Que vous raconter de plus qui n'ait pas été évoqué en long et en large sur le grand Rodgeur carrément touché par la grâce divine, comme j'ai pu le lire dans nos colonnes? Pas grand-chose. A part peut-être le fait qu'il aurait pu mieux se laisser tomber sur le sol de l'Arthur Ashe Stadium à l'issue d'une finale un rien bâclée. Carrément ratée cette chute par rapport à toutes celles qu'il avait réussies jusqu'ici. Par ailleurs, dans le fond pour lui, les tournois les plus difficiles sont les deux qu'il gagne régulièrement. D'accord, il ne dit pas exactement que Roland Garros est de la roupie de sansonnet, mais pas loin. Aussi trouvè-je un poil mesquin de sa part de traiter à ce point par-dessus la jambe le seul Open qui permet à Nadal de briller. Encore que, vu l'état de la bête...
A part ça, il faut quand même que je relève deux perles parmi d'autres de nos amis de la TSR. D'abord ils nous annoncent à grand fracas dimanche aux actualités sportives un entretien "exclusif" du génie avant son ultime match. Mon oeil! Celui-ci s'est pathétiquement résumé à trente secondes et demie et trois questions d'une rare banalité. Sans compter que côté exclusivité ils pouvaient se rhabiller, Sa Grâce étant interviewée après chaque rencontre par la chaîne du cru.
Ensuite, le pompon. Federer donnant son avis sur Davydenko et Djokovic, le préposé aux nouvelles est carrément tombé en pâmoison, déclarant que le maître était "toujours au courant de tout dans le tennis"... Vraiment à croire qu'il a autre chose à faire, surtout dans un tournoi de cette importance, que se documenter sur ses futurs adversaires!