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  • Wimbledon: la grande solitude du second couteau face au supercrack

    Le tennis est un sport cruel. Et je ne parle pas du fait que vous pouvez perdre un match en ayant gagné plus de jeux que votre adversaire. Je pense surtout à la grande solitude des seconds couteux lorsqu’ils affrontent des supercracks.

    Si elles veulent conserver un vague espoir d’aller  au-delà des trois sets à Wimbledon puisque nous y sommes (mais c’est pareil dans un tournoi au meilleur des deux), les lames moins affûtées, qui peinent à obtenir des balles de break ou dans le cas contraire ne parviennent en général pas à les convertir, se trouvent dans l’obligation absolue de remporter tous leurs services.

    Une sacrée épée de Damoclès. C’est ainsi que leur sort risque d'être réglé au premier jeu du premier set déjà. Que les malheureux galvaudent leur entame  et c’en est terminé pour la manche. Et par conséquent du match. Donc je ne sais pas si vous imaginez leur calvaire. Sachant qu’ils vont irrémédiablement se planter, ils sont néanmoins obligés de continuer bravement la lutte, en visitant de surcroît tous les coins du court lors de vaines rébellions.

    Dans le meilleur des cas, ils peuvent se retrouver à 6-6.  Mais là encore, il leur est défendu de perdre un seul point car ils ne le retrouveront jamais. On l’a constaté une fois de plus dans la rencontre entre Nadal et le Luxembourgois Muller. Un excellent serveur, qui n’avait pas connu le moindre problème jusque là et qui s’est même payé le luxe d’un mini-break dans le jeu décisif.

    Pourtant, ce qui devait arriver arriva. Ne tenant pas le choc dans un premier temps, il a suffi d’une double faute pour que le pitbull s’engouffre dans la brèche et enlève aussitôt le morceau. C'eût été pareil avec Federer ou Djokovic d'ailleurs. Le duel a ensuite été renvoyé au lendemain pour cause de pluie. Mais  je ne risque pas grand-chose à parier sur un nouveau succès en trois sets de l’Espagnol. A moins qu’il soit blessé, vu qu’il a demandé à se faire soigner hors du court juste avant l’interruption des hostilités.

    A part ça, alors qu’auparavant tous les joueurs étaient à la même enseigne question arbitrage, il existe une autre vraie injustice dans la raquette depuis l’apparition, en 2006, du Hawk -Eye (œil de faucon) auquel ont le droit de recourir les protagonistes doutant des décisions des juges.

    A mon avis une excellente initiative, qui évite les frustrations. Sauf que seuls deux ou trois courts, sauf à Roland Garros où ce système informatique est banni, en disposent dans tournois du Grand Chelem.  Et qui sont les pauvres relégués sur les terrains annexes qui n’en sont pas munis ? Les seconds couteaux bien entendu.

    A l’image de Wawrinka sur le numéro 18. Mais je suis d’accord avec vous. Ce ne sont pas les mirettes d’un quelconque volatile qui auraient ou non précipité la chute pathétique du Vaudois face à Bolelli. En outre, Richard Gasquet ayant avalé tout cru l’Italien au tour suivant, je vous laisse imaginer l’état du pauvre Stan si d’aventure il avait survécu à la tornade transalpine!

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  • Wimbledon: la grande solitude des seconds couteaux face aux supercracks

    Wimbledon-Nadal-service_diaporama[1].jpgLe tennis est un sport cruel. Et je ne parle pas du fait que vous pouvez perdre un match en ayant gagné plus de jeux que votre adversaire. Je pense surtout à la grande solitude des seconds couteux lorsqu’ils affrontent des supercracks.

    Si elles veulent conserver un vague espoir d’aller au-delà des trois sets à Wimbledon, (c’est pareil dans un tournoi au meilleur des deux), nos lames moins affûtées qui peinent à obtenir des balles de break ou, dans le cas contraire, ne parviennent en général pas à les convertir, se trouvent dans l’obligation absolue de remporter tous leurs services.

    Une sacrée épée de Damoclès. C’est ainsi que leur sort risque d’être réglé au premier jeu du premier set déjà. Que les malheureux galvaudent leur entame, c’en est terminé de la manche. Et par conséquent du match. Donc je ne sais pas si vous imaginez leur calvaire. Alors qu'ils vont irrémédiablement se planter, ils sont néanmoins obligés de continuer bravement la lutte, visitant de surcroît avec l'énergie du désespoir tous les coins du court lors de vaines rébellions.

