Entre pinces, normal qu'on se la serre! (03/10/2007)

Je ne supposais évidemment pas qu’il s’était mué d’un coup de loup en agneau. Ou de monarque absolu en bon roi soucieux de l’opinion de ses sujets. Quand même, il me semblait qu’avec le temps et l’expérience il s’était un peu calmé, McSornette. Erreur. Le petit potentat de la crosse genevoise continue à en chercher à tout le monde.

Par exemple à l’arbitre l’autre soir à Zoug, en le narguant bêtement par des applaudissements intempestifs, histoire de contester un but incontestable, le plus ignare des choses du hockey ayant indubitablement vu le puck avant qu’il entre dans la cage de Mona. Comme dans du beurre de surcroît.

Mais il faut croire que BigMac est encore pire que le plus inculte dans le domaine. Faisant en outre preuve d’une mauvaise foi crasse, il a prétendu vouloir simplement féliciter ses joueurs en tapant ostensiblement des mains. Vous imaginez si c’est son style d’encenser des perdants! Moralité, «W» a pris dix minutes de pénalité.

Bref, autant dire que le bonhomme ne changera jamais. Remarquez, il n’est pas le seul, si j’en juge par nos représentants à la récente rencontre de Coupe Davis. A commencer par le cultissime Federer, dont l’égoïsme forcené a finalement conduit à ce maudit match de barrage. Et à la lamentable défaite qu’il a contribué à précipiter, en se montrant incapable de gagner le double.

D’accord, se taper Yves Allegro a quelque chose de surhumain, y compris pour le phénomène. Drôlement plombé par ailleurs par les gesticulations désespérées de ce balourd de Wawrinka, qu’un cul-de-jatte aurait terrassé les doigts dans le nez, une main attachée dans le dos.

Cela n’empêche pas le Vaudois de passer pour un lion figurez-vous. Du moins à en juger par ce sous-titre surréaliste glané dans une interview: Wawrinka est un compétiteur résolu à la ténacité légendaire. Pourquoi pas historique pendant qu’on y est!

Il y a mieux dans le genre, l’intéressé se flattant de pénétrer sur un court non seulement sans cultiver le moindre doute, mais avec la rage de vaincre. Etant donné que j’ai lu ces sornettes dans La Vie protestante, je souhaite bon courage au dieu de la raquette pour reconnaître les siens après la déculottée de Prague.

Qui n’a apparemment pas véritablement servi de leçon au brave Stan. Et je ne parle même pas de sa piteuse sortie au premier tour du tournoi suivant. Au lieu de se flageller vilain pour sa cacade en Tchéquie, il  s'est contenté de pleurnicher et de défendre bec et ongles Severin Lüthi, le capitaine fantôme. Vous me rétorquerez qu’entre pinces, c’est normal qu’on se la serre!

   

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