Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 7

  • On ne vous jugera pas, on vous aimera

    French actress and Jury president Isabelle Huppert KEYSTONE CHRISTOPHE KARABA.pngCette fois, c’est parti. Fini le luxe de déambuler dans les couloirs vides du Palais. On est même à deux doigts du retour à l’état sauvage de festivaliers prêts à se piétiner méchamment les orteils, sinon à laisser leurs pairs sur le carreau, histoire de recueillir éventuellement le mot du siècle d’augustes lèvres de stars planétaires…

     

    A part ça, les organisateurs sont plutôt mutins dans leur genre. Alors que «Blindness » faisait l’ouverture l’an dernier, cette fois on distribuait des lunettes spéciales pour mieux voir «Là-haut» le dernier né en 3D des studios Disney Pixar. Une nouveauté qui a permis au délégué général Thierry Frémeaux de jouer les moniteurs de la colonie, en expliquant par le menu la délicate pose des besicles, et de saluer bien bas Freddy Buache, assis à son habitude dans le dernier fauteuil à droite du premier rang central du Grand Théâtre Lumière. Du coup élu vedette du matin, il a été ovationné par la foule pour son cinquante-quatrième festival.. De quoi péter de fierté pendant trente secondes… (Photo Keystone: Isabelle Huppert)

    Lire la suite

    Lien permanent Catégories : Cannes dans Chassé-Croisette
  • M'y voilà, au Festival de Cannes dans Chassé-Croisette

    edmée.pngAtterrissage en douceur à Nice, débarquement tranquille à Cannes pour retrouver la chambre « confort » dans l’hôtel près de la gare. Et me rendre compte que le nombre de mètres carrés du cagibi se révèle de plus en plus inversement proportionnel à celui des euros exigés pour l’habiter.
    Mais pas le temps de m’appesantir sur le coût exorbitant de l’exiguité, en ces lieux qui vous mettent la courgette au prix du caviar, au cours de la grand-messe annuelle du cinéma.
    Quant au caviar… On oublie.

    Lire la suite

    Lien permanent Catégories : Cannes dans Chassé-Croisette
  • Rodgeur, la Scarlett O'Hara de la raquette!

    Plus rien pour titiller un brin la fibre nationaliste. Où que je me tourne, c'est la catastrophe. Dernière en date, la calamiteuse prestation des Suisses aux Mondiaux de hockey. Ils se sont montrés presque aussi ridicules que leurs compatriotes de l'Eurofoot, dans la mesure où ils avaient des prétentions identiques.

    Un délire alimenté par quelques fanatiques azimutés, convaincus que leurs idoles parviendraient à rallier le dernier carré les doigts dans le nez. J'ai aussi dû déchanter sec, vingt-quatre heures à peine après le sursaut romain de Patty Schnyder contre Serena Williams. A me demander si ce n'est pas l'air de Bâle qui lui paralyse les neurones. Eh oui, vous suivez mon regard, Sa Grâce s'étant également révélée l'auteur d'un des cuisants échecs helvétiques de ces dix derniers jours.

    Sans compter qu'en ce qui concerne le phénix, il y a plus grave. Se faire régulièrement écrabouiller par Djokovic et Murray, c'est déjà la honte. Mais le pire, c'est de voir le Schtroumpf et la Belette se laisser rensuite atomiser par l'Ibéroïde. Qui, au point où il en est, se montrerait capable d'affronter ses trois dauphins en même temps, de la main droite, en smoking, noeud pap et souliers vernis! L'invincible armada à lui tout seul en somme.

    Chose qui paraît malheureusement toujours échapper à Federer. Mon niveau sur terre s'améliore (preuve qu'il n'y a décidément pas les pieds...) a-t-il déclaré. Ajoutant ingénument qu'il était content de sa semaine après avoir vaincu trois adversaires difficiles. Tellement cotons, les opposants en question, que le meilleur pointe à la dix-septième place!

    Autant en emporte Rodgeur, la Scarlett O'Hara de la raquette. Pour lui, comme pour l'héroïne de Margaret Mitchell, demain est un autre jour. Sauf que je n'aurai certainement pas le courage de le regarder s'exhiber à Madrid. Encore qu'il ait bénéficié d'un tirage au sort plutôt clément.

    Il n'empêche que si ça continue, je serai contrainte de me tourner vers les Hexagonaux, histoire de dégotter de vrais rivaux à l'imperator Nadalator. J'imagine aisément que ce revirement soudain vous stupéfie. Et pourtant, indépendamment des penchants coupables de Richard Gasquet qui la joue bêtement et inutilement Martina Hingis côté cocaïne, figurez-vous qu'il ya du mieux chez les Bleus. Du moins à en croire leurs experts du tamis. Selon eux, en effet, Gilles Simon avait enfin retrouvé son rang en se qualifiant pour les... quarts de finale... du tournoi d'Estoril. Un feu de paille hélas.

    Quant à Tsonga, il a récemment avoué qu'il lui tardait de rencontrer le morfale à Roland Garros. Et, paraît-il, il serait pratiquement l'unique participant Porte d'Auteuil à pouvoir se permettre une telle déclaration. Le cas de dire qu'au royaume des aveugles, les borgnes sont rois!

     

    Lien permanent Catégories : Les pieds dans le plat