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  • Des toiles pour le week-end

    Envie de sang frais? Alors je ne saurai trop vous conseiller 4 minutes, un film allemand signé Chris Kraus, qui marche sur les traces de son illustre prédécesseur La vie des autres. Bardé de récompenses dans son pays et ailleurs il raconte la rencontre explosive entre une prof de piano octogénaire et une jeune détenue incarcérée pour meurtre. Elle est violente, suicidaire, réfractaire à toute discipline et surtout extrêmement douée  pour le piano. Un rôle tenu par Hannah Hezsprung, une véritable découverte, qui nous bluffe par son jeu, mélange de sauvagerie, de passion et de sensibilité exacerbée.

    Pour les fans de Beigbeder, il y a évidemment 99 francs de Jan Kounen d'après le best-seller du même nom, où le cinéaste se livre à un joyeux jeu de massacre publicitaire sous acide. Avec Jean Dujardin, assez irrésistible en snob arrogant, débile, mais sympathique. On retrouve également une Jodie Foster excellente et en colère  dans A vif de Neil Jordan, qui traite de la médiatisation de la violence et de l'auotjustice. Enfin le Canadien Denys Arcand boucle sa trilogie commencée avec Le déclin de l'empire américain par L'âge des ténèbres. Quelques gags réussis, mais dans l'ensemble on s'ennuie plutôt ferme dans ce long métrage qui est hélas d'abord pavé de bonnes intentions.    

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  • Des toiles pour le week-end

    Comparé à ces denières semaines, c'est la déferlante sur les écrans. Pas moins de neuf films cette semaine pour les amateurs de pellicule. Et dans tous les genres. Du drame psychologique au "gore" en passant par la comédie déjantée et l'action brutalo-surréaliste.

    A conseiller outre Tuya's Marriage Ours d'or à la dernière Berlinale, ou La fleur coupée de Claude Chabrol, très polisson pour l'occasion, La face cachée d'un des Inconnus les plus célèbres, Bernard Campan. Aveugle et sourd à d'autres problèmes que les siens, le genre à chercher ses lunettes alors qu'il les a sur le nez, François, mari angoissé et égocentrique, néglige de prêter attention à sa femme  qui traverse une crise autrement plus grave. Un regard très juste sur le couple et un film qui s'interroge sur la manière d'aborder la vie. Campan s'est distribué dans le rôle principal, aux côtés de Karin Viard aussi parfaite qu'émouvante en femme enfermée dans le non-dit et la souffrance.

    Pour vous distraire, offrez-vous de Joyeuses funérailles en compagnie du talentueux Frank Oz. Qui vous met à l'heure anglaise avec une comédie à l'humour british pur sucre. L'histoire commence avec la livraison scabreuse, devant la famille réunie, d'un cercueil, contenant le patriarche fraîchement décédé. Du coup, les choses n'en finiront plus de dérailler.  En dépit de quelques gags scatos et téléphonés, des situations le plus souvent irrésistibles. Le tout enlevé par une douzaine d'excellents comédiens peu connus qui se coulent dans la peau de personnages à la fois déjantés drôles et touchants.

    Et pour les amoureux du sexy Clive Owen et de la somptueuse Monica Bellucci, Shoot'em Up: que la partie commence, une randonnée mortellement dangereuse, sur fond de romance, de cascades et de fusillades. A consommer quand même au quatorzième degré quel que soit celui de sa passion pour l'un ou l'autre des protagonistes...

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  • Dire qu'en plus, il sait tout sur le tennis!

    Que vous raconter de plus qui n'ait pas été évoqué en long et en large sur le grand Rodgeur carrément touché par la grâce divine, comme j'ai pu le lire dans nos colonnes? Pas grand-chose. A part peut-être le fait qu'il aurait pu mieux se laisser tomber sur le sol de l'Arthur Ashe Stadium à l'issue d'une finale un rien bâclée. Carrément ratée cette chute par rapport à toutes celles qu'il avait réussies jusqu'ici. Par ailleurs, dans le fond pour lui, les tournois les plus difficiles sont les deux qu'il gagne régulièrement. D'accord, il ne dit pas exactement que Roland Garros est de la roupie de sansonnet, mais pas loin. Aussi trouvè-je un poil mesquin de sa part de traiter à ce point par-dessus la jambe le seul Open qui permet à Nadal de briller. Encore que, vu l'état de la bête...

     A part ça, il faut quand même que je relève deux perles parmi d'autres de nos amis de la TSR. D'abord ils nous annoncent à grand fracas dimanche aux actualités sportives un entretien "exclusif" du génie avant son ultime match. Mon oeil! Celui-ci s'est pathétiquement résumé à trente secondes et demie et trois questions d'une rare banalité. Sans compter que côté exclusivité ils pouvaient se rhabiller, Sa Grâce étant interviewée après chaque rencontre par la chaîne du cru.

    Ensuite, le pompon. Federer donnant son avis sur Davydenko et Djokovic, le préposé aux nouvelles est carrément tombé en pâmoison, déclarant que le maître était "toujours au courant de tout dans le tennis"... Vraiment à croire qu'il a autre chose à faire, surtout dans un tournoi de cette importance, que se documenter sur ses futurs adversaires!    

        

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