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  • Wimbledon: Federer, une prestation de numéro 3

    media_xl_4093001[1].jpgEvidemment tout le monde s’extasie en gloussant d’allégresse après le match d’entrée de Federer à Wimbledon. Il est vrai que les fans demeuraient sur cette traumatisante rencontre du premier tour 2010, qui a failli voir la légende se répandre misérablement sur la pelouse face au Colombien Alejandro Falla, avant de l’emporter in extremis. Contrairement à cette année où le Suisse a expédié la chose relativement rapidement.

    Tout de même, je ronge un brin mon frein, ne me sentant qu’à moitié rassurée par la performance de Sa Grâce contre Kukushkin. Je l’estime  moins convaincante que celle de Wawrinka face à Starace. Je sais, c’est un peu incongru de ma part, mais c’est ainsi...

    Le roi du gazon rosbif a en effet dû traîner le jeune Kazakh jusqu’à 6-6  dans la première manche, après avoir, à son habitude, raté quelques avantages en route. Puis il a péniblement confirmé, dans la seconde, un break acquis de haute lutte après la bagatelle de seize jeux.

    Certes le maestro a ensuite déroulé, mais l'inverse eût été franchement inquiétant si l’on considère le classement et le talent de son adversaire du jour. En bref, à l’image de Murray qui a paumé un set et donc uniquement tenu son quatrième rang, Rodgeur nous a offert une simple prestation de numéro 3.

    Dracula me flanque les jetons

    De son côté Nadal, breaké une fois dans le set initial, a joué façon numéro deux. En revanche Djokovic survolait littéralement son affaire en écrasant son opposant vite fait bien fait. D’accord il s’agissait du peu dangereux Français Chardy. Il n’empêche que des quatre favoris, c’est de loin le Serbe qui s’est le mieux illustré dans cette entame de tournoi. Aussi ne vous racontè-je pas à quel point le vampire de Belgrade me flanque les jetons.  

    Pour rester dans le monde du tamis, Pascal Droz nous en a raconté une bien bonne en nous parlant de Gstaad, où allaient se presser de «nombreuses têtes d’affiche». Des têtes de série certainement, rien de plus normal, mais question stars, il faudra repasser. Parce qu’avec ce cher Stan en première place et quelques seconds couteaux français et espagnols pour garnir le plateau, je ne sais pas si vous visualisez la splendeur du menu!

    Enfin, puisqu’on cause de la RTS, elle se moque gravement de nous autres pauvres téléspectateurs. Lundi on nous annonçait trois duels, dont celui d’Andy la belette écossaise. Tintin. Mardi, on nous alléchait avec la diffusion en direct de la rencontre de Novak après celle de l’icône helvétique. Que dalle, il a fallu se taper les Simpson.

    Pareil sur la TSI, qui nous promet de  la raquette à gogo jusqu’à 20 heures. Sauf qu’elle repasse deux fois les mêmes matches. A mon avis, on en a  pour la quinzaine anglaise à se frustrer. Et on peut se brosser côté réduction de la redevance !

    Lien permanent Catégories : A la volée
  • Wimbledon: Federer, une prestation de numéro 3

    Evidemment tout le monde s’extasie en gloussant d’allégresse après le match d'entrée de Federer à Wimbledon. Il est vrai que les fans demeuraient sur cette traumatisante rencontre du premier tour l’an dernier, qui a failli voir la légende se répandre misérablement sur la pelouse face au Colombien Alejandro Falla, avant de l'emporter in extremis. Contrairement à aujourd'hui, o'ù il

    Tout de même, je ronge un brin mon frein, ne me sentant qu’à moitié rassurée par la performance de Sa Grâce contre Kukushkin. Je l’estime  moins convaincante que celle de Wawrinka face à Starace. Je sais, c’est un peu incongru de ma part, mais c’est ainsi...

    Le roi du gazon rosbif a en effet  dû traîner le jeune Kazakh jusqu’à 6-6  dans la première manche, après avoir, à son habitude, raté quelques avantages en route. Puis il a péniblement confirmé, dans la seconde, un break acquis de haute lutte après la bagatelle de seize jeux.

    Certes le maestro a ensuite déroulé, mais le contraire eût été franchement inquiétant si l’on considère le classement et le talent de son adversaire du jour. En d’autres termes, à l’image de Murray qui a paumé un set et donc uniquement tenu son quatrième rang,  Rodgeur nous a offert un une simple prestation de numéro 3.

