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  • Un sou est un sou. Bingo grâce à Davydenko

    Dire que les commentateurs sportifs changent d’avis comme de chemise est un euphémisme. Ce sont de telles girouettes qu’ils doivent avoir du mal à suivre côté liquettes!Ainsi mercredi les experts des ondes, du net et du print chipotaient-ils sur les deux premiers matches d’un Federer tellement moins rayonnant, allant jusqu’à évoquer un bilan 2007 proche de la catastrophe par rapport à celui de l’an dernier

    Hier au contraire, il fallait les entendre bavasser sur la splendeur du maître des maîtres, personnellement impressionné par sa propre performance. Fabuleux quand il raflait un point, simplement trop ambitieux quand il en paumait un! Bref, plein la bouche qu’ils en avaient des prouesses du Suisse, revenu à son meilleur niveau pour larguer ce pauvre Roddick. Lessivé, tombé sans gloire comme une vieille chaussette, avec un bruit sec et métallique

    La belle affaire dans un match qui comptait pour beurre, Davydenko venant d’envoyer le phénix en demi-finale, sans qu’il ait à se prendre le chou. Du coup, les experts avaient une nouvelle occasion de s’illustrer. Même éliminé le Russe a joué le jeu, glosaient-ils, à croire qu’il était juste question de gloire. Pourtant personne n’ignore que pour le déplumé un sou est un sou. Avec la perspective d’en empocher plus de 100.000 avant de partir en vacances, vous pensez s’il raterait l’occasion d’aller se bronzer la couenne sans écorner son capital A ce propos, il me rappelle un peu Federer. On ne m’ôtera en effet pas de l’idée que distraire une partie de ses millions pour se payer un coach doit lui arracher le cœur, au Bâlois.

    Mais je m’égare. Pour l’instant rien n’est dit à Shanghai. Et on reparlera de l’insigne irrésistibilité de l’as des as lorsqu’il brandira son trophée. A l’image,de la vaillante Justine Henin à Madrid. Souvent comparée d’ailleurs au génie helvétique. Pas très flatteur en l’occurrence. Face à elle, Rodgeur est loin du compte dans son Masters. Se montrant soit incapable de gagner contre le dernier de la poule, soit l’emportant laborieusement contre un adversaire d'opérette. Sauf quand c’est inutile.

    Alors que la Belge n’a pas perdu un seul match de poule, s’offrant aussi le luxe de mettre deux roues de vélo à Marion Bartoli qui, elle au moins, l’avait battue à Wimbledon. Certes, je fais confiance aux machos de service pour ricaner bêtement, en répétant que le tennis des filles est à celui des garçons ce qu’une smart est à une Rolls. Franchement rien à voir côté moteur donc. Il n’empêche...

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  • Moins parfait, le diamant helvétique

    Sale temps pour les champions suisses. A mon avis, la Chine ne leur convient pas. Après le ratage de Lambiel au Grand Prix de Harbin, voilà que le coq Federer se loupe dans son premier match de poule aux Masters de Shangai. Ce qui est quand même nettement plus préoccupant. Car c'est encore pire que je pensais pour le Bâlois, déjà au bénéfice d'un tirage au sort extrêmement favorable. Pour ne pas dire plus, comme je vous le laissais entendre samedi dans nos colonnes. 

    Cela dit, tout le monde a déjà plus ou moins retourné sa veste à propos du génie. Carrément à la française, je dirais même. Si dimanche encore, en dépit de ses récents dérapages, on pouvait lire que le maître incontesté de la raquette internationale était arrivé gonflé à bloc, qu'on le voyait voguer à l'aise vers les demi-finales, mieux qu'on l'imaginait difficilement ne pas se succcéder à lui-même, changement radical de ton après sa défaite contre Gonzales. Du coup c'est plus trop du dix-huit carats, le diamant  helvétique. On en était carrément à relever un bilan cauchemardesque pour l'as des as par rapport à l'an passé! Bonjour les nuances! 

     

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  • Des toiles et des festivals

    Plusieurs films ont été déprogrammés cette semaine, dont l'excellent Michael Clayton. Il faudra donc patienter quelques jours avant de découvrir le beau George Clooney dans son rôle d'avocat redresseur de torts. En attendant, what else? Les promnesses de l'ombre, dernier-né de David Cronenberg, qui opère une plongée en plein coeur de la mafia russe installée à londres. Tout en décrivant un univers glauque, souterrain et impitoyable, le cinéaste canadien déroule ses propres obsessions. Point de départ de cette descente aux enfers, la mort en couches d'une adolescente qui laisse un journal, document explosif révélateur d'un terrible secret. Et tout s'enchaîne sur fond de scènes d'une violence parfois extrême, dont une d'anthologie dans un sauna russe. Avec l'excellent Viggo Mortensen, qui rempile après A History Of Violence, Watts et Vincent Cassel. Lire jeudi l'interview du comédien français dans notre magazine Week-End.

    Pour les fans du sud, Filmar en America latina propose une soixantaine d'oeuvres. De son côté, le CERN accueille Cinéglobe, un festival international de courts métrages. Quant aux  amoureux de Michael Mann, ils retrouvent le meilleur de ses opus dont Heat et Collateral au CAC-Voltaire. Qui ratisse large en ouvrant également une fenêtre sur le cinéma japonais.  

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