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Londres: Federer piqué au vif rejoint Wawrinka par les poils dans le dernier carré

dbb599ae09ddcf6ad38ec494065be2fd488d19f4[1].jpgCela va sans doute en surprendre plus d’un(e), mais je dois reconnaître que je suis plutôt bluffée par Sa Grâce. Car très franchement, même en lui prédisant l’enfer en espérant évidemment le voir au paradis en compagnie de Wawrinka, je ne croyais vraiment pas du tout à sa victoire du maestro face à Juan Martin Del Potro.

Il faut dire que Rodgeur s’est ingénié à nous couper le souffle dans le mauvais sens du terme, avec le scénario calamiteux qu’il nous a proposé tout au long du match. Perdant son service d’entrée pour récidiver avec une rare constance, il oscillait misérablement au bord du précipice à 1-5. Marquant trois jeux d’affilée, il nous laissait un peu respirer, mais échouait hélas dans sa folle remontée.

Nous étouffant à nouveau au début du second set, il desserrait miraculeusement l’étau en s’imposant au tie-break. Rebelote lancinante dans le genre au troisième pour finalement emporter le morceau. Au point qu’on avait un peu pitié de ce malheureux Argentin, qui s’est souvent et logiquement vu dans le dernier carré. Sans avoir parfois à forcer son talent, tant le Bâlois se démenait pour lui offrir une avalanche de  points sur un plateau. 

Mais bon, c’est le tennis, comme dirait ce cher Rosset qui a dû perdre quelques grammes au cours de son périlleux exercice de consultant. Il a même exprimé un intense soulagement à l’idée de ne pas être obligé de commenter le match entre Djokovic et Gasquet. Eh oui il s'est déclaré "cuit". Comme quoi c'est drôlement épuisant de se défoncer inlassablement le caquet derrière à l'antenne!

Reste à trouver une explication à l’issue démente de cette rencontre qui ne le fut pas moins. Le talent de Federer et ses qualités physiques retrouvées y sont bien sûr pour quelque chose. J’y ajouterais pourtant un élément essentiel: la crainte de se voir éventuellement relégué au rang de numéro 2 helvétique. Derrière Wawrinka, vous imaginez.

La chose est à mon avis inconcevable pour le plus grand joueur de tous les temps, du moins jusqu’ici. D’où l'extraordinaire force de l’aiguillon qui l’a poussé à se remuer le popotin comme jamais depuis un an!

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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