était quand même senti un peu inquiet pour le Suisse au début du match, tant il redoutait les incontestables qualités du mille-pattes ibère. Mais bon, on ne le changera pas. Dans le genre retournement de veste, il en remontrerait au politicien le plus girouette, le brave Marc. Quand je pense qu’il n’hésitait pas à prétendre que les deux joueurs étaient sur courant alternatif.

    Cela dit, je devrai peut-être me livrer à un mea culpa, car il y a toutes les chances que Wawrinka se retrouve dans le dernier carré avec l’aide de Nadal, son idole du jour! Certes on peut imaginer que le pitbull, déjà qualifié, ne donnera pas tout ce qu’il a contre Berdych pour ne pas trop se cramer en vue de la suite. Mais ce n’est pas son genre. Ou alors c’est qu’il aura voulu punir Stan après les méchantes critiques que ce dernier a adressées à son oncle Toni… Réponse dans quelques heures.

    P.-S. Eh bien voilà c'est fait, Nadal a qualifié Wawrinka pour une demi-finale historique. Comme quoi on peut toujours compter sur la main d'œuvre étrangère pour permettre aux Suisses de briller. Donc en fait pas de mea culpa. Juste merci Rafa.  

     

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