Hagards, prostrés, abattus, hébétés, dévastés. Ne comprenant pas cette défaite d'une rare injustice, face à des Anglais venus de nulle part. Bref, au fond du trou, les Bleus. Carrément incapables de revoir ces cruelles images, à l'instar de l'ineffable Laporte, quittant le plateau de télérugby le dimanche matin pour s'isoler dans son incommensurable tristesse, pendant les petits résumés du match fatal de la veille...
Bref, je ne vous raconte pas la frustration. Et pourtant, elle n'a guère duré. L'émission n'était de loin pas terminée que le coq à terre avait déjà relevé la crête, "cocoriquant" tous azimuts sans vergogne. On avait le match en main, c'est normal on est plus performant. Tout s'est joué sur un détail. D'alleurs qu'est-ce qu'une banale victoire en finale de Coupe du monde pour des cadors trois fois champions d'Europe en quatre ans...
Depuis le début de la semaine, les commentateurs ont pris le relais. Prêts à changer des règles obsolètes favorisant les nuls, les joueurs au pied, les handicapés de l'essai. Bref, manquant de mots pour fustiger ces British de paccotille, finalistes d'opérette carrément indignes de fouler la pelouse parisienne...
Sommet atteint hier avec l'annonce de France-Argentine "en direct et en intégral vendredi soir, le super grand match à ne pas manquer" pour... la troisième place. Et samedi soir? Ben oui quoi, c'est prévu pareil. Vous n'allez quand même pas nous bassiner davantage avec Afrique du Sud-Angleterre...