    Certes, dans le meilleur des cas, ils peuvent se retrouver à 6-6. Là encore cependant, il leur est défendu de perdre un unique point car ils ne le retrouveront jamais. On l’a constaté une fois de plus lors de la rencontre entre Nadal et le Gilles Muller. Un excellent serveur qui n’avait pas connu le moindre problème jusque là et s’était même payé le luxe d’un mini-break dans le jeu décisif.

    Pourtant, ce qui devait arriver arriva. Ne tenant soudain plus le choc, il a suffi d’une double faute pour que le pitbull s’engouffre dans la brèche ouverte par le Luxembourgeois et enlève aussitôt le morceau. C’eût été pareil évidemment avec Federer ou Djokovic.

    D'accord, le duel  n’est pas terminé, ayant été renvoyé au lendemain pour cause de pluie. Mais je ne risque pas grand-chose à parier sur un nouveau succès en trois sets de l’Espagnol. A moins qu’il soit blessé, vu qu’il a demandé à se faire soigner loin des regards indiscrets juste avant l’interruption des hostilités.

    A part ça, tandis qu’auparavant tout le monde était à la même enseigne question arbitrage, il y a une autre vraie injustice dans la raquette depuis l’apparition, en 2006, du Hawk -Eye (œil de faucon) auquel ont le droit de recourir à quelques reprises les protagonistes doutant des décisions des juges.

    A mon avis une excellente initiative évitant de bêtes frustrations. Sauf que seuls deux ou trois courts, sauf à Roland Garros où ce système informatique est banni, en disposent dans les tournois du Grand Chelem. Et qui sont les pauvres relégués sur les terrains annexes qui n’en sont pas munis? Les seconds couteaux bien entendu.

    A l’image de Wawrinka sur le numéro 18. Mais je suis d’accord avec vous. Les mirettes du volatile auraient été bien incapables d’empêcher la chute pathétique du Vaudois face à Bolelli. En outre, Richard Gasquet ayant avalé tout cru l’Italien au tour suivant, je vous laisse imaginer l’état du pauvre Stan si d’aventure il avait survécu à la tornade transalpine!

     

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  • Wimbledon: un Italien de trop pour un Wawrinka pitoyable

    132177_l-americaine-venus-williams-a-wimbledon-le-20-juin-2011[1].jpgCela m’apprendra à tenter le compliment. Pour une fois que je félicitais sans arrière-pensée Wawrinka de sa performance d'entrée de jeu à Wimbledon, allant jusqu'à le trouver plus convaincant que son maître Federer, j’en suis pour mes frais .

    Il a en effet fallu que le pauvre homme me démente illico presto en s’écrasant misérablement devant l’Italien Bolelli, non seulement 116e mondial, mais repêché au troisième tour des qualifications. De quoi supposer qu’être affligé à la fois des syndromes suisse et vaudois ça ne vous facilite pas franchement la vie sur un court. Gazonné de surcroît...

    La prestation de Stanislas fut encore plus pitoyable que celle, chez les dames, de l’aînée des Williams, qui affrontait la quadra Kimiko Date-Krumm. Tellement courageuse la petite Japonaise qu’elle aurait carrément mérité de rafler la mise, destabilisant comme jamais la  grande Américaine par ses coups aussi fins qu’intelligents.

    Finalement Venus, même en n’en menant pas bien large, s’est pourtant logiquement imposée. Cela dit on ne sait pas trop ce que vaut vraiment cette victoire. Sa rencontre contre l’Espagnole Martinez en seizièmes de finale nous informera peut-être davantage sur sa forme et l’état de son tennis.

    Mais au cas où la gazelle aux jambes interminables poursuivrait sa route vers les sommets, prions pour qu'elle ait de quoi s’habiller autrement. Parce que comme d’habitude elle provoque le buzz avec ses fringues. Toujours assez nulles d’ailleurs. Sinon fatales.

    Il y a dix ans, à Melbourne, un excentrique deux-pièces avec un soutien-gorge totalement inadapté, d’où jaillissait un sein rebelle à chaque service, lui avait fait friser l’élimination au premier tour. Et fini par lui coûter la demi-finale au profit de Martina Hingis.

    Après le style French Cancan à l’US Open, c’était l’ébullition sur le Central à Roland Garros l’an dernier, où Venus évoluait en robe de dentelle façon Moulin-Rouge, découvrant une culotte chair qui donnait l’impression qu’elle était cul nul. Notamment lors de ses ravageuses incursions au filet.

    Rien de sexy en l'occurrence. Il ne reste pas moins à espérer qu’elle ne nous infligera pas tour après tour son accoutrement ridicule en forme de barboteuse croisée avec un baby-doll, avec manches pendantes incorporées genre fourreau pour bec de pélican frileux. Bref d’un moche, je ne vous raconte pas!

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