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M'y voilà, au Festival de Cannes dans Chassé-Croisette

edmée.pngAtterrissage en douceur à Nice, débarquement tranquille à Cannes pour retrouver la chambre « confort » dans l’hôtel près de la gare. Et me rendre compte que le nombre de mètres carrés du cagibi se révèle de plus en plus inversement proportionnel à celui des euros exigés pour l’habiter.
Mais pas le temps de m’appesantir sur le coût exorbitant de l’exiguité, en ces lieux qui vous mettent la courgette au prix du caviar, au cours de la grand-messe annuelle du cinéma.
Quant au caviar… On oublie.

D’autant qu’il me faut mettre le cap sur les sous-sols du Palais des festivals, où une petite foule, curieusement silencieuse, se presse pour recevoir le sésame. Autrement dit le badge permettant l’entrée dans les salles. Et dont la couleur, rose, bleue ou jaune, fera de cette quinzaine presque un paradis, peut-être un purgatoire ou assurément un enfer.
Gorge vaguement sèche, léger pincement au cœur, estomac un poil serré…Vaine tentative de deviner ce qui se cache derrière le sourire accueillant de la préposée à la distribution... Navré, joyeux, complice? Attente de courte durée et… ouf, il est rose, le badge. Sans la pastille jaune qui vous place carrément à gauche du fils, mais de quoi se détendre avant le coup d’envoi.
Car la fête en est encore aux préparatifs. On cloue la moquette un peu partout et on décortique les gambas en plein chantier dans les restaurants du bord de mer. Mais de Georges Clooney à Hugh Jackman en passant par Sharon Stone, Matt Dillon, Brad Pitt ou Johnny Depp, les stars squattent les murs de la ville et des palaces. Tandis que la bande à Denisot répète son Grand Journal sur la plage du Martinez.
Bref, tout baigne dans le monde enchanté de la pellicule. Thierry Frémeaux, délégué général du festival, a d’ailleurs déclaré que la Croisette ne connaît pas la crise. Même s’il a annoncé des films plus légers et grand public dont « on a besoin en temps de crise ».
Isabelle Huppert en aurait-elle conçu quelque humeur ? En tout cas, la présidente s’est laissé désirer, en prenant tardivement ses quartiers au Carlton. Là aussi, on imagine les sueurs froides…

Edmé

2009-05-13_153334.pngRetrouvez aussi mes chroniques dans www.lesquotidiennes.com

 

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