    De son côté Nadal, breaké une fois dans le set initial, a joué façon numéro deux. En revanche Djokovic survolait littéralement son affaire en écrasant son opposant vite fait bien fait. D’accord il s’agissait du peu dangereux Français Chardy. Il n’empêche que des quatre favoris, c’est de loin le Serbe qui s’en est le mieux tiré dans cette entame de tournoi. Aussi ne vous racontè-je pas à quel point le vampire de Belgrade me flanque les jetons.  

    Pour rester dans le monde du tamis, Pascal Droz nous en a raconté une bien bonne en nous parlant de Gstaad, où allaient se presser de «nombreuses têtes d’affiche». Des têtes de série certainement, rien de plus normal, mais question stars, il faudra repasser. Parce qu’avec ce cher Stan en première position et quelques seconds couteaux français et espagnols pour garnir le plateau, je ne sais pas si vous visualisez la splendeur du menu!

    Et puisqu'on évoque la RTS, elle se moque singulièrement de nous autres pauvres téléespectateurs. Lundi on nous annonçait trois duels dont celui d'Andy, la belette écossaise. Eh bien ce fut tintin. Comme aujourd’hui avec la promesse de diffusion en direct de la rencontre de Novak après celle de l’icône helvétique. Que dalle, il a fallu se taper les Simpson. Pareil sur la TSI, qui nous promet de la raquette à gogo jusqu’à 20 heures. Sauf qu’elle nous repasse deux fois les mêmes matches. A mon avis on en a pour la quinzaine anglaise à se frustrer. Et inutile de préciser qu'on peut se brosser côté réduction de la redevance!

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  • Wimbledon: quelles chances pour Rodgeur?

    Finalement les pontes du All England Tennis and Croquet Club, plus simplement Wimbledon, n’ont pas osé provoquer le scandale en suivant leurs propres règles. Ils n’ont donc pas désigné Federer deuxième tête de série comme cela se murmurait ces derniers jours au grand dam des fans de Djokovic, mais se sont sagement inspirés du classement mondial.

    C’est donc en tant que numéro 3 que notre icône nationale évoluera dans le plus vieux tournoi du monde, temple du tennis, lieu mythique et véritable monument historique vénéré par la famille royale et ses sujets. J’avoue que j’étais assez satisfaite de la chose dans la mesure où il y avait de grandes chances que le Bâlois affrontât Nadal plutôt que Novak en demi-finales. Pour autant évidemment que les trois as parviennent jusque là.

    Mais le sort en a décidé autrement, puisque la légende helvétique évoluera dans la même partie que le vampire serbe,  comme à Roland Garros. Ce qui m’inquiète en cas de grimpette dans le dernier carré. Les incisives de Dracula me paraissent en effet plus acérées que jamais depuis son camouflet parisien, comparées aux canines un rien émoussées du pitbull ibère.

    Et cela en dépit de sa nouvelle campagne aussi curieuse que triomphale Porte d’Auteuil. Preuve en est son revers cuisant quelques jours plus tard au Queens. D’autant plus mortifiant qu’il lui a été infligé par le Français Jo-Wilfried Tsonga, si cuit la semaine d’après à Eastbourne qu’il a été atomisé par le Tchèque Stepanek, lui-même à tel point dans le coma au tour suivant qu’il a été écrabouillé par le Japonais Nishikori.  

    Reste que le brave Rodgeur, toujours plus adepte de la méthode Coué, n’a de son côté pas franchement marqué les esprits depuis sa victoire australienne de 1010. Raison pour laquelle, selon ses détracteurs, la question aujourd’hui n’est pas de savoir s’il a une chance de remporter les joutes londoniennnes une septième fois, mais à quel stade il s’en fera exclure. Un tel crime de lèse-majesté me laisse pantoise, je l’avoue.

    Les aficionados à tout crin, eux, gardent l’espoir chevillé au corps. Prétendant que si le maestro joue comme à Roland (à mon humble avis il a pourtant raté une franche occasion de s’imposer), il n’y a pas de doute quant à son chemin victorieux vers le sommet. Que le Dieu du tamis les entende!

    Tamis. Voilà un mot qui appelle un tout autre sujet. L’équipe suisse de foot. Je me demande sérieusement s’il ne faudrait pas virer Hitzfeld et le remplacer justement par Tami, l’entraîneur qui fait des miracles avec les M21. Vous me rétorquerez sans doute que c’est râpé. Mais comme on dit, mieux vaut tard que jamais. Et puis même perdante, la fédération serait gagnante. Je suis sûre que Pierluigi est beaucoup moins cher qu’Ottmar…

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