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  • Franchement nuls ces Anglais!

    Hagards, prostrés, abattus, hébétés, dévastés. Ne comprenant pas cette défaite d'une rare injustice, face à des Anglais venus de nulle part. Bref, au fond du trou, les Bleus. Carrément incapables de revoir ces cruelles images, à l'instar de l'ineffable Laporte, quittant le plateau de télérugby le dimanche matin pour s'isoler dans son incommensurable tristesse, pendant les petits résumés du match fatal de la veille...

    Bref, je ne vous raconte pas la frustration. Et pourtant, elle n'a guère duré. L'émission n'était de loin pas terminée que le coq à terre avait déjà relevé la crête, "cocoriquant" tous azimuts sans vergogne. On avait le match en main, c'est normal on est plus performant. Tout s'est joué sur un détail. D'alleurs qu'est-ce qu'une banale victoire en finale de Coupe du monde pour des cadors trois fois champions d'Europe en quatre ans...

    Depuis le début de la semaine, les commentateurs ont pris le relais. Prêts à changer des règles obsolètes favorisant les nuls, les joueurs au pied, les handicapés de l'essai. Bref, manquant de mots pour fustiger ces British de paccotille, finalistes d'opérette carrément indignes de fouler la pelouse parisienne...

    Sommet atteint hier avec l'annonce de France-Argentine "en direct et en intégral vendredi soir, le super grand match à ne pas manquer" pour... la troisième place. Et samedi soir? Ben oui quoi, c'est prévu pareil. Vous n'allez quand même pas nous bassiner davantage avec Afrique du Sud-Angleterre...   
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  • Des toiles pour le week-end

    Pas de grandes nouveautés à se mettre sous la rétine ce week end. A voir quand même "Mon frère est fils unique" du réalisateur italien Daniele Luchetti, qui pous plonge dans  l'Italie des années 70. Dans ce film s'étalant sur une période de quinze ans, il oppose deux frères, amoureux de la même femme, dont l'un est néofasciste et l'autre communiste. Une fresque bien ficelée faite de fugues de bagarres et de passions, servie par deux bons comédiens. Plutôt beaux gosses, ce qui ne gâte rien.

    Dans un tout autre genre, le Bâlois Edgar Hagen accompagné de psychiatres et de leurs patients, se lance dans un drôle de road movie, où se succèdent rencontres et témoignages, le plus souvent bouleversants, d'êtres humains en proie à des psychoses extrêmes. A l'intention des fans du documentaire pointu souhaitant aller au bout de la folie...

    Pour le reste, autant se reporter aux sorties de la semiane dernière. Ou mieux, louer "Quo Vadis", "La nuit de l'iguane", "L'arrangement". Histoire de se faire plaisir tout en rendant hommage à la grande Deborah Kerr, qui vient de nous quitter à l'âge de 86 ans. 

     

       

      

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  • Entre pinces, normal qu'on se la serre!

    Je ne supposais évidemment pas qu’il s’était mué d’un coup de loup en agneau. Ou de monarque absolu en bon roi soucieux de l’opinion de ses sujets. Quand même, il me semblait qu’avec le temps et l’expérience il s’était un peu calmé, McSornette. Erreur. Le petit potentat de la crosse genevoise continue à en chercher à tout le monde.

    Par exemple à l’arbitre l’autre soir à Zoug, en le narguant bêtement par des applaudissements intempestifs, histoire de contester un but incontestable, le plus ignare des choses du hockey ayant indubitablement vu le puck avant qu’il entre dans la cage de Mona. Comme dans du beurre de surcroît.

    Mais il faut croire que BigMac est encore pire que le plus inculte dans le domaine. Faisant en outre preuve d’une mauvaise foi crasse, il a prétendu vouloir simplement féliciter ses joueurs en tapant ostensiblement des mains. Vous imaginez si c’est son style d’encenser des perdants! Moralité, «W» a pris dix minutes de pénalité.

    Bref, autant dire que le bonhomme ne changera jamais. Remarquez, il n’est pas le seul, si j’en juge par nos représentants à la récente rencontre de Coupe Davis. A commencer par le cultissime Federer, dont l’égoïsme forcené a finalement conduit à ce maudit match de barrage. Et à la lamentable défaite qu’il a contribué à précipiter, en se montrant incapable de gagner le double.

    D’accord, se taper Yves Allegro a quelque chose de surhumain, y compris pour le phénomène. Drôlement plombé par ailleurs par les gesticulations désespérées de ce balourd de Wawrinka, qu’un cul-de-jatte aurait terrassé les doigts dans le nez, une main attachée dans le dos.

    Cela n’empêche pas le Vaudois de passer pour un lion figurez-vous. Du moins à en juger par ce sous-titre surréaliste glané dans une interview: Wawrinka est un compétiteur résolu à la ténacité légendaire. Pourquoi pas historique pendant qu’on y est!

    Il y a mieux dans le genre, l’intéressé se flattant de pénétrer sur un court non seulement sans cultiver le moindre doute, mais avec la rage de vaincre. Etant donné que j’ai lu ces sornettes dans La Vie protestante, je souhaite bon courage au dieu de la raquette pour reconnaître les siens après la déculottée de Prague.

    Qui n’a apparemment pas véritablement servi de leçon au brave Stan. Et je ne parle même pas de sa piteuse sortie au premier tour du tournoi suivant. Au lieu de se flageller vilain pour sa cacade en Tchéquie, il  s'est contenté de pleurnicher et de défendre bec et ongles Severin Lüthi, le capitaine fantôme. Vous me rétorquerez qu’entre pinces, c’est normal qu’on se la serre!

       
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